Découvertes littéraires, auteurs à suivre et lectures indispensables
« Trois mois. D'après maman, ça fait précisément trois mois aujourd'hui qu'on est enterrés dans ce fichu camp. Et ça fait presque quatre ans que j'ai quitté l'école Jacques-Prévert de Sarcelles. ».
R. B.
Fabien est un petit garçon heureux qui aime, le football, la poésie et ses copains, jusqu'au jour où ses parents rejoignent la Syrie. Ce roman poignant et d'une grande humanité raconte le cauchemar éveillé d'un enfant lucide, courageux et aimant qui va affronter l'horreur.
Découvertes littéraires, auteurs à suivre et lectures indispensables
« Les poèmes ça a pas besoin de la vérité. Les poèmes ça existe pour faire plus beau que la réalité »
Et les poèmes, il adore ça Fabien, et il connaît par coeur la poésie de Prevert qu’il doit réciter ce matin à Monsieur Tannier, son instituteur de CE2. Mais ce matin il n’ira pas à l’école. Ta ses parents ont décidé de l’emmener en voyage. Départ pour Raqqah, en Syrie.
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Je ne lis pas les quatrièmes de couverture et je ne savais rien de ce court roman en le commençant. Je ne savais pas non plus la déflagration qu’il produirait dans mon cœur. C’est un roman à hauteur d’enfant qui conte l’horreur avec une candeur et une innocence bouleversante, qui nous dit la barbarie sans fard, de façon frontale et sans filtre. Un roman très court mais d’une densité remarquable, tant en quelques pages il dépeint l’incrédulité, l’horreur, le chagrin, et le désespoir qui tour à tour saisissent cet enfant.
Il m’a serré la gorge et m’a broyé le cœur. Il m’a révoltée sur la folie des adultes, sur le fanatisme ou pire encore sur l’indifférence qui fait de ces enfants des martyrs innocents, des victimes collatérales de la folie des adultes.
Un roman poignant à lire et à faire lire.
A lire absolument et à faire lire à ceux qui ont un avis péremptoire sur la géopolitique.
Ce livre se lit très vite, c'est la vitesse du coup de poing que l'on se prend dans le ventre.
C'est la vitesse du fracas d'une vie.
C'est bouleversant. Avec quelques sourires, des larmes au bord des yeux, et des soupirs de rage, beaucoup
Ce court texte est un uppercut !
Le narrateur, Fabien devenu Farid, est en CE2. Il aime l'école, son instituteur, le foot et écrire des poèmes.
Du jour au lendemain, il se retrouve en Syrie avec ses parents convertis à l'islam, partis défendre leurs idéaux aux côtés de Daesh.
Le fanatisme religieux, la violence, les martyrs, les femmes "corbeaux", la mort partout, puis les camps, la déshumanisation, l'abandon...
Tout cela vu par les yeux d'un enfant qui aime toujours le foot et les poèmes...
Terrible...
'ai découvert ce court roman après avoir écouté l'auteur lors d'une émission littéraire et j'avais envie de le découvrir et voici chose faite.
Nous allons découvrir le petit Fabien qui vit avec ses parents et qui aime l'école, surtout la poésie auquel l'initie son professeur qui l'apprécie beaucoup.
Fabien a des copains et aime jouer au foot avec eux.
Mais voilà qu'un jour son père lui explique qu'il est temps de partir et de rejoindre la Syrie et de s'allier a l'état islamique pour le bien de la famille afin de les protéger.
Mais tout ça ne sont que promesse d'un meilleur et rien ne va pas se dérouler sans encombres, lui et sa famille vont transumer jusque dans un camp de réfugiés et l'horreur va s'installer.
Fabien devra changer de prénom et va commencer un endoctrinement terrible, il va voir de ses yeux d'enfants toute l'horreur de cette guerre .
Dans ce récit très poignant mais trop court on est confronté également a toute la barbarie qu'engendre cette ideologie et c'est terrifiant.
J'aurais aimé un récit plus long, afin de suivre plus longtemps l'histoire de Fabien devenu Farid et de sa famille.
On connait la guerre en Syrie, Daesh, ses horreurs, la défaite et les camps kurdes pour les étrangers venus combattre. On connait. On sait.
Mais, a-t-on conscience du quotidien, de ce que les combattants étrangers souvent idéalistes et naïfs ont vécu ? De ce qu’ont vécu les enfants, entraînés dans ce cauchemar, à qui on n’a pas laissé la chance de grandir normalement ?
Ce court roman de 80 pages nous invite à le partager et comprendre.
Pas seulement avec l’intelligence, le cœur mais aussi et surtout avec les tripes.
C’est Fabien, un enfant de 8 ans, qui raconte et c’est toute la force de ce récit. Un gamin heureux, bon élève, accro de poésie et de foot. Le choix brutal de ses parents de rejoindre les combattants de Daesh, « le paradis des musulmans », va rompre ce bel équilibre. Il passera 4 ans en Syrie.
Le lecteur se retrouve en Syrie, l’horreur de la guerre, du totalitarisme, de la barbarie, avec les yeux de l’enfance. L’innocence, l’acceptation de ce qui se passe et, en même temps, la lucidité.
Il rapporte son quotidien : sa mère en niqab noir, qu’il ne distingue plus des autres mamans, son père au combat, l’école coranique, puis l’école des lionceaux où Daech forme les futurs combattants…
Les coups qu’il reçoit : « j’ai cru ce jour là, que j’allais mourir. Alors, je récitais dans ma tête à toute vitesse des poèmes que j’avais appris à l’école. Pour mourir dans ce qu’il y a de plus beau. Et j’ai même inventé un poème pendant qu’ils me frappaient. Un poème inspiré par Jacques Prévert. »
Avec la défaite de l’état islamique, il se retrouve dans un camp géré par les kurdes, avec sa mère et son petit frère, Selim, né en Syrie. « S’il n’y avait pas mes poèmes, je crois que maman serait déjà morte. Et Selim aussi. Quand il n’a pas mal au ventre à cause de la maladie ou parce qu’il n’a pas assez à manger, Selim est le plus gai des compagnons. Une petite boule d’amour qui sourit alors tout le temps. Comme si on n’était pas dans toute cette merde. Lui, il s’en fout. Il sourit au monde, à maman, à la vie. »
Un bouquin de 80 pages dans lequel tout est dit : la souffrance, le silence, le cauchemar, mais aussi les rares moments de bonheur, sans oublier la peinture du déroulement de la guerre.
Difficile en refermant le livre d’oublier ce qu’il a enduré. Une enfance sacrifiée, piétinée.
Magnifique roman dense, puissant, intelligent et émouvant.
Fabien aime le football , jouer avec ses amis, apprendre des poems et les reciter a ses parents et surtout avec son instituteur , mr tannier qui croit a son talent
masi au lieu de dévoiler ses créations a sa classe, il fut emporté loin de sarcelles, loin de l enfance
fabien devient farid , ses parents convertis a l islam , veulent répandre la gloire d allah en s engageant das lles troupe de daesh
ils tentent de survivre dans un pays qui plonde de plus en plus dans les abysses de la mort et de la cruauté,
fabien reste malgré tout un enfant , avec la simplicité et la spontanéité de son age, il joue et s adapte à ce nouvel environnement, si differend de celui de son ecole qui lui manque tant. Malgré l effoi , l enfant aime toujours le foot et la poesie , jsuqu au bout , il espere que les mot pourront soulager la peine des gens . Rachid benzine livre un texte a lfleur de peau et d une grande humanité. Le regard de l enfant lui permet de raconter l impensable en étant denué de tout ugment, laissant insi libre court à notre reflexion. Un livre boulevarsant
85 pages seulement mais 85 pages choc !
L’auteur est allé droit au but, inutile de s’appesantir sur le sujet. En peu de lignes on comprend l’horreur que vivent tous ces gens et ces enfants partis en Syrie.
C’est l’histoire, comme il y en a malheureusement beaucoup, d’un petit garçon de 8 ans. Avant de devenir Farid, il s’appelait Fabien. Il vivait à Sarcelles. Dans le CE2 de l’école où il était il avait un maitre M. Tannier qui l’encourageait à faire des poèmes. C’est qu’il aimerait être poète Fabien. Il avait des copains, il était heureux.
Malheureusement sa vie a pris un tournant dramatique du jour au lendemain. Ses parents qui s’étaient convertis à l’islam ont décidé de partir en Syrie. Là bas, c’est le paradis pour les musulmans.
En lieu et place du paradis, c’est l’enfer qu’ils vont y trouver. Le père de Fabien comprend vite que ce qu’on leur avait promis n’est que vent et fumée. La mère, elle, s’accroche davantage, c’est elle qui a insisté pour partir.
Mais elle aussi ouvrira les yeux. Trop tard.
Le petit Fabien n’a plus le droit de faire des poèmes. Comme la musique ou d’autres amusements, là bas c’est fini, c’est interdit.
Et puis le voilà enrôlé dans les rangs des lionceaux du califat. Et à travers ses yeux d’enfant effrayés, il nous raconte l'horreur qu’il vit et qu’il ne comprend pas. Pourquoi toute cette haine ? Pourquoi tous ces enfants sacrifiés à qui on met une ceinture d’explosifs pour des attentats suicide ? Le petit Farid est perdu. Le petit Farid va y perdre son innocence, fini l’enfance, adieu l'insouciance. Bienvenue en enfer.
Je savais déjà pas mal de choses sur les lionceaux du califat en lisant il y a quelques temps Tu ne seras plus mon frère de Christian Blanchard. Ici on les voit sous les yeux d’un enfant qui ne comprend rien à ce qui lui arrive. Confronté au monde des fanatiques, un monde de haine et de violences. Déjà beaucoup trop pour des adultes, encore plus pour des enfants. Quelle tristesse pour tous ceux qui vivent ça.
Le petit Fabien est terriblement attachant et j'ai relu plusieurs fois les dernières lignes, le coeur serré.
C’est dur. Ca tord les tripes jusqu’à la dernière page.
Un livre poignant.
Ce livre trace l’histoire d’un petit garçon contraint de quitter son monde en paix, parce que ses parents ont décidé de faire le djihad. L’auteur Rachid Benzine, va pour se faire, employer tout ce qui peut être utile pour faire vibrer la corde sensible chez le lecteur qui aurait laissé ses neurones de côté. Poésie, mort, guerre, foot, rêve, l’innocence de l’enfance, etc., tous les lieux communs sont là pour prendre le lecteur pour un con. Car en effet, de mémoire, je crois que je n’ai jamais lu un livre qui cherche à décrire une réalité de manière aussi peu réelle. Je m’explique.
Pour commencer, faut dire que ce petit garçon de huit ans qui semble rester imperméable à l’idéologie islamiste de ses parents, c’est difficile à croire. En effet, un enfant possède pour premier modèle la cellule familiale, et comme dans le sketch des Inconnus "Les gosses", nous savons tous qu’un enfant répète ce qu’il entend à la maison et que cela forge son opinion du moment voire du futur. Donc le meilleur ami juif (évidemment) on oublie ! La chose est belle, mais la chose est irréaliste… surtout quand on possède pour parents des musulmans rigoristes. Même si ces derniers font, parait-il, semblant pour ne pas se faire repérer. (Sans grande efficacité visiblement, puisque les grands-parents du petit garçon tentent d’empêcher leur départ en Syrie. Comme quoi ils se sont déjà pas mal trahis sur beaucoup de points…)
De plus, comment croire qu’un enfant reste imperméable à ce qu’il entoure comme ce petit garçon, quand dans la réalité, les témoignages d’instituteurs et institutrices sur le comportement problématique des jeunes élèves musulmans ne manquent pas ?
Enfin, soulignons encore un exploit, ce petit garçon semble également bien lutter contre l’idéologie islamiste prônée au sein du califat, notamment dans leur école. A part peut-être un petit passage où il traite sa mère de mécréante qui met a thèse à mal et montre donc la contamination islamiste dans son jeune cerveau, l’idéologie islamiste semble lui passer au-dessus de la tête. Ce qui est bizarre, on ne va pas se mentir.
Après le petit garçon qui se nomme Fabien et que l’on renomme Farid, parlons des parents qui semblent encore plus irréalistes que leur rejeton. Oui. Quand tu vois que les parents partis faire le djihad en Syrie, disent à leur fils que tuer des gens ce n’est pas bien et qu’il vaut mieux l’éviter, en tant que lecteur tu as du mal à avaler la couleuvre. C’est connu les groupes djihadistes sont réputés pour leur magnanimité… De là à nous faire croire qu’ils ne savaient pas à quoi s’attendre en allant en Syrie, il n’y a un pas que l’auteur n’hésite pas à franchir. Oui, Rachid Benzine va tenter de nous faire croire que les parents ne savaient pas ce qu’était le djihad ! (WTF ?!) Et le plus drôle c’est la femme (décidément Eve est partout) qui a poussé le mari à franchir le pas du départ. Elles sont écoutées ces « femmes » ?
Et en parlant de femme, car le père et mari meurt dans le bouquin. Je dois avouer que le rôle passif que la mère de Fabien tient dans ce livre me dérange quelque peu. Ici, elle n’est apparemment qu’un bout de viande que l’on marie. Or, les femmes de djihadistes savent fabriquer des ceintures explosives, elles sont également souvent fières de pouvoir envoyer leurs enfants jouer les bombes humaines et savent aussi très bien réduire en esclavage ou maltraiter d’autres peuples. Alors que l’on ne me fasse pas croire, qu’une personne fortement endoctrinée comme cette fille et écervelée de surcroît, a gardé un peu de bon sens en refusant tout cela et ne reste qu’un bout de viande à marier à la maison. C’est vrai que ce silence autour de la mère, est inquiétant de la part de l’auteur. Que cache-t-il sur cette femme ? Et sur la vie à la maison ?
A la fin, elle semble regretter son petit confort, sa vie d’avant voire ses positions, mais de là à en faire une personne qui rejette le djihad et l’islam rigoriste ou dit modéré, non je n’adhère pas.
Bref. Ce livre truffé d’incohérence a pour mission d’attendrir l’opinion française sur le sort des enfants dont les parents sont djihadistes, voire d’attendrir sur le sort des parents. Ceci, afin d’en faciliter le retour. Avec moi la mission de ce bouquin est ratée. Tant pis la mort, la maladie, les conditions d’habitation, les parents qui ont rejeté leur pays d’origine et massacrés des innocents - qu’ils soient français, britanniques ou autre -, ne doivent pas pouvoir revenir dans un pays qui fut chez eux. Pourrir dans le désert, me semble être un moindre mal, pour le mal qu’ils ont fait.
Quant aux enfants, quoi qu’en dise l’auteur et même si la situation est dramatique, ce sont des bombes à retardement et déjà à l’âge de huit ans. Ce petit garçon hermétique à toutes influences intégristes n’existe pas en réalité. Passé un âge, ces enfants ne sont plus des innocents et à huit ans déjà depuis quelques temps… (Et la déradicalisation, c’est comme les camps communistes de rééducation, ça ne fonctionne pas.)
Enfin voyons aussi la question du retour dans des pays où le collaborationnisme islamiste est décomplexé et a pignon sur rue, et ou les lâchetés politiques et autres clientélismes ont fait déjà tant de dégât. Qui peut croire à la sécurité, à notre sécurité, devant tant de lâcheté et de parti pris si retour il y a ?
En résumé, c'est un livre qui soulève une problématique mais pas de manière fiable.
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