Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Un homme pareil aux autres

Couverture du livre « Un homme pareil aux autres » de Rene Maran aux éditions Editions Du Typhon
Résumé:

«â€‰Je sais que la plupart de mes chefs n'ont jamais voulu voir en moi qu'un nègre, qu'un ''sale nègre'' qu'il fallait tenir à l'écart, briser, humilier ; qu'un ''sale nègre'' indigne du moindre avancement et, malgré sa tenue, ou peut-être à cause d'elle, de toute considération. »

Au... Voir plus

«â€‰Je sais que la plupart de mes chefs n'ont jamais voulu voir en moi qu'un nègre, qu'un ''sale nègre'' qu'il fallait tenir à l'écart, briser, humilier ; qu'un ''sale nègre'' indigne du moindre avancement et, malgré sa tenue, ou peut-être à cause d'elle, de toute considération. »

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, un jeune homme embarque sur un paquebot pour Dakar. Il laisse à Bordeaux la femme qu'il aime et dont il est aimé. Alors pourquoi tient-il à la fuir ?
Parce qu'elle est blanche et que Jean est noir. La haine déclenchée par sa couleur de peau, il y répond en s'autodétruisant. Blessé par le rejet dont il souffre et par la fascination idiote que sa différence exerce, Jean s'apprête à gâcher sa vie. Pour aimer, il faudrait qu'il s'aime un peu. Mais parviendra-t-il à se délivrer du complexe qui l'étouffe ?

Cette nouvelle édition d'un livre indisponible depuis les années 1970 proposera une préface de Mohamed M'Bougar Sarr afin de comprendre ce que les jeunes générati

Donner votre avis

Avis (1)

  • Chronique de la page 80
    Les explorateurs de la rentrée littéraire

    La rentrée littéraire des explorateurs est pleine de surprises ! Comme ce roman de 1947, d’un auteur ayant été lauréat du prix Goncourt en …1921 ! Réédité cette année, il fait donc partie des parutions de la rentrée 2021...
    Voir plus

    Chronique de la page 80
    Les explorateurs de la rentrée littéraire

    La rentrée littéraire des explorateurs est pleine de surprises ! Comme ce roman de 1947, d’un auteur ayant été lauréat du prix Goncourt en …1921 ! Réédité cette année, il fait donc partie des parutions de la rentrée 2021 !

    C’est un décor morose, Bordeaux sous la grisaille, qui inspire au narrateur déjà très mélancolique des confidences saturniennes. Il quitte la France et sa bien aimée pour rejoindre Dakar. Mais au delà du chagrin d’amour, l’homme a une étrange façon d’éviter les relations avec son entourage, anticipant les potentielles risques d’éveiller chez ses interlocuteurs des propos ou attitudes racistes, liés à la couleur de sa peau.

    A la page 80, malgré un certain nombre d’expressions datées, envie de poursuivre la lecture.

    Les explos 2021

    La mort dans l’âme, Jean Veneuse quitte la France à bord d’un paquebot, à destination de l’Afrique, où il est affecté par l’administration qui l’emploie. Nous sommes en 1920 . Il a laissé à Paris une femme dont il est amoureux, sans lui avoir déclaré sa flamme. Il faut dire que l’homme se montre réticent à lier connaissance avec son entourage, anticipant d’éventuels réactions racistes : son origine antillaise et les préjugés qui pèsent sur les étrangers l’ont rendu très prudents.

    Au cours du voyage, il retrouve un ancien camarade de jeunesse. Ce dernier lui présente une jeune femme qui tentera de le séduire, en vain, son coeur est pris par sa belle .

    Une partie du récit est consacré aux escales du voyage, se limitant cependant à quelques anecdotes et une énumération des endroits abordés ou aperçus au loin, et à moins d’avoir connu ces rivages coloniaux, c’est assez peu évocateur.

    Les liens avec sa bien aimée sont épistolaires et les lettres échangées, reproduites dans le roman, sont des aveux d’amour partagé, un amour fou, qui évoque une passion adolescente torride et romantique !

    On en saura par contre assez peu sur le rôle qui lui est attribué auprès de la population locale, et sur les relations qui se tissent à cette occasion, et c‘est dommage car son statut d’africain d’origine, en référence à ses lointains ancêtres, et son rôle d’administrateur créent une ambiguïté qu’il aurait été interessant d’analyser.

    L’écriture est désuète. Qui sait encore aujourd’hui ce que sont des alpargates ? Datées aussi certaines expressions utilisées dans les dialogues et les termes désormais politiquement incorrects de nègre ou négrillon.

    L’auteur a surement été un écrivain de talent, on en veut pour preuve les descriptions superbes de coucher de soleil. Il nous confie aussi son mal-être, ses difficultés de vivre sa différence et ses craintes permanentes de ne pas être à sa place.

    Malgré tout, je n’ai pas été totalement séduite par le roman, en raison de son ancienneté. Ce roman a en effet été publié pour la première fois de 1947, d’un auteur ayant été lauréat du prix Goncourt en …1921 pour Batouala ! Réédité cette année, il fait donc partie des parutions de la rentrée 2021 !

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.