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Tres mauvaises nouvelles

Couverture du livre « Tres mauvaises nouvelles » de William Trevor aux éditions Phebus
  • Date de parution :
  • Editeur : Phebus
  • EAN : 9782859407438
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Les Nouvelles en question sont au nombre de dix, et ne nous entraînent du côté des apparences banales que pour nous rendre témoins d'un jeu de massacre qui n'épargne à peu près rien...
Quatre hommes arrivés dans la vie se retrouvent - avec leurs femmes à un dîner d'Anciens. L'un d'eux, qui fut... Voir plus

Les Nouvelles en question sont au nombre de dix, et ne nous entraînent du côté des apparences banales que pour nous rendre témoins d'un jeu de massacre qui n'épargne à peu près rien...
Quatre hommes arrivés dans la vie se retrouvent - avec leurs femmes à un dîner d'Anciens. L'un d'eux, qui fut au collège le souffre-douleur des trois autres, décide de se venger... Un employé de bureau mal sûr de lui s'applique à ne séduire que des filles laides... et y parvient trop bien... Une femme vend un meuble de famille à un antiquaire, se ravise, veut le reprendre... et découvre que le meuble en question a été racheté par la maîtresse de son mari (qu'elle croyait fidèle)...
Un divorcé solitaire est tiré de sa morose tranquillité par un coup de sonnette. C'est sa voisine, venue l'appeler à l'aide : son amant vient de mourir d'une crise cardiaque... peut-il l'aider à mettre le corps hors de vue avant le retour du mari ? Un garçon et une fille viennent de se marier. Lui est un type ordinaire qui réussit dans les affaires ; elle est idiote et jolie. Chaque année elle participe avec des amis d'enfance à un pique-nique " régressif " où chacun amène son nounours.
Cette année-là, la fête finira tout autrement que prévu... Arrêtons là. Nous sommes dans un univers de " braves gens " dont la vie insensiblement s'est réduite en cendres - sous lesquelles couvent mesquineries rancies, pulsions de meurtre, désir de vengeance. Le malheur est que tous ces candidats au pire nous ressemblent comme des frères, ou des soeurs. Trevor ne fait pas beaucoup de cadeaux à ses personnages, et moins encore à ses lecteurs.
Mais il le fait avec un art, une économie devant lesquels on ne peut que rendre les armes - justifiant ici pleinement le jugement critique du New Yorker saluant en lui " le plus grand auteur vivant de nouvelles de langue anglaise ".

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