Jeff Koons, l'iPhone, l'épilation brésilienne : pourquoi sommes-nous obsédés à ce point par ce qui est lisse ? La beauté aujourd'hui est paradoxale : d'un côté elle s'étend de manière exponentielle - le culte de la beauté est partout ; de l'autre elle perd toute transcendance et se soumet à l'immanence du consumérisme - elle est l'aspect esthétique du capital. Sauver le Beau, c'est aussi sauver l'altérité radicale nous dit Han dont le regard qui combine philosophie, esthétique et politique est une expression de la modernité.
Mi-figue, mi-raisin : voici la pâle impression que me laisse cet essai qui annonçait pourtant une thématique contemporaine d’importance : les nouvelles définitions données à la beauté ne seraient-elles pas finalement en train d’achever le Beau ?
Lu pour essayer de dénicher un avis éclairé sur la reminiscence du kitsch dans la mode ces dernières années, je trouve finalement une critique assez monotone du lisse sous tous ses aspects, de l´art au sexe en passant par la pensée contemporaine.
Si je ne peux pas remettre en cause l’expertise de l´auteur dans son sujet, je ne peux malgré tout pas m’empêcher de trouver qu’il rabâche maintes et maintes fois ces propos comme pour les figer dans l’esprit et la pensée de son lecteur. Et personnellement, je préfère qu’un’auteur cherche à ouvrir une forme de dialogue avec son lecteur plutôt qu’à l´endoctriner à coup de joli vocabulaire.
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