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Deux lecteurs donnent leur avis sur Sentinelle de la pluie, de Tatiana de Rosnay
De retour sur Paris pour fêter l'anniversaire de mariage de ses parents, Linden va vivre un week-end riche en événements et en émotions.
En effet, ce séjour ne se passera pas du tout comme prévu. Tout d'abord c'est une catastrophe écologique : Paris est victime d'une crue historique l'inondant partiellement. Et puis, le père de Linden est victime d'un AVC et est hospitalisé d'urgence. Voici toute la famille bloquée à Paris avec une épée de Damocles au dessus de la tête du patriarche.
Son père se remettra-t-il de cet AVC? Linden aura t il l'occasion de lui révéler qui il est réellement et surtout qui il aime vraiment?
Tatiana de Rosnay signe un roman anxiogène sur bien des points mais aussi véritablement touchante et aborde merveilleusement bien le sujet du coming-out.
Quand la famille Malegarde a décidé de se réunir à Paris pour fêter les soixante-dix ans de Paul et les quarante ans de mariage avec son épouse Lauren, ils n'avaient pas imaginé que le scénario pourrait virer à la catastrophe. Mais c'étaient sans compter les pluies diluviennes qui s'abattent sur la ville et des soucis de santé du père de famille, qui vont tout chambouler et venir fissurer les faux-semblants et les certitudes...
J'ai été ravie de retrouver la plume de l'auteure enveloppante et auréolée de mystères. C'est l'ambiance qui prime dans ce roman avec une nature qui joue au diapason avec les émotions conflictuelles des personnages.
L'énergie est palpable à l'image d'un trop-plein trop longtemps contenu. Les digues d'une grande discrétion menacent de céder pour laisser la place à une meilleure compréhension et une infinie tendresse. Paul et Linden se rejoignent dans la pratique et le dévouement à leurs arts respectifs.
Les secrets sont fuyants et néanmoins pas impénétrables. L'homosexualité, l'alcoolisme, l'adultère, le deuil, les traumatismes sont abordés en filigrane, avec beaucoup de justesse. De la fébrilité des situations jaillit une force, une communion inespérée. J'ai été touchée par la pudeur des sentiments, qui ici sous nos yeux, se cristallisent. Tatiana de Rosnay cultive habilement la juste place, entre consensuelle distance et subtile proximité.
Aussi délicate que fulgurante, cette histoire réveille les réminiscences d'un passé, un passage obstiné qui révèle les cicatrices, les larmes dans une prière de pardon et une viscérale réparation.
La famille Malegarde est réunie à Paris, pour fêter les 70 ans de Paul , le père, arboriste très connu.
Lauren, sa femme, prépare l'événement mais rien ne va se passer comme prévu.
Linden, le fils cadet, photographe très connu et Tilia, sa sœur sont de la partie.
Des pluies diluviennes s'abattent sur Paris, et la famille va connaître quelques tourments, qui vont être l'occasion de déterrer des secrets bien gardés, de faire surgir des non-dits et de laisser des sentiments transparaître.
Un très beau roman, bien écrit, qui ménage un certain suspens, tout en s'attardant ,sur une analyse psychologique des personnages, qui ne laisse pas de marbre le lecteur.
Un roman qui mêle la vie d'une famille en week-end à Paris son passé et en fil rouge la crue de la Seine
J'ai trouvé le rythme un peu lent par rapport aux précédents romans lus.
Lauren réunit ses deux enfants à Paris pour fêter les 70 ans de son mari Paul.
Or des inondations noient Paris, et Paul a une attaque au restaurant.
C’est trop tout.
Trop long, écrit trop serré, trop de catastrophisme, trop de détails, trop dilué…….
Trop…trop…trop contente d’avoir terminé.
J’ai déjà eu ce même coup avec Katherine Pancol que j’avais aimée au début mais que je ne supporte plus.
J’aimais assez Tatiana de Rosnay, mais là, j’ai peur pour la suite.
les livres de Tatiana de Rosnay sont toujours agréables à lire . Lhistoire de celui ci est interessante sur certains aspects comme la crue de la Seine et les drames qu elle engendre. On suit également un homme amoureux des arbres, un photographe professionnel qui décrit son metier . Tout cela avec une trame familiale un peu melodramatique débouchant sur l'apologie d'une homosexualité heureuse.
Des souvenirs qui remontent à la surface. Des larmes qui surgissent naturellement. Que va t il se passer pour cette famille ?
C'est dans un Paris sous la pluie, avec la Seine qui déborde, le Zouave qui a de l'eau jusqu'aux chevilles, que Linden et Tilia ont rendez-vous avec leurs parents pour fêter les soixante-dix ans de Paul, leur père.
Paul est un arboriste de réputation mondiale qui ne vit depuis son plus jeune âge que pour les arbres et demeure avec Laureen, son épouse, dans la maison construite par son arrière-grand-père.
Les cadeaux d'anniversaire déballés, Paul se lève pour remercier sa famille mais là il s'écroule victime d'un AVC.
Une ambulance parvient malgré les rues inondées à le déposer à l'hôpital le plus près.
Pendant ce temps il pleut toujours sans discontinuer , la Seine continue d'envahir la ville et Linden , sa soeur et sa mère doivent prolonger leur séjour.
C'est une attente insupportable, l'ennui et l'inquiétude vont aider les membres de la famille " à vider leur sac ", à se confier l'un l'autre, à oser dire leurs sentiments, à dévoiler des petits secrets personnels.
Quant à Linden, il va enfin oser parler à coeur ouvert à son père qui, ne peut lui répondre, mais l'entend et lui presse la main, heureux de ces confidences.
Seule la fin m'a déçue mais l'intensité des révélations m'a fait vibrer au fil des pages.
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