Fin juillet 1986. Après avoir traversé l'Italie, la Yougoslavie, la Bulgarie et découvert Istanbul, Nicolas de Crecy et son cousin poursuivent l'aventure à bord de leur vieille Citroën Visa... Jusqu'à un village anatolien, "eden perdu", qui marque l'aboutissement de leur périple. Dans un tome plus sombre mais non dénué d'humour, l'auteur nous livre la dernière partie de son odyssée intime. Il raconte la découverte d'un mal qui ne dit pas son nom, l'angoisse de la décrépitude, l'errance médicale...
Convoque ses souvenirs d'enfance -et interroge par là-même les fascinants ressorts de la mémoire.
Cette dernière ligne droite avant le retour commence au nord de l'Anatolie, au delà du Bosphore. Nicolas et son cousin sont en route vers Antalya qui sera la dernière ville de ce périple avec de très beaux paysages et notamment ce magnifique "Village dans les arbres". Mais ce lieu existe-il vraiment ou est-ce le fantasme du labyrinthe de sa mémoire ?
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Ce tome se veut encore un peu plus intime et moins contemplatif. L'auteur fait face à ses angoisses, ses peurs et ses douleurs. Il nous fait vivre des voyages dans le temps en se replongeant dans sa jeunesse puis plusieurs années après le périple en visa. Nul doute que ce voyage l'a "façonné". On ressent dans cette lecture l'importance que la nature a pour lui.
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Je suis un peu triste de devoir tourner les dernières pages de ce récit que je suis depuis le jour de son départ. Mais il en est ainsi et nul doute que l'auteur nous livrera encore de très belles lectures avec le sentiment de mieux connaître l'homme qui se cache derrière l'auteur.
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