Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Lorsque zola a choisi le mot naturalisme pour définir sa conception du roman, il n'a sans doute pas mesuré à quel point la réception de son oeuvre proprement romanesque allait en souffrir.
Il s'assurait ainsi une célébrité durable dans les manuels d'histoire littéraire et dans la réserve de clichés de la critique au quotidien. mais il dissimulait, et d'abord peut-être à ses propres yeux, la véritable nature de son génie. sans sous-estimer l'originalité et la force doctrinales de son discours théorique et critique, ni l'éclat de ses enquêtes sociales, l'analyse moderne reverse du côté du désir de récit sa fascination pour la pensée de son temps, celle de michelet, de lucas, de taine, elle-même marquée par l'attrait des grands récits de genèse.
Qu'on ne soit pas dupe des raideurs du roman expérimental. zola, tel qu'en lui-même, n'est pas un homme de systèmes et de modèles, mais avant tout un conteur, un peintre, un poète. seul et monumental. le public d'aujourd'hui reconnaît la démesure d'une oeuvre visionnaire aux multiples profondeurs, rythmée par ses prises de vues sur les décors de l'existence humaine, sa scénographie des fièvres et des violences du corps et de l'histoire, ses glissades dans l'étrangeté et le chaos de la vie, ses détraquements du réel sous le poids des mythes immémoriaux.
" le souffle de la passion ", selon les propres mots de zola, partout présent.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Faites votre choix parmi les 20 romans en lice !
Tentez vite votre chance pour gagner l'une des 15 bandes dessinées sélectionnées par le jury
Une interview des auteurs, un défi écriture et des livres à gagner !