Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Une femme porte le corps mort de sa mère à travers le monde. Dans ce voyage initiatique nourri par les grands mythes, la mort revêt à chaque instant un nouvel aspect. De la confusion des corps à une tentative de séparation, de l'identification entre vie et mort à l'idée de cycle et de régénération, ce texte à la grande teneur poétique décline l'expérience de la mort au féminin.
« Les yeux ne se ravivent pas. Faut-il laisser mourir le corps et ne plus le torturer avec le souvenir de la vie ? Le corps ne peut plus éprouver la beauté, ni la tristesse, ni le bonheur, ni le malheur, et il pleure de toutes ses tumeurs, à l'intérieur de ses organes, il pleure d'une douleur féminine égale à celle du corps survivant, du fond de sa végétation ancestrale qui, fatiguée, s'est couchée. C'est le mois le plus triste, celui où commence la richesse de la terre. » M.R.
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