Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Dans la nuit profonde qui enveloppe son hôtel haïtien, Antonin écoute les bruits dans la chambre d'à côté. Il guette Prune. C'est ainsi qu'il a baptisé sa jeune voisine entr'aperçue, quand il a décidé de la transformer en personnage de roman. Linguiste, passionnée par la naissance et la mort des langues, Prune recherche dans les montagnes de l'île une communauté d'enfants qui ont peut-être inventé un nouvel idiome. Romancier, Antonin est obsédé par les liens de la langue et du coeur, par ce venin des mots qui sépara ses géniteurs et, comme tant de gens, il ne parvient pas à se débarrasser de questions destinées à rester sans réponse : pourquoi le père a-t-il abandonné maman avec cinq enfants en bas âge ? Pourquoi maman l'a-t-elle aimé jusqu'à la mort ?
Il cherche, cherche jusque dans le cahier où sa mère, humiliée par son époux et sa propre inculture, notait les termes qu'elle ignorait. Pieux polygame, écrivain peu lu, il s'obstine à trouver dans l'alambic des phrases de quoi rire de ses mésaventures et conclure avec "la petite fille qui voulait devenir grande" que "la vie, c'est comme le chocolat, encore meilleur avec cette amertume".
Récit d'aventures dans une île miséreuse habitée de loas fabuleux, saga d'une famille de nécessiteux provençaux, esquisse d'un traité sur la débandaison, plus deux ou trois contes, de terrifiants aperçus de Grozny, un reportage drolatique sur le travail de l'écriture, des jeux de gros mots et une petite musique : on trouvera beaucoup de choses dans ce livre, mais surtout une confiance très naïve et très argumentée dans les forces de l'amour.
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