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Sénégal notre pirogue ; au seuil de la liberté ; journal de bord 1955 -1980

Couverture du livre « Sénégal notre pirogue ; au seuil de la liberté ; journal de bord 1955 -1980 » de Roland Colin aux éditions Presence Africaine
Résumé:

Le livre « Sunyu gaal », en wolof, « notre pirogue », éclaire l'étymologie du Sénégal, « ce Fleuve qui n'a cessé d'engendrer un Pays ». Sous ce titre, Roland Colin livre un récit très attendu par les historiens, relatant une aventure de forte intensité narrative : l'histoire de l'émancipation, «... Voir plus

Le livre « Sunyu gaal », en wolof, « notre pirogue », éclaire l'étymologie du Sénégal, « ce Fleuve qui n'a cessé d'engendrer un Pays ». Sous ce titre, Roland Colin livre un récit très attendu par les historiens, relatant une aventure de forte intensité narrative : l'histoire de l'émancipation, « au soleil de la Liberté », au bout de quatre siècles de sujétion, de la plus ancienne des colonies de la France. C'est là un apport de choix au grand débat sur le sens de la colonisation et de la décolonisation, dont les termes sont loin d'être clos.

L'auteur Roland Colin, d'abord élève de Léopold Sédar Senghor à l'École nationale de la France d'Outre-mer, après trois années passées comme administrateur au Soudan français (expérience relatée dans Kènèdougou, au crépuscule de l'Afrique coloniale, Présence Africaine, 2004), se retrouve affecté au Sénégal, où il vivra huit années cruciales, à des postes-clés : au cabinet du Gouverneur, à celui de Mamadou Dia, premier chef du Gouvernement de l'Autonomie, puis de l'Indépendance. Acteur-témoin, jouissant de la confiance amicale des deux figures de proue de cette étape historique déterminante, il a vécu successivement la transition coloniale, l'émergence des nouveaux pouvoirs, la lutte contre la « balkanisation », l'éclatement de l'éphémère Fédération du Mali, la politique pionnière d'un « socialisme africain » humaniste, puis, en 1962, la crise et la rupture douloureuse entre Senghor et Dia, les douze années de prison cruelle frappant ce dernier, enfin sa libération au prix d'une longue médiation que lui
confient les « frères séparés ».

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