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Une pluie sans fin

Couverture du livre « Une pluie sans fin » de Michael Farris Smith aux éditions 10/18
  • Date de parution :
  • Editeur : 10/18
  • EAN : 9782264068095
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Après des années de catastrophes naturelles successives, une frontière a été tracée entre le nord et le sud des États-Unis. Le sud, de la Louisiane à la Floride, est devenu un véritable no man's land. La région a été évacuée et n'est plus qu'une zone de non-droit ravagée par les tempêtes... Voir plus

Après des années de catastrophes naturelles successives, une frontière a été tracée entre le nord et le sud des États-Unis. Le sud, de la Louisiane à la Floride, est devenu un véritable no man's land. La région a été évacuée et n'est plus qu'une zone de non-droit ravagée par les tempêtes incessantes. Cohen est l'un des rares qui a choisi de rester. C'est un homme hanté par le décès de sa femme et de leur enfant à naître. Son errance solitaire prend fin lorsqu'il trouve une colonie de survivants menée par un prêcheur fanatique qui retient prisonnier des femmes et des enfants. Cohen va les libérer et entamer avec eux un dangereux périple vers le nord.

Un roman post-apocalyptique sans concession dans la lignée de La route de McCarthy.

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Michelle Charrier

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Avis (2)

  • Nombreux sont les auteurs qui ont raconté le Monde après l’Apocalypse. Dans la lignée de La route de Cormac McCarthy ou de Et toujours les forêts de Sandrine Collette, Michael Farris Smith imagine une Pluie sans fin qui, si elle ne signe pas la fin du Monde, entraîne l’extinction de notre...
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    Nombreux sont les auteurs qui ont raconté le Monde après l’Apocalypse. Dans la lignée de La route de Cormac McCarthy ou de Et toujours les forêts de Sandrine Collette, Michael Farris Smith imagine une Pluie sans fin qui, si elle ne signe pas la fin du Monde, entraîne l’extinction de notre société.
    Dans ce roman, nous suivons la trace de Cohen, qui ne s’est jamais relevé de la mort de sa femme enceinte et vit dans une maison isolée du Sud des Etats-Unis.
    Mais cela fait plusieurs années qu’il pleut sans interruption et cette région, à 140 km au Sud de La Limite instaurée par le gouvernement américain en déroute, est devenue une zone de non-droit.
    Il doit se débrouiller pour survivre, trouver à manger, négocier avec des trafiquants et sauver sa peau d’une horde d’individus sans foi, ni loi qui errent dans les villes abandonnées.
    Les éléments sont déchaînés, les paysages détruits, les routes inondées, les rivières emportent tout sur leur passage, les maisons, les ponts et les rares véhicules tentent de rejoindre La Limite.
    Cohen va croiser la route d’Evan, un adolescent violent et de Mariposa, une jeune fille au lourd vécu qu’Aggie, un gourou tyrannique, oblige à attaquer les gens pour les voler. Dépouillé de tous ses biens et des précieux souvenirs de sa femme, il quitte sa cabane pour tenter de les retrouver et entreprend un périlleux périple vers le Nord.
    Un roman où la violence se cache derrière chaque coin de rue, où chaque rencontre devient un danger, où la morale s’est diluée dans les eaux de cette pluie qui se déverse sans discontinuer sur la Terre.
    Le personnage de Cohen est particulièrement émouvant et son image de colosse blessé m’a beaucoup touchée. Mariposa, la jeune femme révoltée et violente, m’a paru se déliter au fur et à mesure de l’histoire, comme effacée par l’imposant Cohen. Evan l’adolescent sans repères, en se construisant dans ce monde dur et sans pitié, se révèle sensible et attachant.
    Un roman post-apocalyptique que j’ai trouvé, malgré quelques petites incohérences difficiles à reprocher à un premier roman, aussi passionnant que terrifiant.
    En choisissant ce thème pourtant assez galvaudé, Michael Farris Smith m’a totalement embarquée dans cette histoire de survie où la pluie qui tombe sans discontinuer n’est pas sans me faire penser à ce qu’il tombe aujourd’hui sur notre Planète.
    Un sujet d’actualité pour un excellent roman.

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  • - Maman, les p'tits bateau qui vont sur l'eau ont t'.........
    - Ah non tu vas pas te mettre à chanter !!! Tu vois pas qu'il pleut des cordes depuis si longtemps qu'on ne se souvient plus du soleil !!!
    - Mais j'étais d'humeur guillerette moi !!
    - Et puis quoi encore !! Où est-ce que tu as vu...
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    - Maman, les p'tits bateau qui vont sur l'eau ont t'.........
    - Ah non tu vas pas te mettre à chanter !!! Tu vois pas qu'il pleut des cordes depuis si longtemps qu'on ne se souvient plus du soleil !!!
    - Mais j'étais d'humeur guillerette moi !!
    - Et puis quoi encore !! Où est-ce que tu as vu qu'on pouvait s'amuser et être gaie.
    - Oui. C'est vrai. Promis, je ne recommencerais plus ..
    - Allez tais toi et rame !!! Et plus vite que ça !

    448 pages de flotte, de tempêtes, de froid et de grisaille. Eh bien moi j'ai ramé pour lire ce bouquin. J'ai besoin d'espoir, de lumière.. Je marche à la pile solaire, et là pour le coup, je n'avais que très peu de source d'énergie. Au final, j'ai mis beaucoup plus de temps pour le lire que prévu ! Un bon point pour le rapport dépense / temps passé me direz vous !! Il est plus rentable que mes autres achats :p

    Une ambiance lourde donc vous disais-je. La météo est partie en cacahuète sur tout un territoire Américain. Un climat rude où les tornades détruisent tout. Il n'y a plus d’abri pour protéger homme, femme et enfant. Même le gouvernement s'est désengagé de ce problème ! Il s'en lave les mains.
    Un torrent ininterrompu charriait sa conviction, tandis que les muscles de sa nuque se crispaient, que ses mains et ses bras ondulaient – car il tordait le serpent telle une serviette mouillée – ,que le besoin de tuer devenait impérieux, qu’il demandait la force et le châtiment de ceux qui doutaient de la voie, ma voie, Ta voie, Seigneur, si électrisé par sa puissance et son pouvoir qu’il ne vit pas la femme se précipiter sur lui et n’eut pas le temps d’échapper à l’emportement de la prière : déjà, il gisait sur le dos, bras et jambes plaqués à terre, son propre revolver contre ses lèvres, baiser-morsure d’une maîtresse ardente. Le serpent s’était enfui.
    C'est tout simplement devenu la loi du plus fort. C'est ce que va comprendre notre héro qui a des allures d'homme des cavernes version apocalyptique. Il va être dépouillé de ses biens, de ses souvenirs et laissé pour mort. Bravant les éléments, il part à la recherche de quelques objets qu'on lui a voler (car apparemment lui est matérialiste !!)

    L'auteur nous donne une vision bien dramatique d'un monde qui s'étiole. La nature humaine reprend des droits de sauvage. Les animaux deviennent dangereux et incontrôlable.
    Je regrette que l'auteur est pris autant de temps pour relater son histoire, c'est long ! Beaucoup trop long ! Cela manque de dynamisme. Les flashbacks de la vie "d'avant" sont aussi un peu trop nombreux à mon goût.
    Il faut attendre la bonne moitié du roman pour que les choses commencent à bouger, c'est dommage.

    Cela dit si vous êtes patient et êtes un fervent admirateur des sujets d’atmosphères de fin du monde, alors ce roman est pour vous...
    http://lesciblesdunelectriceavisee.blogspot.com/2015/10/une-pluie-sans-fin-michael-farris-smith.html

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