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Xénia

Couverture du livre « Xénia » de Gerard Mordillat aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Xenia a vingt-trois ans, mère célibataire, elle galère comme toutes celles qui sont comme elle.
Blandine, sa voisine, la trentaine épanouie, mère d´un grand ado métis, est sa meilleure amie, son unique alliée face aux jours difficiles, aux nuits d´orage.
Quand Xenia se retrouve sans travail,... Voir plus

Xenia a vingt-trois ans, mère célibataire, elle galère comme toutes celles qui sont comme elle.
Blandine, sa voisine, la trentaine épanouie, mère d´un grand ado métis, est sa meilleure amie, son unique alliée face aux jours difficiles, aux nuits d´orage.
Quand Xenia se retrouve sans travail, Blandine réussit à la faire embaucher au supermarché, à ses côtés. Dès lors, l´horizon de Xenia s´éclaircit. Elle trouve l´amour auprès de Gauvain et s´éloigne alors petit à petit de Blandine.Mais un jour tout bascule pour Blandine, menacée de licenciement. C´est alors au tour de Xenia de lui venir en aide.
Les deux jeunes femmes vont faire front ensemble malgré les incompréhensions et les malentendus qui s´étaient installés entre elles...Xenia, c´est une histoire d´amitié, de rébellion, de solidarité.
Xenia, c´est l´histoire de deux femmes, Thelma et Louise en lutte contre la violence de la société, deux héroïnes portées par les élans du coeur.

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Avis (2)

  • Xenia ! Toute la misère sociale, c’est elle !
    Tellement sombre, tellement noir que j’ai failli abandonner plusieurs fois.
    Tout y passe dans cette banlieue sordide : les règlements de comptes, les emplois précaires, le racisme, les envies de suicide, les sans-papiers, les enfants à élever...
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    Xenia ! Toute la misère sociale, c’est elle !
    Tellement sombre, tellement noir que j’ai failli abandonner plusieurs fois.
    Tout y passe dans cette banlieue sordide : les règlements de comptes, les emplois précaires, le racisme, les envies de suicide, les sans-papiers, les enfants à élever seules…….
    C’est présenté comme des scènes de film qui se succèdent.
    Alors il y a Xenia, avec son caractère bien trempé et tous ses malheurs, mais il y a aussi Gauvain, de l’autre côté de la barrière sociale, un banquier quitté par sa femme et qui a des scrupules à abuser ses clients et à exploiter ses employés.
    J’ai eu du mal à adhérer à leur histoire d’amour, tellement peu plausible entre ces deux êtres que tout oppose.
    Ce livre, c’est une satire sociale réaliste et impitoyable
    C’est d’un style très aisé à lire, mais c’est très difficile à supporter, d’autant que tout cela existe réellement.

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  • Gérard Mordillat l’a déjà prouvé à de nombreuses reprises, comme dans Les vivants et les morts, il n’a pas son pareil pour nous plonger dans la vie telle que tant de nos concitoyens la connaissent et dont on parle bien peu.
    Xénia a 23 ans et un bébé, Ryan, qu’elle doit le plus souvent emmener...
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    Gérard Mordillat l’a déjà prouvé à de nombreuses reprises, comme dans Les vivants et les morts, il n’a pas son pareil pour nous plonger dans la vie telle que tant de nos concitoyens la connaissent et dont on parle bien peu.
    Xénia a 23 ans et un bébé, Ryan, qu’elle doit le plus souvent emmener avec elle sur son lieu de travail, dans ces ménages qu’elle fait très tôt le matin ou tard le soir. Travers, patron sans scrupule de la POP (Propre en Ordre Partout), bafoue les lois du travail mais s’en moque. Xénia fait front car les catastrophes s’enchaînent.
    Heureusement, il y a Blandine, sa voisine, mère de Samuel, ado métis, qui souffre beaucoup de perpétuels contrôles d’identité et qui n’arrête pas de lire Malcom X et Frantz Fanon. Avec 700 euros par mois, au mieux, Xénia, se bat pour survivre : « Xénia a des abdominaux solides, des bras et des cuisses musclés par les ménages, c’est sa force, son capital. » Mais « Xénia vit perdue dans un tunnel dont elle ne peut apercevoir l’issue. C’est un oiseau affolé qui court d’un côté, tantôt de l’autre, espérant retrouver l’air libre, la lumière du ciel. »
    Dans sa cité des Proverbes, il y a aussi Aziz et sa mère. Tous sont très solidaires comme ce pauvre garagiste surnommé Biglouche. Au fil des événements, l’auteur dépeint avec justesse tous les problèmes dont souffre notre société : les sans papiers, le monde de la finance, la violence, le racisme ordinaire, l’ouverture des magasins le dimanche et les journées de travail ne respectant même pas un rythme de vie décent.
    Les drames familiaux sont aussi présents dans ce quotidien qui défile et que personne ne maîtrise vraiment. Arrive enfin Gauvain qui va ouvrir d’autres horizons à Xénia qui sait se donner sans retenue. L’intime description des quatre points cardinaux qu’il réalise pour elle, est tout à fait charmante.
    Xénia est un roman très actuel, un véritable document sur notre époque qui se lit d’un trait. Malgré un constat très sombre, Gérard Mordillat ne perd pas tout espoir car, avant d’ouvrir une fenêtre assez optimiste, il montre ce que la lutte commune peut obtenir quand chacun met de côté l’individualisme forcené.

    Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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