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Un assassinat de qualité

Couverture du livre « Un assassinat de qualité » de Ann Granger aux éditions 10/18
  • Date de parution :
  • Editeur : 10/18
  • EAN : 9782264058751
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Lizzie Martin enquête sur le meurtre de la femme d'un marchand d'art dans le Londres brumeux de 1867 Londres, 1867, le mal rôde dans les rues... Un soir d'octobre, alors que l'inspecteur Ben Ross de Scotland Yard rentre chez lui un samedi soir, le fog tourbillonne et l'enveloppe comme une bête... Voir plus

Lizzie Martin enquête sur le meurtre de la femme d'un marchand d'art dans le Londres brumeux de 1867 Londres, 1867, le mal rôde dans les rues... Un soir d'octobre, alors que l'inspecteur Ben Ross de Scotland Yard rentre chez lui un samedi soir, le fog tourbillonne et l'enveloppe comme une bête vivante. Lorsque le brouillard se lève le lendemain matin, une femme gît assassinée dans Green Park. Allegra Benedict était la belle épouse italienne d'un marchand d'art de Piccadilly. Mais qu'avait-elle été faire à Londres cet après-midi, et pourquoi avait-elle été vendre sa broche dans Burlington Arcade quelques heures avant sa mort ? Alors que Ben commence son enquête, son épouse Lizzie - avec l'aide de leur bonne Bessie - se penche sur la vie privée d'Allegra et découvre plus d'une raison pour laquelle quelqu'un pourrait vouloir sa mort...

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Avis (2)

  • Un Assassinat de qualité, A Better Quality of Murder dans la version originale parue en 2010, traduit par Delphine Rivet, a été publié en 2015 par les éditions 10/18 dans la collection Grands Détectives. Le style d'Ann Granger est fluide, agréable à lire: "Je regardai autour de moi. Des tableaux...
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    Un Assassinat de qualité, A Better Quality of Murder dans la version originale parue en 2010, traduit par Delphine Rivet, a été publié en 2015 par les éditions 10/18 dans la collection Grands Détectives. Le style d'Ann Granger est fluide, agréable à lire: "Je regardai autour de moi. Des tableaux étaient accrochés avec goût au mur, surtout des huiles mais aussi quelques aquarelles. Celles-ci étaient regroupées et semblaient toutes exécutées par le même artiste. Quand je me retournai, je sursautai en me trouvant nez à nez avec la statue d'un satyre à l'air mauvais, perché sur une colonne, et qui plantait sur moi son regard maléfique." (Page 106).
    La construction originale du roman: un chassé-croisé entre la version et l'interprétation des faits, ainsi que les agissements d'Elizabeth et celles de l'inspecteur Ben Ross amène la répétition de certaines scènes mais d'un point de vue différent, celui de la jeune femme complétant celui de l'inspecteur, et vice-versa, sans redondance fastidieuse. Procédé  inhabituel qui permet au lecteur de combler certaines lacunes du récit, les deux narrateurs ne participant pas à toutes les scènes.
    Thèmes: misère du peuple; dégâts de l'alcoolisme.
    Fil rouge: budget alloué aux policiers pour mener leurs enquêtes.

    Novembre. Le Fog a pris possession de la capitale anglaise. On n'y voit pas à plus de deux mètres.  Le lendemain, alors que le brouillard s'est levé, le corps d'une femme gît dans les buissons de Green Park. Retrouvé de bonne heure le dimanche matin par l'un des gardiens du parc. Elle a été étranglée. La morte portait toujours son alliance, une bague en diamant et des boucles d'oreille en or et perles. Mais il n'y avait ni sac, ni bourse près du corps. Le vol n'est visiblement pas le mobile.
    Le crime serait-il imputable au Spectre du fleuve évoqué par les prostituées? Ou serait-ce un crime passionnel? Comment la victime s'est-elle retrouvée dans un lieu aussi bucolique par une soirée aussi épouvantable? Il serait légitime de supposer qu'avec un tel brouillard elle se soit perdue, mais l'inspecteur Ross n'est pas convaincu par cette hypothèse. Certains détails le troublent...
    Décors soigneusement plantés, juste de quoi permettre au lecteur de se faire une idée précise des endroits dans lesquels se déroule l'intrigue:
    Lieu du crime: Green Park: "... étendue de verdure située entre l'immense Hyde Park et le très distingué St James's Park. Sans oublier qu'à l'est de ce parc se dresse le palais de Buckingham, avec ses dépendances et ses jardins." (Pages 46-47) =>Lieu du crime très embarrassant car pratiquement aux portes de Sa Majesté, même si le crime a été perpétré à l'est du parc, dans une partie moins soignée. A l'abri d'un vieux chêne, planté à l'époque de Charles II.
    Propriété des Benedict: Les Cèdres: située tout en haut d'une colline, avant le village d'Englefield Green, à laquelle on accède par une montée très raide.

    C'est avec un bonheur sans mélange que nous retrouvons le couple Lizzie/ Ben Ross, comme lorsqu'on prend un verre avec de vieux amis que l'on n'a pas vus depuis un certain temps. Un Assassinat de Qualité allie le sens de la description et de la mise en scène à l'art du portrait, l'histoire se déroulant à un rythme lent, ponctué de rebondissements dont la tension dramatique soulève le lecteur et l'entraîne aux confins de cette intrigue savamment échafaudée. Ann Granger a réussi le pari de créer, dans un style moderne très plaisant, un roman à l'ambiance victorienne, digne des récits de Wilkie Collins.

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  • Ce troisième opus des aventures de Ben Ross et Elisabeth Martin, devenue madame Ross, débute dans une ambiance très british, avec le célèbre brouillard londonien à couper au couteau, et un mystérieux « spectre du fleuve » qui terrifie les prostituées, donnant à cette entame un petit côté « Jack...
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    Ce troisième opus des aventures de Ben Ross et Elisabeth Martin, devenue madame Ross, débute dans une ambiance très british, avec le célèbre brouillard londonien à couper au couteau, et un mystérieux « spectre du fleuve » qui terrifie les prostituées, donnant à cette entame un petit côté « Jack l'Éventreur » avant l'heure.
    C'est pourtant une femme n'appartenant pas à cette population qui est retrouvée étranglée dans un parc, celle-ci étant l'épouse du riche propriétaire d'une galerie d'art.

    Comme dans les précédents romans, la narration est double, alternant celle de Ben et celle de Lizzie. L'inspecteur est tout naturellement chargé de l'enquête concernant l'homicide de la dame de la haute, alors que son épouse, toujours flanquée de l'incontournable Bessie, apporte son aide en explorant des pistes parallèles à celles officielles, s'intéressant tout particulièrement à un pasteur prêchant la tempérance dans ses réunions.

    J'ai de nouveau apprécié cette plongée dans l'ambiance victorienne particulièrement bien décrite par Ann Granger, cette société aux inégalités bien marquées et entretenues. L'inspecteur est amené au cours de ses investigations à se rendre - en faisant attention à ses notes de frais - dans les banlieues chics où les nantis entretiennent une armée de serviteurs, mais également dans les bars fréquentés par les belles de nuit et leurs souteneurs. Il fait même connaissance avec un jeune garçon dont l'activité est de balayer les rues devant les personnes qui désirent traverser sans se salir. Lizzie, quant à elle, prouve à nouveau son esprit de liberté et d'indépendance.

    Allié à une intrigue policière qui, sans être transcendante reste suffisamment aboutie, ce Londres de 1867 procure un agréable et dépaysant moment de lecture.

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