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Il y a des jours où j'aimerai aussi tirer ma révérence à moi,
avec le sentiment d'avoir fait de mon mieux pour mes 3 enfants, mes ami(e)s, mes amours et mes em.... !!!
Jean-Michel, aucun soucis pour le tutoiement, je déteste le vouvoiement, ça me fait me sentir vieille loool
Sinon voilà ma seconde participation à ce sujet, c'est une chanson d'une artiste géniale (qu'on a pu voir dans "The Voice 2" et que j'adore depuis longtemps), cette chanson, c'est un peu ma bible du moment, quand je vais mal, je l'écoute et ça me rebooste.
Elle s'intitule "Qui d'autre que moi" et l'artiste est Victoria Petrosillo :
"Je laisse derrière moi l'empreinte de mes pas
Je sens que j'avance et que je saisis ma chance
J'esquive les regards et les préjugés
Et le monde me tend les bras comme s'il n'attendait que moi
Mais je ne sais pas où je vais
Ni de quoi demain sera fait
J'vais pas rester à d'mander l'heure
A ces gens, ces envieux qui me jugent et condamnent mes erreurs
Qui d'autre que moi peut décider de ma destinée
De ce que seront ma vie, tous les chemins que je dois tracer
Qui d'autre que moi peut se risquer de me retenir
De vivre ma vie, d'être libre, de m'aventurer sans réfléchir
Pas le temps, moi je veux aller de l'avant
Je veux tracer ma route, me relever coûte que coûte
Parfois s'il m'arrive de douter de moi
Je relève le menton et je regarde vers l'horizon
Mais je ne sais pas où je vais
Ni de quoi demain sera fait
J'vais pas rester à d'mander l'heure
A ces gens, ces envieux qui me jugent et condamnent mes erreurs
Qui d'autre que moi peut décider de ma destinée
De ce que seront ma vie, tous les chemins que je dois tracer
Qui d'autre que moi peut se risquer de me retenir
De vivre ma vie, d'être libre, de m'aventurer sans réfléchir
Je veux croire que tout est possible
Qu'importe l'argent, le sang, les bibles
Et vivre sans baisser les yeux sur c'que je suis et c'que je veux
Je veux marcher le regard fier, renverser toutes les barrières
Sans regretter d'être moi-même, qu'importe les anathèmes
Qui d'autre que moi peut décider de ma destinée
De ce que seront ma vie, tous les chemins que je dois tracer
Qui d'autre que moi peut se risquer de me retenir
De vivre ma vie, d'être libre, de m'aventurer sans réfléchir"
Bonjour tout le monde,
Des chansons que j'écoute et qui me touche ou me font rêver il y en a beaucoup, beaucoup trop pour tout partager ici, alors je ne choisis que celles qui me parle à ce moment précis de ma vie, peut être que dans 3, 6 ou 12 mois elles seront juste de belles chansons mais aujourd'hui elles me correspondent.
Amitiés et bises.
Christelle
Parler à mon père (Céline Dion 2012)
Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie ou est ma place
Et garder l'or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret
Je voudrais passer l'océan, croiser le vol d'un goéland
Penser à tout ce que j'ai vu ou bien aller vers l'inconnu
Je voudrais décrocher la lune, je voudrai même sauver la terre
Mais avant tout je voudrais parler à mon père
Parler à mon père...
Je voudrais choisir un bateau
Pas le plus grand ni le plus beau
Je le remplirais des images
Et des parfums de mes voyages
Je voudrais freiner pour m'assoir
Trouver au creux de ma mémoire
Des voix de ceux qui m'ont appris
Qu’il n'y a pas de rêve interdit
Je voudrais trouver les couleurs, des tableaux que j'ai dans le cœur
De ce décor aux lignes pures, où je vous voie et me rassure,
Je voudrais décrocher la lune, je voudrais même sauver la terre,
Mais avant tout,
Je voudrais parler à mon père..
Je voudrais parler à mon père..
Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie, où est ma place
Et garder l'or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret
Je voudrais partir avec toi
Je voudrais rêver avec toi
Toujours chercher l'inaccessible
Toujours espérer l'impossible
Je voudrais décrocher la lune,
Et pourquoi pas sauver la terre,
Mais avant tout, je voudrais parler à mon père
Parler à mon père..
Je voudrais parler à mon père
Parler à mon père..
Si seulement je pouvais lui manquer (Calogéro 2004)
Il suffirait simplement
Qu’il m’appelle/Qu'il m'appelle
D'où vient ma vie/Certainement pas du ciel
Lui raconter mon enfance
Son absence/Tous les jours
Comment briser le silence/Qui l'entoure
Aussi vrai que de loin
Je lui parle/J'apprends tout seul
A faire mes armes
Aussi vrai qu'j'arrête pas/D'y penser
Si seulement/Je pouvait lui manquer
Est-ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour/N'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement/Je pouvais lui manquer
Je vous dirais simplement
Qu'à part ça/Tout va bien
A part d'un père /Je ne manque de rien
Je vis dans un autre monde
J m'accroche tous les jours
Je briserai le silence/Qui m'entoure
Aussi vrai que de loin
Je lui parle/J'apprends tout seul
A faire mes armes
Aussi vrai qu'j'arrête pas/D'y penser
Si seulement/Je pouvait lui manquer
Est-ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour/N'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement/Je pouvais lui manquer
Est-ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour/N'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement/Je pouvais lui manquer
Grosses et merci à Séverine, Christelle et Ludivine.
Les textes de Zaz au-delà de la musique très enjouée me transportent et je les écoute en boucle en ce moment.
Je vous propose aujourd'hui ces paroles étonnantes où l'on semble entraîné dans une mortelle randonnée qui permet de faire le point de l'essentiel de sa vie :
"...Je gravis la montagne comme je gravis ma vie, Tous ces regards croisés si je les ai compris, J'ai pourtant vu 1000 fois et suis encore surprise, De la beauté des êtres qui m'ont fait lâcher prise..."
Chanson "La lessive" de Zaz
On gravit des sommets dans nos vies dans nos cœurs
Cet amour infini, mélange de douleur
Mais partager l'instant du bonheur
On garde ancré en soi comme pour lui rendre honneur
Je gravis la montagne comme je gravis ma vie
Tous ces regards croisés si je les ai compris
J'ai pourtant vu 1000 fois et suis encore surprise
De la beauté des êtres qui m'ont fait lâcher prise
C'est la beauté sans mot qui transforme un instant,
A genoux dans la glace, laissant faire ce qui doit,
Je garde en moi le chaud, la saveur du présent
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi
Ils vivent leur ascension, grimpent et bravent leur peur
Il n'y a nulle prison que celle que l'on se crée au cœur
Je prend note et leçon dans ces vives lueurs
La lune me regarde, ne pas mourir avant l'heure
Je garde précieusement l’expérience dans ma chaire
Revenir au quotidien lui non plu ordinaire
Dans les pages d'un bouquin ces phrases qui me décrivent
Tout se termine et prend fin après l'extase la lessive
C'est la beauté sans mot qui transforme un instant
A genoux dans la glace laissant faire ce qui doit
Je garde en moi le chaud, la saveur du présent
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi
Portée dans ma tête jusqu'à mon sac à dos
Les petites tempêtes me poussent vers le haut
Le froid que je respire, je sens que je m'allège
Je n'ai rien vu venir les deux pieds dans la neige
Et puis c'est plus facile, et un pas après l'autre
Si je marche tranquille, si je suis quelqu'un d'autre
J'aurai toute ma vie laissant faire ce qui doit
De ce qu'on a gravit qui fut vous qui fut moi
C'est la beauté sans mot qui transforme un instant,
A genoux dans la glace, laissant faire ce qui doit,
Je garde en moi le chaud, la saveur du présent
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi
C'est la beauté sans mot qui transforme un instant,
A genoux dans la glace, laissant faire ce qui doit,
Je garde en moi le chaud, la saveur du présent
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi.
Bon, allez un petit cadeau :
http://www.youtube.com/watch?v=orDR4JA91F4
Et en prime des photos qui s'égrainent de ses nombreux films et de ses partenaires autour de lui.
Je retiendrai cette phrase simple et très belle.
"Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau !!!"
Amitiés
JM
Bonsoir J. Michel, Christelle, Séverine, Ludivine, Philippe , Muriel et Mimi...
Un beau texte parmi tant d'autres de Jacques Brel qui a laissé un vide immense en partant vers les étoiles.
Ces gens-là :
D’abord, d’abord, y a l’aîné
Lui qui est comme un melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qu´y boit
Tellement qu´il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n´en peut plus
Lui qui est complètement cuit
Et qui s´prend pour le roi
Qui se saoule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu´on retrouve matin
Dans l´église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l´œil qui divague
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas, on prie
Et puis, y a l´autre
Des carottes dans les cheveux
Qu´a jamais vu un peigne
Qu´est méchant comme une teigne
Même qu´il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d´une autre ville
Et que c´est pas fini
Qui fait ses p´tites affaires
Avec son p´tit chapeau
Avec son p´tit manteau
Avec sa p´tite auto
Qu´aimerait bien avoir l´air
Mais qui a pas l´air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on n´a pas le sou
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´vit pas, Monsieur
On n´vit pas, on triche
Et puis, il y a les autres
La mère qui ne dit rien
Ou bien n´importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d´apôtre
Et dans son cadre en bois
Y a la moustache du père
Qui est mort d´une glissade
Et qui r´garde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands flchss
Et ça fait des grands flchss
Et puis y a la toute vieille
Qu´en finit pas d´vibrer
Et qu´on attend qu´elle crève
Vu qu´c´est elle qu´a l´oseille
Et qu´on n´écoute même pas
C´que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´cause pas, Monsieur
On n´cause pas, on compte
Et puis et puis
Et puis il y a Frida
Qui est belle comme un soleil
Et qui m´aime pareil
Que moi j´aime Frida
Même qu´on se dit souvent
Qu´on aura une maison
Avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs
Et qu´on vivra dedans
Et qu´il fera bon y être
Et que si c´est pas sûr
C´est quand même peut-être
Parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les autres ils disent comme ça
Qu´elle est trop belle pour moi
Que je suis tout juste bon
A égorger les chats
J´ai jamais tué de chats
Ou alors y a longtemps
Ou bien j´ai oublié
Ou ils sentaient pas bon
Enfin ils ne veulent pas
Parfois quand on se voit
Semblant que c´est pas exprès
Avec ses yeux mouillants
Elle dit qu´elle partira
Elle dit qu´elle me suivra
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
Alors moi je la crois, Monsieur
Pour un instant
Pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là
Monsieur, on ne s´en va pas
On ne s´en va pas, Monsieur
On ne s´en va pas
Mais il est tard, Monsieur
Il faut que je rentre chez moi.
Pendant que je lis, j'entends Jacques chanter, son interprétation était magistrale.
Bonjour à tous les fidèles, et merci une nouvelle fois à Jean-Mihel pour cette chronique passionnante. Je partagerai bien avec vous les paroles de "Savoir aimer" , qui recèle pour moi de précieux enseignements de vie...
Savoir sourire,
À une inconnue qui passe,
N'en garder aucune trace,
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour,
Ni égard, ni grand amour,
Pas même l'espoir d'être aimé,
Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s'en aller.
Savoir attendre,
Goûter à ce plein bonheur
Qu'on vous donne comme par erreur,
Tant on ne l'attendait plus.
Se voir y croire
pour tromper la peur du vide
Ancrée comme autant de rides
Qui ternissent les miroirs
Savoir souffrir
En silence, sans murmure,
Ni défense ni armure
Souffrir à vouloir mourir
Et se relever
Comme on renaît de ses cendres,
Avec tant d'amour à revendre
Qu'on tire un trait sur le passé.
Apprendre à rêver
À rêver pour deux,
Rien qu'en fermant les yeux,
Et savoir donner
Donner sans rature
Ni demi-mesure
Apprendre à rester.
Vouloir jusqu'au bout
Rester malgré tout,
Apprendre à aimer,
Et s'en aller,
Et s'en aller...
Amitiés à vous tous Jean-Michel, Nina, Christelle, Séverine, Ludivice, Philippe, Muriel , Mimi et merci pour vos excellents choix. Et pour reprendre les mots des pétillants grenoblois de Sinsemilia je vous souhaite "Tout le bonheur du monde" !
Messages : 2407
Le 15/10/2013 à 16h37
Il y a des jours où j'aimerai aussi tirer ma révérence à moi,
avec le sentiment d'avoir fait de mon mieux pour mes 3 enfants, mes ami(e)s, mes amours et mes em.... !!!
Amitiés et grosse bises
JM
Messages : 86
Le 16/10/2013 à 00h34
Jean-Michel, aucun soucis pour le tutoiement, je déteste le vouvoiement, ça me fait me sentir vieille loool
Sinon voilà ma seconde participation à ce sujet, c'est une chanson d'une artiste géniale (qu'on a pu voir dans "The Voice 2" et que j'adore depuis longtemps), cette chanson, c'est un peu ma bible du moment, quand je vais mal, je l'écoute et ça me rebooste.
Elle s'intitule "Qui d'autre que moi" et l'artiste est Victoria Petrosillo :
"Je laisse derrière moi l'empreinte de mes pas
Je sens que j'avance et que je saisis ma chance
J'esquive les regards et les préjugés
Et le monde me tend les bras comme s'il n'attendait que moi
Mais je ne sais pas où je vais
Ni de quoi demain sera fait
J'vais pas rester à d'mander l'heure
A ces gens, ces envieux qui me jugent et condamnent mes erreurs
Qui d'autre que moi peut décider de ma destinée
De ce que seront ma vie, tous les chemins que je dois tracer
Qui d'autre que moi peut se risquer de me retenir
De vivre ma vie, d'être libre, de m'aventurer sans réfléchir
Pas le temps, moi je veux aller de l'avant
Je veux tracer ma route, me relever coûte que coûte
Parfois s'il m'arrive de douter de moi
Je relève le menton et je regarde vers l'horizon
Mais je ne sais pas où je vais
Ni de quoi demain sera fait
J'vais pas rester à d'mander l'heure
A ces gens, ces envieux qui me jugent et condamnent mes erreurs
Qui d'autre que moi peut décider de ma destinée
De ce que seront ma vie, tous les chemins que je dois tracer
Qui d'autre que moi peut se risquer de me retenir
De vivre ma vie, d'être libre, de m'aventurer sans réfléchir
Je veux croire que tout est possible
Qu'importe l'argent, le sang, les bibles
Et vivre sans baisser les yeux sur c'que je suis et c'que je veux
Je veux marcher le regard fier, renverser toutes les barrières
Sans regretter d'être moi-même, qu'importe les anathèmes
Qui d'autre que moi peut décider de ma destinée
De ce que seront ma vie, tous les chemins que je dois tracer
Qui d'autre que moi peut se risquer de me retenir
De vivre ma vie, d'être libre, de m'aventurer sans réfléchir"
Voilou en espérant que ça vous plaise ;)
Bisousss
Messages : 847
Le 16/10/2013 à 10h00
Des chansons que j'écoute et qui me touche ou me font rêver il y en a beaucoup, beaucoup trop pour tout partager ici, alors je ne choisis que celles qui me parle à ce moment précis de ma vie, peut être que dans 3, 6 ou 12 mois elles seront juste de belles chansons mais aujourd'hui elles me correspondent.
Amitiés et bises.
Christelle
Parler à mon père (Céline Dion 2012)
Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie ou est ma place
Et garder l'or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret
Je voudrais passer l'océan, croiser le vol d'un goéland
Penser à tout ce que j'ai vu ou bien aller vers l'inconnu
Je voudrais décrocher la lune, je voudrai même sauver la terre
Mais avant tout je voudrais parler à mon père
Parler à mon père...
Je voudrais choisir un bateau
Pas le plus grand ni le plus beau
Je le remplirais des images
Et des parfums de mes voyages
Je voudrais freiner pour m'assoir
Trouver au creux de ma mémoire
Des voix de ceux qui m'ont appris
Qu’il n'y a pas de rêve interdit
Je voudrais trouver les couleurs, des tableaux que j'ai dans le cœur
De ce décor aux lignes pures, où je vous voie et me rassure,
Je voudrais décrocher la lune, je voudrais même sauver la terre,
Mais avant tout,
Je voudrais parler à mon père..
Je voudrais parler à mon père..
Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie, où est ma place
Et garder l'or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret
Je voudrais partir avec toi
Je voudrais rêver avec toi
Toujours chercher l'inaccessible
Toujours espérer l'impossible
Je voudrais décrocher la lune,
Et pourquoi pas sauver la terre,
Mais avant tout, je voudrais parler à mon père
Parler à mon père..
Je voudrais parler à mon père
Parler à mon père..
Si seulement je pouvais lui manquer (Calogéro 2004)
Il suffirait simplement
Qu’il m’appelle/Qu'il m'appelle
D'où vient ma vie/Certainement pas du ciel
Lui raconter mon enfance
Son absence/Tous les jours
Comment briser le silence/Qui l'entoure
Aussi vrai que de loin
Je lui parle/J'apprends tout seul
A faire mes armes
Aussi vrai qu'j'arrête pas/D'y penser
Si seulement/Je pouvait lui manquer
Est-ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour/N'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement/Je pouvais lui manquer
Je vous dirais simplement
Qu'à part ça/Tout va bien
A part d'un père /Je ne manque de rien
Je vis dans un autre monde
J m'accroche tous les jours
Je briserai le silence/Qui m'entoure
Aussi vrai que de loin
Je lui parle/J'apprends tout seul
A faire mes armes
Aussi vrai qu'j'arrête pas/D'y penser
Si seulement/Je pouvait lui manquer
Est-ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour/N'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement/Je pouvais lui manquer
Est-ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour/N'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement/Je pouvais lui manquer
Messages : 307
Le 16/10/2013 à 12h18
Le grand des grands, qui me donne la chair de poule : Jacques Brel !
"Quand on a que l'amour" (source Lyrics-Copy)
Quand on n´a que l´amour
A s´offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu´est notre grand amour
Quand on n´a que l´amour
Mon amour toi et moi
Pour qu´éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on n´a que l´amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d´y croire toujours
Quand on n´a que l´amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on n´a que l´amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on n´a que l´amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on n´a que l´amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on n´a que l´amour
A offrir à ceux-là
Dont l´unique combat
Est de chercher le jour
Quand on n´a que l´amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour
Quand on n´a que l´amour
Pour parler aux canons
Et rien qu´une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d´aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier
Mes amitiés à tous
(De grosses grosses bises à JM et Christelle)
Messages : 2407
Le 18/10/2013 à 14h08
Les textes de Zaz au-delà de la musique très enjouée me transportent et je les écoute en boucle en ce moment.
Je vous propose aujourd'hui ces paroles étonnantes où l'on semble entraîné dans une mortelle randonnée qui permet de faire le point de l'essentiel de sa vie :
"...Je gravis la montagne comme je gravis ma vie, Tous ces regards croisés si je les ai compris, J'ai pourtant vu 1000 fois et suis encore surprise, De la beauté des êtres qui m'ont fait lâcher prise..."
Chanson "La lessive" de Zaz
On gravit des sommets dans nos vies dans nos cœurs
Cet amour infini, mélange de douleur
Mais partager l'instant du bonheur
On garde ancré en soi comme pour lui rendre honneur
Je gravis la montagne comme je gravis ma vie
Tous ces regards croisés si je les ai compris
J'ai pourtant vu 1000 fois et suis encore surprise
De la beauté des êtres qui m'ont fait lâcher prise
C'est la beauté sans mot qui transforme un instant,
A genoux dans la glace, laissant faire ce qui doit,
Je garde en moi le chaud, la saveur du présent
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi
Ils vivent leur ascension, grimpent et bravent leur peur
Il n'y a nulle prison que celle que l'on se crée au cœur
Je prend note et leçon dans ces vives lueurs
La lune me regarde, ne pas mourir avant l'heure
Je garde précieusement l’expérience dans ma chaire
Revenir au quotidien lui non plu ordinaire
Dans les pages d'un bouquin ces phrases qui me décrivent
Tout se termine et prend fin après l'extase la lessive
C'est la beauté sans mot qui transforme un instant
A genoux dans la glace laissant faire ce qui doit
Je garde en moi le chaud, la saveur du présent
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi
Portée dans ma tête jusqu'à mon sac à dos
Les petites tempêtes me poussent vers le haut
Le froid que je respire, je sens que je m'allège
Je n'ai rien vu venir les deux pieds dans la neige
Et puis c'est plus facile, et un pas après l'autre
Si je marche tranquille, si je suis quelqu'un d'autre
J'aurai toute ma vie laissant faire ce qui doit
De ce qu'on a gravit qui fut vous qui fut moi
C'est la beauté sans mot qui transforme un instant,
A genoux dans la glace, laissant faire ce qui doit,
Je garde en moi le chaud, la saveur du présent
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi
C'est la beauté sans mot qui transforme un instant,
A genoux dans la glace, laissant faire ce qui doit,
Je garde en moi le chaud, la saveur du présent
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi.
Bises & Amitiés
JM
Messages : 2407
Le 19/10/2013 à 17h59
Bon, allez un petit cadeau :
http://www.youtube.com/watch?v=orDR4JA91F4
Et en prime des photos qui s'égrainent de ses nombreux films et de ses partenaires autour de lui.
Je retiendrai cette phrase simple et très belle.
"Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau !!!"
Amitiés
JM
Messages : 669
Le 19/10/2013 à 19h21
Un beau texte parmi tant d'autres de Jacques Brel qui a laissé un vide immense en partant vers les étoiles.
Ces gens-là :
D’abord, d’abord, y a l’aîné
Lui qui est comme un melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qu´y boit
Tellement qu´il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n´en peut plus
Lui qui est complètement cuit
Et qui s´prend pour le roi
Qui se saoule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu´on retrouve matin
Dans l´église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l´œil qui divague
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas, on prie
Et puis, y a l´autre
Des carottes dans les cheveux
Qu´a jamais vu un peigne
Qu´est méchant comme une teigne
Même qu´il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d´une autre ville
Et que c´est pas fini
Qui fait ses p´tites affaires
Avec son p´tit chapeau
Avec son p´tit manteau
Avec sa p´tite auto
Qu´aimerait bien avoir l´air
Mais qui a pas l´air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on n´a pas le sou
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´vit pas, Monsieur
On n´vit pas, on triche
Et puis, il y a les autres
La mère qui ne dit rien
Ou bien n´importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d´apôtre
Et dans son cadre en bois
Y a la moustache du père
Qui est mort d´une glissade
Et qui r´garde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands flchss
Et ça fait des grands flchss
Et puis y a la toute vieille
Qu´en finit pas d´vibrer
Et qu´on attend qu´elle crève
Vu qu´c´est elle qu´a l´oseille
Et qu´on n´écoute même pas
C´que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´cause pas, Monsieur
On n´cause pas, on compte
Et puis et puis
Et puis il y a Frida
Qui est belle comme un soleil
Et qui m´aime pareil
Que moi j´aime Frida
Même qu´on se dit souvent
Qu´on aura une maison
Avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs
Et qu´on vivra dedans
Et qu´il fera bon y être
Et que si c´est pas sûr
C´est quand même peut-être
Parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les autres ils disent comme ça
Qu´elle est trop belle pour moi
Que je suis tout juste bon
A égorger les chats
J´ai jamais tué de chats
Ou alors y a longtemps
Ou bien j´ai oublié
Ou ils sentaient pas bon
Enfin ils ne veulent pas
Parfois quand on se voit
Semblant que c´est pas exprès
Avec ses yeux mouillants
Elle dit qu´elle partira
Elle dit qu´elle me suivra
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
Alors moi je la crois, Monsieur
Pour un instant
Pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là
Monsieur, on ne s´en va pas
On ne s´en va pas, Monsieur
On ne s´en va pas
Mais il est tard, Monsieur
Il faut que je rentre chez moi.
Pendant que je lis, j'entends Jacques chanter, son interprétation était magistrale.
Amitiés, Nina
Messages : 2407
Le 19/10/2013 à 19h46
Cette chanson (que j'entends également) est pleine de ces caricatures, de ces personnages à la Zola, Hugo ou Dumas.
Allez régales-toi avec un simple harpe pour accompagner ...
http://youtu.be/NfwW76JzVQI
Grosses Bises
JM
Messages : 669
Le 20/10/2013 à 10h11
Bon dimanche, bises. Nina
Messages : 403
Le 20/10/2013 à 12h18
Savoir sourire,
À une inconnue qui passe,
N'en garder aucune trace,
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour,
Ni égard, ni grand amour,
Pas même l'espoir d'être aimé,
Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s'en aller.
Savoir attendre,
Goûter à ce plein bonheur
Qu'on vous donne comme par erreur,
Tant on ne l'attendait plus.
Se voir y croire
pour tromper la peur du vide
Ancrée comme autant de rides
Qui ternissent les miroirs
Savoir souffrir
En silence, sans murmure,
Ni défense ni armure
Souffrir à vouloir mourir
Et se relever
Comme on renaît de ses cendres,
Avec tant d'amour à revendre
Qu'on tire un trait sur le passé.
Apprendre à rêver
À rêver pour deux,
Rien qu'en fermant les yeux,
Et savoir donner
Donner sans rature
Ni demi-mesure
Apprendre à rester.
Vouloir jusqu'au bout
Rester malgré tout,
Apprendre à aimer,
Et s'en aller,
Et s'en aller...
Amitiés à vous tous Jean-Michel, Nina, Christelle, Séverine, Ludivice, Philippe, Muriel , Mimi et merci pour vos excellents choix. Et pour reprendre les mots des pétillants grenoblois de Sinsemilia je vous souhaite "Tout le bonheur du monde" !