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Unité de l'univers et unité de l'Eglise, une lecture de la Summa contra gentiles

Couverture du livre « Unité de l'univers et unité de l'Eglise, une lecture de la Summa contra gentiles » de Emmanuel Cazanave aux éditions Parole Et Silence
Résumé:

A travers toutes les oeuvres de saint-Thomas il n'y a pas à proprement parler de traité consacré à L'Eglise. Cette absence de traité de Ecclesia est encore plus patente dans certains écrits de l'Aquinate : c'est particulièrement le cas dans la Summa Contra Gentiles. Le travail que nous nous... Voir plus

A travers toutes les oeuvres de saint-Thomas il n'y a pas à proprement parler de traité consacré à L'Eglise. Cette absence de traité de Ecclesia est encore plus patente dans certains écrits de l'Aquinate : c'est particulièrement le cas dans la Summa Contra Gentiles. Le travail que nous nous proposons d'accomplir est de lire le texte de la Summa Contra Gentiles en lui demandant en quoi il concerne l'ecclésiologie sans pour autant le faire en collectant les lieux explicites de l'ecclésiologie.
Lorsque saint-Thomas d'Aquin introduit la Somme contre les Gentils, il annonce son projet : faire oeuvre de sagesse. Citant le Philosophe il nous dit que " le propre du sage, c'est d'ordonner ". Ainsi, dans cette oeuvre originale, l'Aquinate montre la beauté du dessein de Dieu qui est d'ordonner toutes choses à leur fin qui est Dieu. Dans un discours lui-même magnifiquement ordonné, le Docteur Commun décrit l'origine, le chemin et la fin de tous les êtres.
L'économie du Salut se déroule sous nos yeux avec sa finalité : Dieu. Dans la première partie de cette oeuvre, saint Thomas parlant des vérités accessibles à la raison seule, affirme que " la fin (immanente aux choses créées), c'est la distinction et l'ordre des parties de l'univers, et comme sa forme ultime " (SCG II, 42,5). L'Aquinate va jusqu'à affirmer que cet ordre est la chose la plus belle et la plus grande dans l'univers.
Cet ordre immanent aux choses créées et vers lequel elles marchent sous le gouvernement de la providence, ne serait-il pas comme une disposition offerte à un dessein surnaturel : l'unité de toutes choses entre elles et avec Dieu que l'on appelle L'Eglise ?

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