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Un siècle de trahisons ; la diplomatie francaise et les juifs, 1894-2007

Couverture du livre « Un siècle de trahisons ; la diplomatie francaise et les juifs, 1894-2007 » de David Pryce-Jones aux éditions Belles Lettres
Résumé:

Durant tout le XXe siècle, et aujourd'hui encore, le Quai d'Orsay a mis en oeuvre une « politique arabe » destinée à assurer l' « influence française ». Quitte pour cela à trahir non seulement les valeurs fondamentales dont la France aime à se prévaloir, mais également ses citoyens juifs perçus,... Voir plus

Durant tout le XXe siècle, et aujourd'hui encore, le Quai d'Orsay a mis en oeuvre une « politique arabe » destinée à assurer l' « influence française ». Quitte pour cela à trahir non seulement les valeurs fondamentales dont la France aime à se prévaloir, mais également ses citoyens juifs perçus, au mieux, comme partagés entre deux allégeances, au pire, comme traîtres en puissance. David Pryce-Jones met en lumière quelques constantes de l'action du Quai d'Orsay :
Préservation des intérêts matériels de la France, fascination pour la realpolitik, une anglophobie qui deviendra de l'antiaméricanisme... Les positions politiques de la diplomatie française masquent souvent un antisémitisme replacé ici dans un contexte culturel, historique et religieux plus large, avec notamment l'évocation de grandes figures d'intellectuels (Paul Morand, Paul Claudel, Jean Giraudoux et Louis Massignon).
Logiquement, cet antisémitisme se doublera d'un antisionisme à partir du moment où les Juifs entreprendront de déterminer eux-mêmes leur destin sans tenir compte des desseins que la France nourrit pour eux. De l'affaire Dreyfus à la présidence de Jacques Chirac, le Quai d'Orsay apparaît ainsi comme suranné et pétri d'illusions, incapable d'accepter les événements et a fortiori de les analyser, qu'il s'agisse de la persécution des Juifs par l'Allemagne nazie, du soutien apporté au grand mufti de Jérusalem, de la création et de la préservation d'Israël ou des compromissions du gouvernement français avec le colonel Kadhafi, Yasser Arafat, l'ayatollah Khomeyni et Saddam Hussein. David Pryce-Jones dresse un portrait implacable et inquiétant de la diplomatie française.

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