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Le « De sacerdotio » est une des oeuvres les plus connues de Jean Chrysostome. La première partie fait entrer le lecteur dans l'intimité de Jean et d'un ami qu'il nomme Basile. Il expose les circonstances qui ont fait naître leur amitié, les raisons qui ont troublé la parfaite harmonie de leurs rapports. La lecture du texte nous apprend qu'ils avaient envisagé de se retirer dans la solitude, mais que Jean était moins fervent que Basile, qu'il restait attaché au monde, qu'il fréquentait même avec ardeur le tribunal et le théâtre. À cela s'ajoute l'intervention de sa mère qui veut l'empêcher de la quitter.
Cependant, Basile allait réussir, grâce à son insistance, à persuader son compagnon, lorsqu'ils apprennent qu'on veut les élever « à la dignité du sacerdoce ». Ici se place le drame. Tout en ayant conscience de son indignité, Jean a promis que rien ne le séparerait de son ami, s'ils étaient contraints d'accepeter. Fort de cette assurance, Basile se laisse ordonner, tandis qu'on lui affirme, pour le décider, que Jean, de son côté, « a cédé au jugement des Pères ». En réalité, il a reculé devant les responsabilités et les charges qu'entraînerait son ordination et il s'est enfui. À cette nouvelle, sous le coup de l'indignation, Basile vient trouver son ami et l'accuse de l'avoir trompé. Reproches de l'un, réponse de l'autre, tel est le contenu du dialogue.
L'homélie prononcée le jour de son ordination, cette charge devant laquelle il avait reculé autrefois, est le complément nécessaire du « De sacerdotio ».
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