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Un étranger nommé Picasso

Couverture du livre « Un étranger nommé Picasso » de Annie Cohen-Solal aux éditions Fayard
  • Date de parution :
  • Editeur : Fayard
  • EAN : 9782213711447
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Comment, face aux aléas politiques du xxe siècle, traversant deux guerres mondiales, une guerre civile et une guerre froide, au sein d'une Europe déchirée par les nationalismes et dans une France xénophobe qui l'accueille mal, Picasso impose-t-il au monde son oeuvre magistrale ?
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Comment, face aux aléas politiques du xxe siècle, traversant deux guerres mondiales, une guerre civile et une guerre froide, au sein d'une Europe déchirée par les nationalismes et dans une France xénophobe qui l'accueille mal, Picasso impose-t-il au monde son oeuvre magistrale ?
Pourquoi le 18 juin 1901 Picasso est-il « signalé comme anarchiste » à la Préfecture de police, quinze jours avant sa première exposition parisienne ? Pourquoi le 1er décembre 1914 près de sept cents peintures, dessins et autres oeuvres de sa période cubiste sont-ils séquestrés par le gouvernement français pour une période qui dure près de dix ans ? D'où vient l'absence presque totale de ses tableaux dans les collections publiques du pays jusqu'en 1947 ? Comment expliquer, enfin, que Picasso ne soit jamais devenu citoyen français ? Si l'oeuvre de l'artiste a suscité expositions, ouvrages et commentaires en progression exponentielle à la hauteur de son immense talent, la situation de Picasso « étranger » en France a paradoxalement été négligée. C'est cet angle inédit qui constitue l'objet de ce livre.

Pour l'éclairer, il faut exhumer des strates de documents ensevelis, retrouver des fonds d'archives inexploités, en rouvrir, un à un, tous les cartons, déplier chacune des enveloppes, déchiffrer les différentes écritures manuscrites. Alors tout s'organise autrement et le statut de l'artiste se révèle beaucoup plus complexe qu'on ne l'imaginait.

Un étranger nommé Picasso nous entraîne dans une enquête stupéfiante sur les pas de l'artiste surdoué, naviguant en grand stratège dans une France travaillée par ses propres tensions. On le voit imposer au monde son oeuvre magistrale, construire ses propres réseaux et devenir un puissant vecteur de modernisation du pays. Un modèle à contempler et peut-être à suivre.

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Avis (1)

  • Aucune exposition, aucune étude n’avait abordé l’angle qu’à choisi Annie Cohen-Solal pour comprendre l’homme Picasso au prise avec son statut d’artiste en France de 1900 à sa mort. Un étranger nommé Picasso est une enquête inédite, magistrale et extrêmement fouillée sur l’artiste et son œuvre,...
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    Aucune exposition, aucune étude n’avait abordé l’angle qu’à choisi Annie Cohen-Solal pour comprendre l’homme Picasso au prise avec son statut d’artiste en France de 1900 à sa mort. Un étranger nommé Picasso est une enquête inédite, magistrale et extrêmement fouillée sur l’artiste et son œuvre, concernant aussi sa situation avec l’administration française.
    Parce que Paris était la capitale des arts au début du XXè siècle, nombre d’artistes étrangers viennent en France pour participer au foisonnement créatif de l’époque. Picasso, enfant prodige, arrive à Paris à 19 ans, en 1900.
    Comme tous migrants, à son arrivée à la gare d’Orsay, Picasso accompagné de Casagemas, son ami, rejoint la communauté des catalans exilés de Montmartre.
    Ils y restent suffisamment de temps pour s’enivrer aux plaisirs de l’alcool et du sexe, en bref, s’exalter de tous les excès qu’offrent la capitale. Après quelques mois, ils rentrent à Barcelone. Casagemas revient seul à Paris en février 1901 pour revoir une jeune femme qu’il aime passionnément. Mais, il se suicide devant le refus de celle-ci.
    Annie Cohen-Solal donne vie à son enquête en partageant ses recherches au fil de ses questions, de ses trouvailles et de ses intuitions auprès des différents lieux d’archives, par exemple celles du Musée Picasso de Paris, celles de la Préfecture de police, archives nationales, etc.
    Dès 1901, Picasso fait l’objet d’une surveillance par des individus attachés à suivre les agissements du groupe anarchiste catalan (et notamment, l’obscur Manach, son premier marchand). Ils enquêtent pour le compte du commissariat de la police locale. Du coup, le commissaire André Rouquier conclut » …de ce qui précède, il résulte que Picasso partage les idées de son compatriote Manach qui lui donne asile. En conséquence, il y a lieu de le considérer comme anarchiste. « , même si rien de tangible n’est trouvé !
    Finot, Foureur, Bornibus et Giroflé, ces pieds nickelés délateurs, réussissent à ouvrir sur l’artiste un dossier à la Préfecture de Police de Paris, dossier qui le suivra toute sa vie !
    A partir du travail de recherche expliqué pas à pas, Annie Cohen-Solal apporte de nombreux détails concernant les réserves que ne cessent de mettre en place l’administration française pour considérer cet artiste précurseur comme un génie inégalé.
    La suite ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2021/07/14/annie-cohen-solal/

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