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Entre les derniers sursauts de l'Empire et les monarchies qui tentent désespérément de se survivre, Élisabeth Vigée Le Brun laisse un recueil de ses Souvenirs, à mi-chemin des mémoires et de l'autobiographie, dans lequel elle élabore un ultime autoportrait. Dans une période où les mémoires d'artistes sont encore rares, la longévité du peintre (1755-1842) lui a donné l'occasion d'élaborer un récit de vie à un moment où la représentation de l'identité de l'artiste est en pleine mutation. Élisabeth Vigée Le Brun ne sort pas de l'ombre pour prendre la parole mais s'exprime à partir de sa propre renommée. En Italie, en Autriche, en Russie, en Angleterre, elle est devenue la portraitiste de l'Europe. Le lecteur des Souvenirs se trouve ainsi en présence de mémoires d'une « célébrité » publiés du vivant de leur auteur. Les Souvenirs sont un récit de conquête. Mais à peine la première réputation de l'artiste est-elle établie et sa place institutionnelle assurée, que la Révolution lui en ravit les fruits : tout ou presque est à reconstruire. Sur un fond d'insécurité matérielle, Élisabeth Vigée Le Brun lutte pour retrouver, dans un champ nouveau, un espace pour sa peinture, condition même de sa survie économique. La grâce qui nimbe ce tour de force ne dissimule pas la détermination et la ténacité exceptionnelles de l'artiste. Cette édition se fonde sur l'unique texte cautionné de son vivant par l'artiste. Elle est complétée par les «Conseils sur la peinture du portrait» et par une lettre « sur les bruits » adressée à la princesse Natalia Kourakina.
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