Quand la mère de Grayson meurt brutalement, elle aide son père à dissimuler la bouteille de vodka vide et un flacon de somnifères également vide : il serait du plus mauvais goût que la femme du gouverneur de Louisiane, futur candidat à la présidence, se soit suicidée.
D'autant que la malheureuse souffrait depuis longtemps d'une maladie mentale. Le mari de Grayson, qui écrit les discours du gouverneur, se charge des communiqués, le docteur de famille signe un certificat de décès en faisant état d'une crise cardiaque.
Seulement, voila : quelque temps après, Grayson découvre qu'elle a cru aider à camoufler un suicide et qu'elle a peut-être aidé à dissimuler un meurtre.
En rangeant des affaires personnelles de la disparue, elle met la main sur une vidéocassette enregistrée par sa mère : celle-ci se dit menacée et assure que sa vie est en danger. Même en tenant compte du fait que la disparue avait des tendances paranoïaques très marquées, Grayson ne peut pas ignorer que cette cassette a été enregistrée quelques jours avant sa mort...
Elle se lance désormais dans une enquête d'autant plus pénible que, s'il y a eu meurtre, son père et son mari y sont forcément liés de manière très intime.
A son tour, elle se retrouve en danger : un danger réel ou un danger imaginaire forcé par les tendances paranoïaques qu'elle aurait héritées de sa mère.
Jusqu'à la dernière ligne, Elizabeth Dewberry soutient un suspense haletant.
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