Paul Strom a une vie parfaite. Et il est lui-même un mari parfait. C'est pour cette raison qu'il planifie un week-end romantique pour sa femme, Mia, dans leur maison de campagne, juste tous les deux. Et il promet que ce jour sera le plus beau de leur vie. Mais alors qu'ils sont en voiture, en train de rallier leur lieu de villégiature, la tension commence à monter et le doute se fait. Leur mariage est-il aussi parfait que Paul le dit ? Se font-ils réellement entièrement confiance ? Paul est-il vraiment la personne qu'il semble être ? Et quels sont ses projets pour ce weekend?
Une journée exceptionnelle nous force à nous demander à quel point nous connaissons - ou non - nos proches. Kaira Rouda signe un roman extrêmement prenant et angoissant.
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Très étrange ...on s'interroge et puis au fil du récit on sent qu'il y a quelque chose d'étrange
C'est trop parfait , trop idéal et surtout le narrateur répète trop souvent qu'il est parfait , qu'il a une vie parfaite ....
Sous l'emprise TOTALE du narrateur, de l'histoire: originale, cruelle, oppressante! Une journée que personne ne voudrait vivre, mais qui vous prend aux tripes et vous empêche de poser le livre, il nous faut savoir, à tout pris! Et quelle fin étonnante et à demi rassurante car est-ce une fin?? A quand la suite?
Le fait de se retrouver dans le cerveau d'un psychopathe m'a dérangé, m'a poussé hors de mes repaires habituels, logiques! Ce comportement peut nous amener à comprendre ... un peu ... des histoires de personnes existantes dans ce qui peut bien se passer quand les portes des maisons sont fermées!
J'ai pensé "il faut en faire un film" tout y est dans ce thriller! Ça m'a fait penser à "La Nuit du Chasseur" avec Kirk Douglas pour l'intensité du déroulement de l'histoire! Le suspens qui va crescendo!
Voici ce que l'on peut appeler un thriller domestique!!!
Tout d'abord comme son titre l'indique l'histoire se passe sur une journée et quelle journée. En effet, on suit un couple qui décide de partir en week-end romantique dans leur cottage près du lac Erié aux États-Unis.
Le narrateur n'est autre que le mari et celui-ci nous raconte sa vie et son projet de week-end romantique qu'il a prévu pour sa charmante et adorable épouse.
Voilà pour l'histoire, mon avis est en demi-teinte. On est dans un vrai page-turner, la tension monte au fur et à mesure, le personnage du mari est très complexe car en tant que narrateur il nous raconte "son" histoire et ça nous perd dans nos convictions de lecteur. Cependant certains passages sont un peu téléphonés voire un peu clichés mais dans l'ensemble l'histoire se tient plutôt bien. Le fait que les chapitres soient découpés en fonction des heures de la journée nous plonge en immersion totale et nous rend cette journée exceptionnelle interminable.
Pour finir je recommande ce roman car il reste surprenant et qu'il se prête bien comme lecture d'été!
Une Journée exceptionnelle peut-elle rendre une lecture exceptionnelle?
Cela commence doucement. Le narrateur semble un peu imbu de lui-même mais très prévenant pour sa tendre épouse. Une escapade est prévue , sans les deux adorables enfants du couple, dans leur maison au bord du lac Erié. Tout va bien. Et puis peu à peu, et c’est le mot crescendo qui me vient, l’histoire dérape et le lecteur n’est pas au bout de ses surprises. L’angoisse monte peu à peu, pour enfin arriver à des pages que l’on tourne le plus vite possible pour espérer arriver à la solution la moins catastrophique.
Peu de personnages, on est presque dans un huis-clos, avec la sensation d’enfermement qui en est le corollaire. Le narrateur est peut-être un peu trop caricatural, mais quand on a eu l’occasion de croiser sur son chemin des individus de ce genre, on se dit qu’on est peut-être pas si loin que ça de la réalité.
Le roman est rédigé comme un scénario, et on imagine aisément une version cinématographique de ce thriller domestique. Sauf que la narration est menée presqu’exclusivement par le monologue intérieur du personnage principal, qui contribue donc aux suspens en ne partageant que sa propre interprétation de l’histoire. C’est d’ailleurs ce qui fait l’originalité du roman.
On passe donc un bon moment, stressant à souhait. il faut peu de temps pour choisir son camp.
Merci à Explorateurs du polar via lecteur.com et aux éditions Charleston noir pour leur confiance
Très rapidement on se rend compte que Paul est loin d’être un gars bien. Il a décidé d’offrir à sa femme Mia un week-end de rêve, romantique à souhait, pour cela il a même préparé une play-list généreusement fournie par l’auteur afin de la mettre dans les meilleures dispositions pour passer "Une journée exceptionnelle". Bien entendu dès les premières lignes nous savons que cela ne sera pas le cas.
A partir de là les pages se tournent à la vitesse de la lumière et la fin arrive en apothéose. Tout cela sur une découpe temporelle de vingt-quatre heures tenue par un rythme infernal. Beaucoup d’humour, de suspense et une certaine forme de ridicule qui m’a fait apprécier ce titre. Alors on pourrait parler de l’aspect psychologique de ce thriller domestique mais il n’y aucun rebondissement que je n’ai vu arriver, pas de twist parce que Kaira Rouda a belle et bien cloisonné Paul et ne lui donne aucune chance de dévier et de nous surprendre, on frise la caricature du pervers narcissique et bien que son travail soit formidable je ne sais pas si ma réaction qui est certes positive l’est pour les bonnes raisons.
Le personnage de Paul Strom, épuiserait ici tout mes superlatifs ! Je pense qu’il a l’égo le plus démesuré de tous les psychopathes rencontrés dans mes lectures. Je dois dire que sa description poussée à ce point était plutôt hilarante. Du coup je me suis plutôt bien amusée à lire certaines des opinions, vieux jeux et machos qui sortent de sa bouche. Cela m’a fait un bien fou de pouvoir le détester en toute bonne foi. Il est unique et vraiment spécial d’ailleurs c’est le premier à avoir cette opinion de lui-même. Tout le livre à part l’épilogue est raconté du point de vue de Paul. Ce qui m’a gêné, c’est la narration de Paul écrite par une femme qui met en évidence des caractéristiques bien trop féminines à mon goût pour que le personnage de Paul soit réellement crédible. Comme l’importance qu’il donne à l’apparence, la sienne et celle des autres ou encore des détails sur son choix en matière d’habillement ex : polo rose.
Pourtant c’était un plaisir de lire une histoire d’un point de vue différent de celui employé dans les thrillers habituellement. Même si au commencement, le récit semble un peu décalé, je vous assure que c’est pour mieux préparer le terrain et finir par nous rallier à sa cause à savoir se méfier des mariages trop parfaits ! Bonne lecture.
Kaira Rouda met en scène le personnage de Paul Strom. Charmant, charisme, et intelligence sont au premier abord les qualités que nous découvrons du personnage. Mais derrière cette façade parfaite, la vie parfaite qu’il s’est construit, se cache, en réalité, de la pourriture. Et encore, je trouve le mot trop faible pour qualifier ce personnage. Arrogance, manipulation, pervers, vicieux, Paul Strom est un pur psychopathe et croyez-moi cela fait froid dans le dos.
Pour que le lecteur comprenne tout le caractère sournois, machiavélique de Paul, nous suivons le récit de son point de vue et afin d’être bien plongé dans l’ambiance, il parle directement à son lecteur. Préparez-vous à découvrir ses plus noirs secrets. Ses pensées rajoutent de la tension à l’histoire. Dès les premières pages, j’ai senti qu’il y avait un problème quelque part et j’étais loin de me douter jusqu’à quel point. Savoir que l’être humain peut être un être monstrueux est une chose et se dire que cela existe réellement, s’en est une autre... Je n’ai en aucun cas envie de rencontrer quelqu’un comme cela dans ma vie.
Kaira Rouda nous présente un personnage complexe, qui nous donne des frissons, qui nous met mal à l’aise et qui est totalement dérangeant. À plusieurs reprises, je me suis dit « mais c’est un grand malade ! ». Elle dévoile que sous la surface aux allures parfaites, l’horreur existe. On en vient à se demander si notre voisin, le boulanger ou n’importe quelle personne dans le métro peut être victime ou coupable d’une telle manipulation.
Le roman se déroule sur une seule journée où nous allons suivre Paul et Mia dans leur journée exceptionnelle. L’atmosphère du récit est lourde, chargée, pleine de tension. Cette dernière monte crescendo tout le long de notre lecture. Plus la journée avance, plus les pensées de Paul se délient, plus la tension entre Mia et lui est à son comble. Reproches, règlements de comptes, le passé qui refait surface, où est-ce que l’auteure veut nous amener ?
Je ne m’attendais pas à cette fin ! Je m’attendais à tout autre chose… Je ne peux pas dire que je suis déçue, loin de là. C’est un sentiment personnel, j’aurai préféré que « la punition » de Paul soit plus forte, il méritait bien plus que cela… Et à la fois, je me dis que dans la vie, ce genre de personnes n’a pas toujours ce qu’elles méritent. C’était peut-être le seul moyen pour Mia de s’en sortir, d’être protégée de ce fou. Cependant, la dernière phrase du récit est totalement glaçante et nous laisse sur une question : est-ce que Sam deviendra comme son père ? Je ne l’espère pas …
En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce thriller psychologique. Kaira Rouda nous entraîne dans la noirceur et dans la cruauté humaine. Plus on avance dans l’histoire, plus le récit est oppressant. On a envie de quitter les pensées de Paul, il nous gêne, il nous déplaît. Le récit est bien construit, il nous tient en haleine et on est irrémédiablement prit dans l’engrenage. L’auteure a su montrer toute la complexité de son personnage. La fin nous amène là où on ne s’y attend pas. Un récit bien travaillé ! Prenant, angoissant, glaçant !
Je suis impatiente de découvrir le prochain thriller domestique de la maison ! Alors les éditions Charleston, qu’est-ce que vous avez concocté à vos lecteurs ?
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