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Nationalisme, démocratie et justice sociale : ces Trois principes du peuple, édictés par Sun Yat-Sen, guident son action et sont présents tout au long de ces souvenirs.
Il y raconte son itinéraire pour conquérir le pouvoir et rebâtir la Chine.
Il revient sur ses défaites, celles de son pays et il les explique, argumentant avec précision. Ce sont les vertus de l'action que le révolutionnaire déploie dans ces mémoires. L'action est à ses yeux indispensable au savoir, toujours trop privilégié par la tradition chinoise selon lui.
Sun Yat-Sen détaille la tactique révolutionnaire qui a participé à la destitution de la dynastie Qing, avant qu'il ne devienne le premier président de la République de Chine en 1912 et le fondateur du Kuomintang.
En analysant l'état de la Chine avant et après la révolution, c'est son génie visionnaire que nous montre Sun Yat-Sen : connaissant bien les modèles américain et européen, qu'il a étudiés, il envisage le développement de la Chine comme lié au reste du monde. Il insiste sur l'importance de l'afflux de capitaux étrangers, sur la nécessaire industrialisation chinoise qui doit s'inspirer d'exemples occidentaux. Il a saisi le caractère déterminant des exportations.
En intégrant ses convictions à sa vision de l'avenir, considérant très tôt que la puissance vient du travail et non de l'argent, Sun Yat-Sen annonçait, il y a un siècle, la Chine d'aujourd'hui.
C'est en ce sens qu'il est légitimement considéré comme le « père de la Chine moderne ».
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