Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
«Par la grâce du bon Dieu, nous arrivâmes au Rio della Plata en l'an 1535, où nous trouvâmes un endroit appartenant à un peuple de deux mille Indiens environ qu'on appelle Zechuruas. Ce peuple se nourrit uniquement de poisson et de viande et ne porte pas de vêtements, sauf les femmes qui se couvrent le bas d'un petit chiffon en coton du nombril jusqu'aux genoux. À notre arrivée, ils prirent la fuite avec leurs femmes et leurs enfants et quittèrent les terres.»En 1534, Ulrich Schmidel s'embarque de Cadix comme simple soldat, à destination du Rio de la Plata. Il s'apprête à passer vingt ans sur le continent sud-américain, à une époque où tout reste à faire pour les Européens conquistadors, avides d'étendre leur pouvoir.De retour en Allemagne, Schmidel livre le souvenir de sa vie de lansquenet, où chaque jour était une lutte. On y découvre la fondation de Buenos Aires mais surtout la faim omniprésente qui pousse parfois au cannibalisme, les conquêtes qui n'apportent que peu de profit et la mort qui fauche. Le tout forme un récit âpre et sidérant, sans véritable équivalent.
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