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Interview de Victoria MARTIN sur Horrible prophétie

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Livre(s) tagué(s) : Horrible prophétie

  • Interview de Victoria MARTIN pour son livre Horrible prophétie sur Gribouille Book média reconnu consacré à la littérature.

    " 2. Parlez nous de votre roman « Horrible Prophétie » et d’où vous est venue l’ idée?

    Horrible prophétie est compliquée. C’est de la dark fantasy avec une héroïne qui devient de plus en plus machiavélique au fil de l’histoire, un peu de dystopie et une petite pointe de thriller. Vous pouvez le lire de plusieurs façons, de quoi ravir pas mal de lecteurs. Il y a le côté fantasy, avec les « créatures », la magie et le personnage antipathique qui devient phare, mais aussi toute une dimension liée au pouvoir et philosophique dans cette nouvelle. D’où la dystopie avec un royaume et ce que ça a comme influence sur le personnage principal Lénora. Il y a également des meurtres, dont la description est éloquente sans entrer dans le gore non plus. Et puis, il y a la prophétie. Elle régente et règne sur l’histoire en quelque sorte. Elle commence, elle est détruite, mais en fait elle existe toujours. C’est une réalité inéluctable, on ne peut pas briser une prophétie, et dès le départ elle avait fixé ses règles et déterminé le destin de Lénora. « Horrible prophétie » est une phrase qui revient souvent comme un refrain, mais également comme un rythme, comme une frayeur à laquelle, quoique l’on fasse, on ne peut y échapper.

    L’idée de cette nouvelle a germé lors d’un concours de nouvelles organisé par mon lycée. Déjà à l’époque, je n’aimais pas les héros de la fantasy traditionnelle, même si, il faut le reconnaître, j’étais fan d’Harry Potter (je le suis toujours!), j’avais cette influence mer, en pleine lecture de Magyk d’Angie Sage et je lisais également Le Prince de Machiavel. Est-ce que cela a joué pour la partie philosophique sur le pouvoir de ma nouvelle? Je ne sais pas, en tout cas, c’est sûrement loin d’être anodin. A l’époque, j’avais un style différent et la musicalité m’intéressait particulièrement. Je l’ai reprise début 2015 en y rajoutant des détails, des scènes et en développant davantage mon personnage Lénora dans sa façon de penser.


    3. vous sentez vous dans la peau de chacun de vos personnages?

    Il est vrai que je n’ai concrètement pas beaucoup de personnages dans Horrible prophétie. Mais Lénora est le personnage le plus développé de par sa psychologie, ses sentiments, et son ressenti. Quand je parle d’un personnage, j’ai besoin d’être dans sa peau, de ressentir ce qu’il ressent, d’éprouver ce qu’il éprouve, de vivre ce qu’il vit. Je trouve que c’est important pour accrocher à un personnage, aussi antipathique soit-il.

    Il y a également le directeur de l’académie de magie, avec qui j’en ai dit un peu sans trop en dire. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais envie de garder le mystère autour de lui. Un « homme » charismatique, extrêmement intelligent, dont il est difficile de mesurer toute la dangerosité.

    Et puis, parmi les personnages importants, nous avons évidemment la bête. Cette bête tue parce qu’elle est sous une sorte d’influence magique qu’est la prophétie, et c’est à cause de cela qu’elle peut être n’importe quelle personne dans le village.Elle créait la peur, le désespoir, la paranoïa et met en place une sorte d’atmosphère pesante, légèrement à la thriller. Mais au fond, le plus dramatique de l’histoire, c’est que, comme Lénora c’est une victime, une victime de plus de la prophétie.

    C’est avec Lénora que j’ai été la plus proche durant mon écriture. Je ne sais si on peut dire que me suis mise dans la peau du personnage, je ne pense pas, parce que le plus dur c’est justement d’imaginer ce personnage. J’ai essayé de faire au mieux pour que le lecteur ait l’impression d’être Lénora, de ressentir ce qu’elle ressent, et j’espère avoir réussi..."

    Retrouvez l'interview complète ici: https://gribouillebookmagazine.wordpress.com/2016/04/05/996/

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