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Promouvoir mes romans: me faire connaitre

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  • Je constate que nous sommes tres nombreux à nous retrouver dans le même cas. ON écrit car on aime " jouer "avec la langue française, ce qui est mon cas, ou bien décrire en mots les idées que l'on développe en esprit, se faire en quelque sorte son cinéma. Le plaisir de transformer son imagination en un bien concret transmissible à d'autres. Quelqu'en soit la raison, c'est s'apporter une satisfaction légitime.
    Mon constat est en fait de réaliser que nous représentons une force car nous sommes nombreux. Le problème serait de développer une idée pour faire en sorte que cette force puisse s'exprimer sous une forme ou une autre, adopter une stratégie d'action qui, par sa puissance du nombre de participants, puisse s'imposer et s'insérer dans le paysage de la culture, des loisirs. Tout est là. Il faut y réfléchir tous ensemble . Il faut initier un nouveau domaine, ce doit être possible, tout est possible. Apportons, cgacun de nous, une idée, essayons de construire un puzzle avec.
  • C'était une intervention de Nestor. nestorbarth1@gmail.com.
  • La force serait d'être représentés par une maison d'édition digne de ce nom... mais ça... c'est chez les bisounours. Dans notre monde actuel, tout est régi par l'argent. La culture, le plaisir, le partage, sont des notions qui sont solubles dans l'océan du profit...
    J'ai arrêté de rêver. Je continue d'écrire pour ceux que ça intéresse. Les autres... qu'ils apprennent à nager, peut-être ?
  • Bonjour Krystine,
    Je crois que nous ne manquons pas de maisons d'édition dignes de ce nom. Peut-être manquons-nous un peu de lecteurs, ou de lecteurs argentés... mais ceci est une autre histoire. Et ce n'est pas notre monde actuel qui est régi par l'argent. Le monde est depuis longtemps régi par l'argent, et j'espère que cela durera, car c'est mieux que par la force brute, la seule alternative qui se soit jusqu'ici manifestée efficacement. Je préfère avoir affaire à un commerçant qui discute qu'à un malandrin, un chef de bande ou un fanatique qui distribuent des coups de bâton. Le monde de l'argent est simple: soit vous disposez d'un talent de grande valeur aux yeux des autres, et il vous offrira un pont d'or, soit ce que vous offrez plait moyennement et vous obtiendrez des clopinettes. Cela peut paraître dur, mais je crains que les alternatives soient pires...
    PS: pour les bizounours, restent les sites de publication gratuite en ligne...
  • Je suis d'accord avec Nestor sur le principe.

    Mais je crois que nous devrions préalablement nous poser quelques questions.

    La première est pourquoi les maisons d'édition fonctionnent-elles TOUTES sensiblement de la même manière ?
    Ce n'est pas la recherche du profit qui me dérange mais le façonnement de l'opinion. On indique plus ou moins au lecteur ce qu'il est bien de lire et ce qu'il doit en penser alors qu'un éditeur devrait, me semble-t-il, solliciter l'avis des lecteurs quant à ce qu'ils aiment. D'où une certaine standardisation de la production (ouvrages construits selon un même schéma, prédominance d'un même style, sujets récurrents).

    La seconde, c'est la sélection. Trop de produit tue le produit. Il faut une sélection mais celle-ci devrait sans doute se faire selon d'autres critères. De bons livres sont noyés dans le marécage de l'auto-édition. A l'inverse, on voit publier des ouvrages très moyens simplement parce que leur auteur a déjà une certaine notoriété.

    La troisième, ce sont les moyens à utiliser.

    Au plaisir de vous lire, les uns et les autres.
  • Je suis d'accord avec Nestor sur le principe.

    Mais je crois que nous devrions préalablement nous poser quelques questions.

    La première est pourquoi les maisons d'édition fonctionnent-elles TOUTES sensiblement de la même manière ?
    Ce n'est pas la recherche du profit qui me dérange mais le façonnement de l'opinion. On indique plus ou moins au lecteur ce qu'il est bien de lire et ce qu'il doit en penser alors qu'un éditeur devrait, me semble-t-il, solliciter l'avis des lecteurs quant à ce qu'ils aiment. D'où une certaine standardisation de la production (ouvrages construits selon un même schéma, prédominance d'un même style, sujets récurrents).

    La seconde, c'est la sélection. Trop de produit tue le produit. Il faut une sélection mais celle-ci devrait sans doute se faire selon d'autres critères. De bons livres sont noyés dans le marécage de l'auto-édition. A l'inverse, on voit publier des ouvrages très moyens simplement parce que leur auteur a déjà une certaine notoriété.

    La troisième, ce sont les moyens à utiliser.

    Au plaisir de vous lire, les uns et les autres.
  • Bonjour Michele,
    La plupart des maisons d'édition fonctionnent selon le même principe, non seulement en France, mais probablement dans le monde entier (en tous cas, à coup sûr, France, USA, UK, Chine): comités de lecture, éditeurs, agents littéraires... on les retrouve partout, avec des variantes culturelles. Je crains que cela n'indique simplement que certains ont testé d'autres méthodes, n'en ont pas été satisfaits et sont revenus au schéma classique..
    En ce qui concerne la renommée et lechoix des livres, certaines maisons d'édition anonymisent volontairement les manuscrits soumis aux comités de lecture afin de lutter contre ce biais supposé. Je ne suis pas certain que ce biais constitue d'ailleurs une prime à l'auteur connu. Un roman moyen d'un auteur connu peut obtenir une meilleure note d'un comité qui ignore qui est l'auteur. Reste, bien sûr, la décision de l'éditeur qui désire une "écurie" d'auteurs à succès. Il préférera "pousser" un écrivain qui a déjà sorti deux best sellers qu'un inconnu. C'est humain, même si ce n'est pas totalement logique d'un point de vue qualité de l'oeuvre. Créer et promouvoir un nom coûte cher.
    Cordialement.
  • la réflexion que j'ai faite, à savoir la puissance que représente le nombre important d'auteurs non édités et qui le souhaitent, a permis de soulever quelques remarques + Krystine, Azivance, Michèle. Merci à vous toutes. L'éditeur, certes, est le point central. Il dispose de la technique nécessaire à la réalisation d'un livre. La mise en page, les photos, les corrections, l'impression, etc... J'ai une petite idée, elle vaut ce qu'elle vaut. Je la porte à votre jugement, avant de développer plus loin.
    Nous sommes 10, 20 30 ou plus, intéressés fortement par l'essai suivant :
    - proposer une nouvelle, un roman court (pléonasme)
    - nous cotisons, chacun de nous, à tous les frais de l'éditeur, la somme totale étant partagée par le nombre de cotisants.
    - l'éditeur édite un seul livre reprenant les textes sélectionnés. par son comité de lecture.
    Supposons que 20 d'entre nous propose son texte à l'éditeur qui aurait accepter. 10 auteurs sont retenus. .10 autres rejetés pour des raisons bien précises. Pour ces 10 ci, il y a possibilité d' adresser un autre texte dans le cadre d'une nouvelle édition pour réaliser un autre livre, sans avoir à payer sa dîme, déjà versée. Il y a un certain risque ,certes, c'est le charme de l'opération.
    Alors qu'en pense t-on?
  • ça s'appelle de l'édition à compte d'auteur, cher ami ! J'ai déjà donné ! D'abord chez Edilivre qui ne m'a jamais versé un centime (alors que je savais qu'on avait acheté mon livre) et ensuite chez un autre, Editions Thot. Même combat, même punition ! Correction aléatoire, impression fantaisiste, aucune communication... ça m'a coûté un bras pour un résultat désastreux.

    Mon éditeur actuel, beaucoup plus sérieux, ne fournit que très peu de communication. Il fait de son mieux mais d'après lui c'est à l'auteur de défendre son "oeuvre". Moui... il y a des limites quand même. Je n'ai pas les entrées auprès des médias et les séances de dédicace en salon ne sont vraiment pas rémunératrices. Entre les frais de déplacement, la location du stand, le repas, j'en suis généralement de ma poche. Quant aux libraires, ils sont très, très frileux.

    Dans ces conditions, comment arriver à percer ? J'en arrive régulièrement à douter, à me dire que beaucoup d'autres écrivent dont certains beaucoup mieux que moi. Donc, pendant un temps, je me recroqueville, je retourne au fond de ma grotte méditer sur l'existence. Et puis, je finis toujours pas être gagnée par le démon de l'écriture qui me secoue de ma torpeur, me jette sur mon clavier où je retrouve le goût de vivre. Car, avant tout, l'écriture pour moi c'est un moyen de survivre. C'est mon épée, mon armure, ma seule foi, ma lumière.

    Heureusement qu'autour de moi il y a des gens qui m'aiment, qui le montrent et me le prouvent, sinon je crois bien que je resterai au fond de ma grotte pour toujours. Heureusement que, moi aussi, je les aime.

    ET POUR LEUR PROUVER, JE RESTE CHEZ MOI ! ! ! !
  • Bonjour à tous et particulièrement à vous Krystine chez qui je sens de l'amertume, probablement un sentiment d'injustice, et à vous, Nestor, qui voulez faire bouger les choses même si vous ne savez pas très bien comment.

    Si, par le passé, des gens n'avaient pas considéré que tout n'était pas acquis, que l'on pouvait faire autrement, rien n'aurait progressé.

    Dans mon métier, je vois aujourd'hui mises en place des choses que je considérais valables il y a plus de trente ans, alors que la plupart les voyait alors comme inadmissibles et contraires à l'esprit même de la profession.

    Partout, il y a des pratiques qui sont rationnellement justifiées et d'autres qui ne sont que le fruit du conservatisme. C'est là dessus qu'il faut réfléchir.

    Personnellement, je ne souscris pas à votre idée, Nestor. Une première raison est que le format "nouvelles" ne me semble pas très porteur. Une seconde vous est donnée par Krystine dont je rejoins le point de vue étayé par l'expérience. Au passage, je crois, Krystine que vous avez beaucoup à nous apprendre.Une troisième, c'est qu'un tel ouvrage sera forcément de qualité très inégale puisque sa composition ne sera dictée que par le hasard des participations à l'entreprise. Une quatrième, c'est que nous n'avons aucunement les connaissances et les contacts d'un éditeur.

    J'ai une autre idée, qui a l'avantage de ne rien coûter qu'un peu de temps. Est-ce que nous ne pourrions pas profiter de ce site pour engager un dialogue privilégié avec un certain nombre d'éditeurs, étudier leur fonctionnement, les blocages, les difficultés et essayer d'instaurer une autre approche, plus égalitaire, plus responsable, plus respectueuse ? Nous sommes avant tout des lecteurs, donc des CLIENTS, donc ce qui en définitive les fait vivre...

    C'est bien de toujours invoquer le profit, les coûts de promotion mais si l'on veut fonctionner comme une entreprise, on peut aussi évoquer les études de marché dont personne n'a parlé.Le livre est traité comme un produit de consommation à certains égards mais pas à d'autres. Si vous voulez bien réfléchir à cela et noter les différences ...

    La difficulté que tout le monde rencontre, je pense, éditeurs et auteurs (vos dires, Krystine, sont révélateurs) c'est la communication. C'est là dessus qu'il faut trouver autre chose.

    Bien cordialement

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