Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Se retrouver doublement soupçonné d'être un criminel et un espion soviétique, c'est beaucoup pour un seul homme. Mais Wilt, antihéros moderne de l'Angleterre, réussit toujours à se fourrer dans des situations imparables. Avec la police et la base américaine voisine à ses trousses, il lui faut vite se tirer d'affaire avant que les choses ne tournent (encore) au carnage.
Héritier moderne de Wodehouse et de Waugh, l'ébouriffant Tom Sharpe manie l'humour au coupe-coupe.
Traduit de l'anglais par Henri Loing
Sortant à peine de la lecture de Wilt 2, traduit par Christine Guérin chez 10/18, le choc est rude en lisant la traduction du tome 3 par Henri Loing pour le même éditeur. Un problème récurrent se constate très vite : la concordance des temps et l'utilisation des temps laissent songeur. Pour relater les aventures de Wilt, on passe ici du présent au passé, ou l'inverse sans aucune logique. le traducteur vous fait un paragraphe au passé simple, imparfait, plus-que-parfait, et au paragraphe suivant, qui relate la même action, on passe au présent. C'est comme ça tout au long du roman.
On aurait aimé aussi quelques notes de bas de page renvoyant au tome 1 ou au tome 2, à destination des lecteurs qui commenceraient par le tome 3.
Sinon, on retrouve les codes des tomes précédents : le Tech, les aventures loufoques déclenchées par un simple quiproquo ou une simple phrase décalée. Attention, on sent la répétition, un peu comme dans les livres Dexter, certes d'un tout autre genre.
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