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Vincent ne comprend pas... sa mère est morte il y a quelques semaines, « ça ne m'a rien fait...» Il aurait aimé pleurer à l'enterrement, rien n'est venu, pas méme une montée de larmes qu'il aurait dû retenir. La mort de son chien, il y a un an, l'avait autrement ému. Mélanie « souffre » du mal inverse. Elle assistait la veille aux obsèques de la mère d'une amie, une femme tout juste aperçue une ou deux fois. Hier, comme à chaque mort à laquelle elle est conviée, elle s'est mise à sangloter bruyamment, attirant l'attention sur elle, y compris des proches moins évidemment éprouvés. « Tout cela est ridicule. » Elle qui n'a, à ce jour, perdu aucun étre cher, « perd » ces quasi-inconnus comme elle perdrait père et mère. Y a-t-il un affect qui soit jamais parfaitement à sa place ?
Au-delà de réactions très déplacées, comme celles de Vincent et Mélanie, existe-t-il une façon d'étre touché qui serait l'exacte traduction d'un état d'âme ?
Les mots de la question la rendent déjà instable, car celui qui a des « états d'âme » n'est pas le mieux placé pour nous en faire toucher la « vérité ».
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