Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Un amant très vétilleux

Couverture du livre « Un amant très vétilleux » de Alberto Manguel et Marc Deneyer aux éditions Xavier Barral
Résumé:

« Ah, la beauté parfaite de cette forme arrondie ! Était-ce un coude ? Était -ce un svelte genou ? Était-ce un élément de cette anatomie secrète que je n'aurais pu nommer ? Peu m'importait. (... ) Cette petite parcelle de femme scintillait et frémissait sous l'effet de la main, et elle me... Voir plus

« Ah, la beauté parfaite de cette forme arrondie ! Était-ce un coude ? Était -ce un svelte genou ? Était-ce un élément de cette anatomie secrète que je n'aurais pu nommer ? Peu m'importait. (... ) Cette petite parcelle de femme scintillait et frémissait sous l'effet de la main, et elle me semblait si parfaite, si immaculée dans son existence distincte que j'eusse souhaité connaître un sortilège qui l'eût placée en ma possession, afin de la garder comme un oiseau dans une cage ou un diamant dans un écrin.» [Extrait du texte d'Alberto Manguel] Cinquante photographies affleurent la beauté parfaite. et s'offrent à nous comme une oeuvre commune qui réunit pour la première fois Alberto Manguel et Marc Deneyer. C'est autour de l'ouvrage Un amant très vétilleux (Actes Sud, 2005) du romancier et essayiste Alberto Manguel, que se construit cet ouvrage : la figure centrale est Anatole Vasenpeine, photographe amateur et employé des bains-douches dans un Poitier du début du XXe siècle. Contrairement à ce que croyait l'écrivain Alberto Manguel, toutes les photographies pictorialistes inédites d'Anatole Vasanpeine n'ont pas disparu dans l'incendie de sa maison. En effet, comme un trésor dont on peut considérer qu'il en est l'inventeur, Marc Deneyer a « retrouvé » miraculeusement depuis dix ans une cinquantaine d'oeuvres. Elles sont réunies pour la première fois dans cet ouvrage. Grâce à Marc Deneyer, s'offre à nous une vision fragmentée et charnelle du monde. Celle qu'Anatole Vasanpeine aurait captée à travers les fissures des portes des douches avec l'objectif de son appareil.

Donner votre avis