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Va où

Couverture du livre « Va où » de Rouzeau V aux éditions Le Temps Qu'il Fait
Résumé:

A tracer de quoi tenir droite je penche.
C'est de coucher sur le papier drôle d'expression. Et je songe au vieux sage qui disait qu'on n'a pas même à soi un nom. Et je signe ce que j'éprouve sans trop en faire une montagne de mes ognons.

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Avis (1)

  • Valérie Rouzeau, je l’ai découverte dans la revue de poésie « Décharge » et, immédiatement, j’ai été happée par son style singulier plein de fantaisie.

    Le chemin de Valérie Rouzeau passe par ces poètes qui l’ont précédée et consolée, comme Robert Desnos et Guillaume Apollinaire, sans oublier...
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    Valérie Rouzeau, je l’ai découverte dans la revue de poésie « Décharge » et, immédiatement, j’ai été happée par son style singulier plein de fantaisie.

    Le chemin de Valérie Rouzeau passe par ces poètes qui l’ont précédée et consolée, comme Robert Desnos et Guillaume Apollinaire, sans oublier le clin d’œil à James Sacré.
    « Je ne peux pas me perdre puisque graine leurs paroles tout du long et l’air du temps les renouvelle tout le temps et me pousse et me met au parfum. »
    J’ai aimé cette langue inventive qui nous cueille au débotté
    « Un crépuscule que je méchante à cause du matin comme du soir. »
    J’ai aimé ce rythme, cet emportement vers la vie, même si elle évoque la mort à sa façon désinvolte
    « …le moment n’est pas venu d’aller s’allonger sous les fleurs… »

    Il y a une urgence à dire et une énergie communicative dans ces vers qu’on a envire de déclamer. Le titre, laconique, « Va où » nous l’annonçait sans fioritures. Elle va où, Valérie, et surtout, elle nous emmène où ?
    Dans la vie qui bruisse, et nous parle d’amour, heureux ou malheureux, et de mort,
    Les mots chahutent, ça se pousse, se bouscule jusqu’à la confusion parfois, mais qu’importe puisque nous sommes bien vivants
    « Et si j’ai la pensée confuse est-ce qu’elle n’est pas une preuve de notre existence à nous tous vous et moi très confusément. »
    Valérie Rouzeau est une saltimbanque de la langue, elle la plie à ses désirs, la jette en l’air et la rattrape à l’endroit, à l’’envers, c’est virevoltant, on ne s’en lasse pas.
    « Dis-moi quel nuage cache-cache gros comme une maison ».

    On n’entre pas si facilement dans la poésie de cette poète singulière, non, on doit parfois laisser infuser, ou y revenir plus tard, quand c’est l’heure pour tel poème plutôt que tel autre, sans qu’il y ait d’explication à cela (mais a-t-on besoin d’explications lorsqu’on lit de la poésie ?) Il faut faire soi-même un bout de chemin pour aller au-devant de cette poésie surprenante
    Pour moi, la poésie se partage et j’avais envie de partager celle de Valérie Rouzeau. Voilà qui est fait.

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