Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
«Je ne suis pas mort !», éructait Dominique de Villepin, au lendemain des cinq semaines d'audience du procès Clearstream. En face de nous se tordait la bouche furieuse d'un homme qui préfère de loin, de très loin, s'abriter derrière des déclamations emphatiques plutôt que de courir le risque de se laisser «ausculter». Là où Nicolas Sarkozy ne se sent vivant que dans le regard - fût-il acéré - des commentateurs, Villepin, lui, est ce narcisse qui prétend haïr sincèrement le narcissisme. Et les miroirs. Aurait-il peur de ce qu'il risque d'y voir ? S'aimerait-il moins qu'il n'y paraît, lui que nul n'a pourtant jamais vu décoiffé ou négligé ? Qu'il se rassure - au moins un peu : il ne sera pas le seul personnage «ausculté» dans ce livre. Car ce que l'on souhaite brosser, c'est le portrait fragmenté, haché menu, de celui qui est devenu l'un des meilleurs opposants du président. Cela fait quinze ans que Villepin se prépare. Quinze ans qu'il affronte, au moins en pensées, celui qu'immédiatement il a reconnu comme un combattant d'une espèce aussi redoutable que digne d'intérêt : Nicolas Sarkozy. Pendant toutes ces années, Alain Juppé et Jacques Chirac lui ont, à leur insu et parfois à leurs dépens, fourni les moyens et les opportunités nécessaires à l'avènement de cette confrontation. Et ceux qu'ils n'ont pas voulu lui donner, Villepin les a arrachés.
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