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Une exécution ordinaire

Couverture du livre « Une exécution ordinaire » de Marc Dugain aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070355570
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Au mois d'août de l'an 2000, un sous-marin nucléaire russe s'abîme dans des profondeurs accessibles de la mer de Barents. Vania Altman ferait partie des derniers survivants. Dans un port du cercle polaire, la famille Altman retient son souffle : elle risque une nouvelle fois de se heurter à la... Voir plus

Au mois d'août de l'an 2000, un sous-marin nucléaire russe s'abîme dans des profondeurs accessibles de la mer de Barents. Vania Altman ferait partie des derniers survivants. Dans un port du cercle polaire, la famille Altman retient son souffle : elle risque une nouvelle fois de se heurter à la grande Histoire. Un demi-siècle après la mort de Staline, c'est désormais un ancien du KGB qui gouverne la Russie.
Après nous avoir fait pénétrer dans les coulisses du FBI avec La malédiction d'Edgar, Marc Dugain offre ici une véritable fresque de la Russie contemporaine. Inspirée de faits réels, elle révèle le profond mépris pour la vie manifesté par les gardiens paranoïaques de l'empire russe.

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Avis (5)

  • Avec toutes les apparences d’une plongée dans le passé de l’Union soviétique puis de la Russie, Une exécution ordinaire est un roman des plus actuels qui permet de comprendre ce qui s’est passé et ce qui se passe dans ce pays si important dans l’équilibre de notre planète.

    Avec précision et...
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    Avec toutes les apparences d’une plongée dans le passé de l’Union soviétique puis de la Russie, Une exécution ordinaire est un roman des plus actuels qui permet de comprendre ce qui s’est passé et ce qui se passe dans ce pays si important dans l’équilibre de notre planète.

    Avec précision et un juste sens du romanesque, Marc Dugain passe de la fin du stalinisme à la Russie de Pou..., pardon, de Vladimir Plotov. Au cours de sept parties bien distinctes, l’auteur emploie la narration à la première personne du singulier puis le récit plus classique avant de redonner la parole à son narrateur, Pavel Altman.
    Olga Ivanovna Atlina, la mère du narrateur, est forcé d’utiliser ses dons de magnétiseuse pour soulager les douleurs de celui qui est décrit ainsi : « C’était presque un nain, un vieux nain au visage grêlé par la variole, un bras plus court que l’autre. Mais son regard d’autour du Caucase, menaçant comme une arme blanche, avait un éclat bien supérieur à n’importe quelle reproduction sur papier. »
    L’auteur mêle remarquablement fiction et réalité politique car nous sommes en pleine épuration suite au « complot des blouses blanches »… Staline ne cache pas ses opinions à propos des juifs qu’il voudrait regrouper dans un territoire lointain mais ceux-ci préfèrent Israël. On visite le Kremlin puis la datcha du Vojd avant de suivre « le tsar rouge » en Géorgie. Au passage, le sadisme incroyable des tortures infligées aux personnes arrêtées pour un motif quelconque ou sans motif du tout, est difficilement soutenable.
    Simplement, il faut noter que Serguei, le mari d’Olga est affecté à un projet de sous-marin nucléaire où les parents de Pavel, le narrateur, se retrouvent. Une base sur la mer de Barents où ce même Pavel est né, en 1957, année de la mort de son père.
    Après un passage par l’Allemagne de l’est qui vit ses derniers mois, passage utile pour comprendre comment Plotov, membre du KGB, fils du cuisinier de Staline, révèle sa vraie personnalité, le roman atteint toute son envergure lorsque Marc Dugain nous plonge, c’est le cas de le dire, dans le monde des sous-mariniers à Anterograd. Petit à petit, tous les mystères s’éclaircissent jusqu’à l’épisode terrible du naufrage du sous-marin nucléaire qu’il nomme Oskar mais qui rappelle celui du Koursk, le 12 août 2000, avec 118 hommes à bord.
    J’ai été captivé, subjugué, emporté par ce récit haletant, avec Anton qui tente de rassurer le jeune Vania : « N’oublie pas que toute la marine de la grande Russie est à notre recherche et que nous sommes à la portée d’un plongeur en apnée. »

    Enfin, que dire de ce président en vacances au bord de la mer Noire ? « Le deuxième des tsars bleus s’y est installé en villégiature estivale pour ses premières vacances depuis son élection. » Marc Dugain ajoute : « Il a compris que ne jamais rien renier du passé et l’endosser sans honte est la meilleure façon de ménager son avenir. »

    Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2019/08/marc-dugain-une-execution-ordinaire.html

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  • Olga, femme médecin mais aussi magnétiseuse, est appelée au chevet de Staline pour soulager les douleurs de ce chef d’Etat pourtant réfractaire à toutes les croyances et pratiques non scientifiques. Au fil des « confidences » de cet homme, on décèle toutes les contradictions du régime. La...
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    Olga, femme médecin mais aussi magnétiseuse, est appelée au chevet de Staline pour soulager les douleurs de ce chef d’Etat pourtant réfractaire à toutes les croyances et pratiques non scientifiques. Au fil des « confidences » de cet homme, on décèle toutes les contradictions du régime. La terreur comme mode de gouvernance, le traitement réservé aux juifs, etc., sont évoqués comme une nécessité, une obligation indépendante de la volonté de Staline. A la mort de ce dernier, Olga peut rejoindre le mari qu’elle a été obligée de quitter pour s’établir dans un port sur le cercle polaire.


    Une deuxième histoire évoque le recrutement d’un espion modèle, tandis qu’elle égratigne furieusement Poutine, autre agent russe.

    Puis le narrateur évoque sa vie dans une base militaire, où son fils cadet dans la marine vient de mourir dans un accident de sous-marin…

    D’autres récits suivent, indépendants ou liés par un personnage, une anecdote, un fil conducteur… Des années 1950 à nos jours, en autant de portraits de personnages que d’époques, Marc Dugain dessine un pays en perdition, où les idéologies contredisent les faits, où les individus n’ont pas leur place.

    Quelle est la part de fiction et de documentaire de ce livre ? C’est la question que je me suis posée. Ce roman m’a un peu désarçonnée pour cette raison, mais j’ai trouvé très intéressante cette façon de faire vivre l’histoire à travers le destin d’une famille et de personnages divers et complexes

    https://mesmotsmeslivres.wordpress.com/2016/06/18/une-execution-ordinaire-de-marc-dugain/

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  • Gratuité des horreurs dispensés par un seul homme et cruauté de la raison d'état.
    On en sort scandalisé et plein d'empathie pour les victimes.
    Le malaise reste longtemps après avoir posé le livre.

    Gratuité des horreurs dispensés par un seul homme et cruauté de la raison d'état.
    On en sort scandalisé et plein d'empathie pour les victimes.
    Le malaise reste longtemps après avoir posé le livre.

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  • Rarement je n'abandonne un livre en cours de lecture, mais ce dernier est trop lourd pour moi. J'ai beaucoup aimé la première histoire, mais les deux autres m'ont fait changé d'avis quant à la qualité de ce livre. J'aurais peut-être du persévérer, mais je n'en ressentais pas le besoin. Ce n'est...
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    Rarement je n'abandonne un livre en cours de lecture, mais ce dernier est trop lourd pour moi. J'ai beaucoup aimé la première histoire, mais les deux autres m'ont fait changé d'avis quant à la qualité de ce livre. J'aurais peut-être du persévérer, mais je n'en ressentais pas le besoin. Ce n'est pas un livre que je recommande.

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  • Docu-fiction inégal, parfois prenant, parfois barbant

    Docu-fiction inégal, parfois prenant, parfois barbant

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