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Prix Orange du Livre et après ? Emilie Frèche, lauréate 2013 et Anne-Sophie Thuard, jurée à 3 reprises

Entre actualités récentes et souvenirs, retour sur de précédentes éditions du Prix...

Prix Orange du Livre et après ? Emilie Frèche, lauréate 2013 et Anne-Sophie Thuard, jurée à 3 reprises

Que s’est-il passé pour les écrivains, après qu’ils aient reçu le Prix Orange ?

Nos lauréats font le point, moins sur le chemin parcouru, que sur leurs activités d’aujourd’hui… Avant de retrouver leurs nouveaux romans chez le libraire.

 

La parole à Emilie Frèche, Prix Orange du Livre 2013 pour Deux étrangers (Actes Sud) :

« Je garde un souvenir très fort de la remise du prix Orange. Sans doute parce que c'était le premier prix que je recevais, et puis parce qu'il y avait mon père au premier rang qui est le personnage principal de Deux étrangers, le roman primé, et c'était comme si on me disait que j'avais eu raison de faire ce livre, qu'une réconciliation était possible, alors que durant toute la période d'écriture, je m'étais répétée qu'après cette publication, je ne le verrais plus, qu'on ne pouvait écrire un tel livre qu'après la mort de ses parents. Le prix Orange, parce qu'il a été donné à celui-là de mes livres, marque la fin de ma guerre familiale.

Depuis, j'ai écrit trois films - 24 jours  d'Alexandre Arcady ( adapté de mon récit sur la mort d'Ilan Halimi, sorti en 2014 sur les écrans); Le ciel attendra de Marie-Castille Mention-Schaar (sorti en 2016), et Ils sont partout d'Yvan Attal ( 2016). J'ai publié également deux autres romans, Un homme dangereux, en septembre 2015 et Je vous sauverai tous paru en janvier 2017 que j'accompagne maintenant à l'étranger puisqu'il a été traduit en suédois, italien, espagnol, etc...

Mon prochain roman, Vivre ensemble,  paraîtra à la rentrée chez Stock. »

 

Anne-Sophie Thuard est responsable de la grande librairie Thuard au Mans.

Elle a fait partie du jury pendant trois années successives, mais se souvient de ses débuts pour le Prix Orange du Livre 2011 qui récompensait David Thomas.

 

J’ai participé trois fois au jury du Prix Orange du Livre. La première fois, c’était pour l’édition qui a récompensé David Thomas en 2011. J’en garde un excellent souvenir. Sans doute parce que l’enthousiasme et la qualité d’analyse des autres jurés m’avaient impressionnée. Qu’ils soient auteurs, libraires ou lecteurs, ils avaient un très bon niveau de lecture. La sélection des jurés est très pertinente, l’organisation du prix est impeccable et ça compte beaucoup. 

 

Car on avait un sacré travail à fournir ! Pour moi c’était un énorme investissement en parallèle avec la librairie, ainsi que la préparation d’auteurs que je reçois, etc. C’était donc lourd mais je garde en souvenir surtout le plaisir. Et je n’oublierai jamais la présence solaire et joyeuse d’Erik Orsenna. Il marquait de l’intérêt pour chacun, menait les débats avec une énergie positive. A la fin de chaque séance, il prenait un petit temps pour nous faire un peu parler de nous. 
Je me souviens avoir voté pour Les Heures silencieuses de Gaëlle Josse, qui n’a finalement pas été sélectionnée mais j’adorais le livre de David Thomas, ce qui est un heureux hasard ! J’étais contente d’une mise en lumière légitime et méritée pour cet auteur discret.

 

Propos recueillis par Karine Papillaud

 

 

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