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Un retable, des vitraux, un autel

Couverture du livre « Un retable, des vitraux, un autel » de Christine Blanchet et Marc Chauveau et Laurent Cerino aux éditions Iac Editions D'art
Résumé:

L'Artiste qui intervient dans un édifice de culte doit avant tout se mesurer à l'histoire du lieu et surtout à celle des hommes qui l'ont fait vivre ; à Vissieuxen- Vercors, village martyr, le caractère empathique de la commande prend là une dimension plus intense. À la Libération, des artistes... Voir plus

L'Artiste qui intervient dans un édifice de culte doit avant tout se mesurer à l'histoire du lieu et surtout à celle des hommes qui l'ont fait vivre ; à Vissieuxen- Vercors, village martyr, le caractère empathique de la commande prend là une dimension plus intense. À la Libération, des artistes dans la veine de Germaine Richier ou de Georges Rouault avaient exprimé à travers les thématiques religieuses leur sentiment face aux horreurs de la guerre, et les représentations « désincarnées » du corps du Christ répondaient au drame qu'ils venaient de vivre comme l'avait déclaré André Marchand à propos de sa Crucifixion : « Je n'y peux rien si aujourd'hui le Christ est pour moi cet homme d'un charnier de Dachau. » Aussi, à l'aube du xxie siècle, Cerino et Zagari, qui n'ont pas connu la guerre, ont souhaité d'emblée définir leur posture face au lieu et à sa charge historique : « Faire écho à la mémoire immuablement présente, avec la plus grande lucidité, vivre avec ce poids et avancer avec courage. » Une nouvelle fois, c'est à travers la représentation de l'Homme, celui qui porte en lui la confiance et la sérénité, qu'ils ont mis en résonnance leur intervention s'inscrivant de cette façon dans la mémoire du lieu où « la vie est plus forte que la mort » comme l'a exprimé le père Gagnol.

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