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Sur les chemins noirs

Couverture du livre « Sur les chemins noirs » de Sylvain Tesson aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070146376
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. La vie me laissait une chance, il... Voir plus

«Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs. Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.» Sylvain Tesson.

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Articles (1)

Avis (36)

  • Suite à une chute, l'auteur décide de traverser la France à pieds, en empruntant les chemins noirs, ces chemins de campagne désertés par la plupart d'entre nous. Sa marche semble parfois longue et pénible mais sa récompense, c'est la contemplation de la nature avec un grand N. Il nous fait...
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    Suite à une chute, l'auteur décide de traverser la France à pieds, en empruntant les chemins noirs, ces chemins de campagne désertés par la plupart d'entre nous. Sa marche semble parfois longue et pénible mais sa récompense, c'est la contemplation de la nature avec un grand N. Il nous fait partager son point de vue sur notre société, le modernisme, l'agriculture intensive qui provoque son désarroi. Il est rejoint de temps en temps pour un bout de route par des amis ou de la famille et cela met un peu de fantaisie au récit. Beaucoup de références à la littérature et à la culture en général. Très belle écriture. Un livre qui nous mène à la réflexion et dans lequel tous ceux qui apprécient la nature se retrouveront.

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  • Bonjour . J'aime bien me balader aux côtés de Sylvain Tesson et ses amis . Je découvre des coins que je connais peu ou pas . Dans les chemins noirs , Sylvain semble vouloir surmonter non seulement son handicap apparu à la suite de cette chute d'un toit :" Il avait suffi de huit mètres pour me...
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    Bonjour . J'aime bien me balader aux côtés de Sylvain Tesson et ses amis . Je découvre des coins que je connais peu ou pas . Dans les chemins noirs , Sylvain semble vouloir surmonter non seulement son handicap apparu à la suite de cette chute d'un toit :" Il avait suffi de huit mètres pour me briser les côtes , les vertèbres , le crâne", lutter contre le chagrin d'avoir perdu sa maman:" L'année avait été rude .Longtemps , les dieux avaient favorisé la famille , nous avaient baignés de leur douceur .Puis leur sourire se crispe en grimace "
    Il avance sur les sentiers de France au plus près des forêts :"il existait une France ombreuse protégée du vacarme , épargnée par l'aménagement qui est la pollution du mystère" et c'est dans ces endroits là , éloignés de la ville , au milieu de sa propre solitude rompue par quelques amis et sa soeur , qu'il va reprendre goût à la vie , respirer à pleins poumons dans les chemins de campagne, sur les pistes forestières :" Si je voulais marcher rêveusement , escorté par des pensées bienveillantes , il me fallait une géographie d'allées forestières ...". Il me semble marcher, observer , sentir , entendre grâce aux descriptions de Sylvain . Je découvre que notre monde citadin avance sur la campagne qui disparaît peu à peu :"la première épreuve était d'élaborer un tel parcours dans une campagne en miettes"
    Il nous instruit sur le pourquoi du comment du dépérissement de la paysannerie et de la Nature à l'inverse de ce qu'elles pourraient être car "la ruralité se maintenait comme une vieillarde malade, couchée sur le lit de la France"
    La Nature est à bout de souffle mais Sylvain trouve malgré tout , des lieux encore protégés des ravages de l'urbanisation. On y écoute les oiseaux chanter , les gens y vivent en conscience avec la terre , l'eau , les arbres et nous nous disons comme Sylvain qu'on " devrait toujours répondre à l'invitation des cartes , croire à leur promesse , traverser le pays et se tenir quelques minutes au bout du territoire pour clore les mauvais chapitres "
    Belles lectures . Prenez soin de vous

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  • Après son terrible accident, Sylvain Tesson marche "Sur les chemins noirs" où le besoin vital d'une profonde introspection pousse l'auteur à parcourir la France par sa diagonale et ses chemins de traverse. Aussi, les pensées cheminent et gravent la trace dans l'esprit. Les rencontres pendant...
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    Après son terrible accident, Sylvain Tesson marche "Sur les chemins noirs" où le besoin vital d'une profonde introspection pousse l'auteur à parcourir la France par sa diagonale et ses chemins de traverse. Aussi, les pensées cheminent et gravent la trace dans l'esprit. Les rencontres pendant cette marche, trop anodines pour entamer le continuum de cette réflexion intravertie, ne me donne à peine à sourire. Admirablement et finement, nous l'accompagnons jusqu'au bout du tunnel, jusqu' à la lumière salvatrice aux confins de La Hague.

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  • Je remercie La fondation Orange pour l'envoi de ce livre paru chez Folio, trop court à mon goût...c'est pour cette raison que je ne mets pas 5 étoiles !! Quelle belle plume...du talent, de l'humour...vraiment c'est comme le nectar des fleurs pour un papillon, un régal !!

    Je remercie La fondation Orange pour l'envoi de ce livre paru chez Folio, trop court à mon goût...c'est pour cette raison que je ne mets pas 5 étoiles !! Quelle belle plume...du talent, de l'humour...vraiment c'est comme le nectar des fleurs pour un papillon, un régal !!

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  • Suite à une chute, l'auteur décide de traverser la France à pieds, en empruntant les chemins noirs, ces chemins de campagne désertés par la plupart d'entre nous. Sa marche semble parfois longue et pénible mais sa récompense, c'est la contemplation de la nature avec un grand N. Il nous fait...
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    Suite à une chute, l'auteur décide de traverser la France à pieds, en empruntant les chemins noirs, ces chemins de campagne désertés par la plupart d'entre nous. Sa marche semble parfois longue et pénible mais sa récompense, c'est la contemplation de la nature avec un grand N. Il nous fait partager son point de vue sur notre société, le modernisme, l'agriculture intensive qui provoque son désarroi. Il est rejoint de temps en temps pour un bout de route par des amis ou de la famille et cela met un peu de fantaisie au récit. Beaucoup de références à la littérature et à la culture en général. Très belle écriture. Un livre qui nous mène à la réflexion et dans lequel tous ceux qui apprécient la nature se retrouveront.

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  • Je remercie Lecteurs.com pour m’avoir sélectionnée ainsi qu’OCS pour m’avoir offert deux places et permis de voir ce magnifique film « Les chemins noirs ».
    Je n’ai pu, en sortant du cinéma , que relire ce livre.
    Comment ne pas se replonger avec délectation dans cet écrit tellement poétique,...
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    Je remercie Lecteurs.com pour m’avoir sélectionnée ainsi qu’OCS pour m’avoir offert deux places et permis de voir ce magnifique film « Les chemins noirs ».
    Je n’ai pu, en sortant du cinéma , que relire ce livre.
    Comment ne pas se replonger avec délectation dans cet écrit tellement poétique, délicat et chantant, aux mots choisis avec justesse, que signe Sylvain Tesson ?
    A propos du livre :
    Sylvain Tesson, écrivain connu de nombreux carnets de voyage et baroudeur intrépide se retrouve cloué sur un lit d’hôpital, le corps en miettes après une chute de 10 mètres. Son médecin préconise un centre de rééducation pour l’été, Sylvain Tesson choisit lui de traverser la France du Mercantour à la pointe de la Hague. Ce sera son chemin de croix, il se l’était promis alors qu’il ne pensait plus pouvoir remarcher. C’est un voyage né d’une chute, celui d’un homme au corps brisé et qui vient demander réparation . L’échec n’est pas envisageable, pour lui ce serait la rechute.
    Pour ce périple, il va privilégier les « chemins noirs », ces petites lignes qui maintiennent la France en vie, cette France rurale, oubliée de tous, qui a échappé au dispositif agricole. Car au cours des années 1960, ce monde agricole a été décrété « industrie » par les commissaires Européens qui ont incité les exploitants à intensifier la production à coup de matériel de plus en plus performant et onéreux. Elever des vaches et produire des semelles en caoutchouc répondait aux mêmes lois. Il va parcourir cette France rurale et brute qui se refuse au modernisme mais qui en est malgré tout envahie : wifi, béton, supermarchés ouverts H24…
    Il va rencontrer lors de son périple des paysans enracinés sur leur terre, ils y naissent, la quittent parfois mais y reviennent toujours pour y mourir. Personnages aux antipodes de sa vie d’avant, qu’il n’aurait jamais imaginé rencontrer un jour.
    Après avoir parcouru le monde, Sylvain Tesson s’en est allé par les vieux sentiers, sur « les chemins noirs », retrouvant le rythme lent du pas à pas, explorant la France et une nouvelle façon d’être libre. A ces côtés on parle peu, on médite sur la ruralité, on apprécie les choses simples. On y redécouvre la France oubliée.
    En plus d’être le triste constat sur un pays qui s’urbanise, se modernise en faisant disparaitre cette France rurale jusqu’à ne plus exister que sur les cartes IGN, ce périple est une victoire sur la douleur, la souffrance physique mais c’est également un travail de deuil , un recueillement sur cette mère partie peu avant.

    A propos du film :
    Ce film traduit exactement ce que Sylvain Tesson a voulu montrer, la beauté de la France oubliée des grands circuits touristiques, la France profonde , attachée à ses racines.
    Jean Dujardin interprète merveilleusement le personnage de « Pierre » , cet auteur qui chute d’un balcon au retour d’une fête un peu trop alcoolisée. La majorité du film est une ode à la nature et aux magnifiques paysages de notre pays. Paysages encore préservés du bétonnage et des hordes de touristes. Nous suivons « Pierre » dans le monde du silence et de la méditation, c’est par des flash-back que nous revenons brièvement sur l’accident et l’hospitalisation, mais il n’y a absolument aucun pathos . Ces Flash-back ont lieu quand le marcheur doute ou souffre et lui redonnent force et courage. La voix off de Jean Dujardin nous livre les pensées profondes que « Pierre » note dans son calpin et qui seront la substance de son livre.
    En conclusion , le film est à la hauteur du livre et Jean Dujardin qui le porte du début à la fin est, lui aussi, à la hauteur du message de Sylvain Tesson.

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  • Il a fallu beaucoup d'énergie pour aller à pied du Mercantour à la Normandie. mais l'auteur, héro du roman qui est en fait une biographie, n'en manquait pas. Et l'effort physique ne lui faisait pas peur, ayant déjà, avant son accident, l'habitude de marcher à travers le monde.
    Cet accident,...
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    Il a fallu beaucoup d'énergie pour aller à pied du Mercantour à la Normandie. mais l'auteur, héro du roman qui est en fait une biographie, n'en manquait pas. Et l'effort physique ne lui faisait pas peur, ayant déjà, avant son accident, l'habitude de marcher à travers le monde.
    Cet accident, c'est le point de départ de cette histoire. Pour avoir fait le pitre lors d'une soirée arrosée, l'auteur se retrouve alité, la colonne vertébrale durement atteinte et le visage difforme.
    Sa rééducation, il la choisira lui-même : la traversée de la France à pieds, en suivant des chemins de traverse, les "chemins noirs".
    Une carte IGN sous le bras, il veut disparaitre. En boitant, il parviendra à destination et en fera un beau récit. Sans pathos et sans morale.
    Ce livre est une invitation au voyage dans une France anachronique. Une bouffée d'air dans notre monde et une méditation sur le sens de la vie.
    J'ai beaucoup aimé.

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  • Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson
    Après avoir lu le récit du voyage de Sylvain Tesson au Tibet avec le photographe Vincent Munier sur les traces de la panthère des neiges, j’ai voulu retrouver la verve de Sylvain Tesson, en lisant Sur les chemins noirs. Choix dicté par un séjour à...
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    Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson
    Après avoir lu le récit du voyage de Sylvain Tesson au Tibet avec le photographe Vincent Munier sur les traces de la panthère des neiges, j’ai voulu retrouver la verve de Sylvain Tesson, en lisant Sur les chemins noirs. Choix dicté par un séjour à l’hôpital. Quoi de mieux en cette période, pour s’évader que de randonner en France. Avec Sylvain Tesson, j’ai donc pris le départ de cette randonnée de reconstruction (Sylvain Tesson, lors d’une soirée imbibée d’alcool ayant chuté de 8 mètres sur le bitume en tombant d’un balcon chez des amis, a décidé pour sa rééducation qu’au lieu de marcher sur un tapis roulant dans un centre de rééducation de marcher en France sur des sentiers.) Le départ de cette randonnée avait eu lieu à la frontière Italienne le 24 aout. L’arrivée le 8 novembre à la pointe de la Hague, dans le Cotentin mon département de naissance. En 170 pages de son agenda Sylvain Tesson nous fait découvrir une France, celle des petits chemins, celle des sentiers qui n’aboutissent plus en raison de la mise en œuvre de politique agricole hors sol ! L’occasion de donner quelques coups de griffes sur les énarques et les bureaux d’étude. En le suivant pas à pas faisant fi de ses douleurs de son dos métallisé, en campant ou dormant à la belle étoile, Sylvain Tesson nous entrainent sur des itinéraires loin des villes, loin du bitume, loin de la civilisation, traçant sa route sur une carte IGN au 25 millième. C’est la découverte de ce pays que nous offre Sylvain Tesson, celui du désert Français de l’hyper ruralité identifiée par les présidents de la République depuis Georges Pompidou. Il y évoque l’exode rural, la perte du contact avec la nature, les néo-ruraux venus retaper une ruine pour en faire des gîtes ou s’adonnant à l’agriculture biologique. Une France subventionnée par Bruxelles, au gré des plans d’occupations des sols, pour des ZAC ZUP … Pour Sylvain Tesson cette marche de rémission a également plusieurs enjeux : l’aider à faire le deuil de sa mère ; mais aussi en se cachant d’une société bruyante et qui prétend tout savoir, tout connaître ; contempler la nature et la beauté des paysages dans une sorte de méditation, que j’ai retrouvé dans son voyage au Tibet à la recherche de la panthère des neiges, tout en se reconstruisant physiquement. Seul, puis accompagné par des amis Cédric Gras, Arnaud Humann, Thomas Goisque et sa sœur Daphnée, il nous convient à de belles rencontres humaines, avec des taiseux, avec des gendarmes dans le camp militaire de la Courtine, avec un ermite Lucien entre autres. Sylvain Tesson, est tombé. Il a le visage fracassé, devenu sourd d’une oreille, des plaques sur la colonne vertébrale et il a su se relever et nous donner ce magnifique témoignage, qu’il ne faut jamais abandonner. Merci pour celle belle leçon de courage en communion avec la nature de l’hyper ruralité. La vie a donné à Sylvain Tesson une seconde chance, qu’il a mis à profit pour traverser la France à pied sur ses chemins noirs. Je vous invite à le suivre, maintenant. Bien à vous.

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