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Séoul

Couverture du livre « Séoul » de Pierre Loti aux éditions Magellan & Cie
Résumé:

?Après Fès, Le Rajasthan, Angkor, Île de Pâques et Hué, un sixième titre de Pierre Loti, l'un des plus grands écrivains-voyageurs français, vient compléter la collection « Heureux qui comme... » ? Un regard sensible et singulier, sur une ville singulière et menacée, par un auteur qui ne se lasse... Voir plus

?Après Fès, Le Rajasthan, Angkor, Île de Pâques et Hué, un sixième titre de Pierre Loti, l'un des plus grands écrivains-voyageurs français, vient compléter la collection « Heureux qui comme... » ? Un regard sensible et singulier, sur une ville singulière et menacée, par un auteur qui ne se lasse jamais d'observer et de décrire, du détail d'un objet au regard panoramique. ? Cette escapade coréenne est une parenthèse asiatique dans l'Asie sino-japonaise de Loti ; elle introduit comme « une manière d'ailleurs de l'ailleurs, de lointain au-delà du lointain ; comme une forme d'exotisme au sein de l'exotisme extrême-oriental. » Les journées passées à Séoul sont d'abord publiées sous la forme de deux articles : « À Séoul. I - Dans la rue », paru dans Le Figaro du 10 mai 1903 ; puis, dans Le Figaro du 1er juin 1903, « À Séoul. II - À la Cour ». Le chapeau en tête du premier annonce l'exclusivité des « belles pages qu'on va lire, l'attachante vision, à la fois pittoresque, pleine de couleurs et de vie de ce coin d'Extrême-Orient ». Avec de très rares retouches et titré « À Séoul : dans la rue, à la Cour », ce reportage a formé le chapitre XL du récit-roman hybride La Troisième Jeunesse de Madame Prune, paru deux ans plus tard (Calmann-Lévy, 12 avril 1905). Bref et peu connu, il prend une place méritée aux côtés des témoignages documentés de visiteurs plus savants venus la même année en Corée, entre le classique Pauvre et douce Corée de Georges Ducrocq et les lignes ethnographiques d'un Louis Marin.

Extrait : « À la splendeur de juin, qui est là-bas rayonnante et limpide plus encore que chez nous, je me souviens de m'être posé pour quelques jours dans une maisonnette, à Séoul, devant le palais de l'empereur de Corée, juste en face de la grande porte. Dès l'aube - naturellement très hâtive à cette saison, - des sonneries de trompettes me réveillaient, et c'était la relève matinale de la garde : une longue parade militaire, où figuraient chaque fois un millier d'hommes. Les autres bruits de Séoul commençaient ensuite, dominés par le hennissement continuel des chevaux, - de ces petits chevaux coréens, ébouriffés et toujours en colère, qui se battent et qui mordent. »

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