New Jersey, aujourd'hui.
Les deux amis Patrick et Rhys, six ans tous les deux, ont été kidnappés alors qu'ils jouaient ensemble dans une banlieue cossue du New Jersey. Les ravisseurs ont exigé une importante rançon ; les parents ont payé. Mais les petits garçons n'ont jamais réapparu, laissant les familles dans l'angoisse et le doute.
Dix ans plus tard, à Londres, Win, l'oncle de Rhys, pense avoir retrouvé la trace de Patrick, désormais adolescent et SDF. L'enquête est complexe : le garçon semble sous le contrôle d'un homme appelé Fat Ghandi, qui mène un double business ultra-lucratif, entre arcades de jeux vidéos et réseau pédophile.
Pour l'aider, Win fait appel à son acolyte de toujours, le détective Myron Bolitar, sur le point de se marier. Ensemble, ils ne tardent pas à remettre la main sur Patrick, mais Rhys, lui, reste introuvable. Peut-il encore être sauvé ? Que s'est-il passé pendant ces dix années ? Pourquoi Patrick s'enferme-t-il dans le plus grand silence ?
Après dix ans d'absence et d'effroi, l'horreur ne fait que commencer...
Win appelle au secours son ami Myron Bolitar et demande de venir le rejoindre à Londres. Malgré qu'il soit fiancé, Myron n'hésite pas à un seul instant. Il ne sait pas encore qu'il va devoir démêler le vrai du faux d'une affaire d'une disparition.
C'est avec un plaisir non dissimulé que je retrouve les personnages fétiches de Harlan Coben : Win et Myron Bolitar, et leur petit monde.
J'apprécie particulièrement de retrouver un auteur que je lis depuis toujours, j'ai l'impression de revenir à la maison, mais en plus quand cet opus, parle de ses protagonistes préférés, je suis aux anges.
La particularité de ses personnages c'est qui ont un ton caustique que vraiment j'adore, mais là on parle d'un sujet grave : une disparition.
Le thème de la prostitution est lié également au sujet principal, et cela as mis un piment supplémentaire à la trame.
L'auteur as bien sur traiter le ressentiment de parents qui ont eu un enfant disparu, aussi la notion de culpabilité, car dans cette trame, ils sont deux enfants, donc deux familles.
L'intrigue est étroitement bien ficelée, addictif à souhait, pour mon 17e livre de cet auteur chouchou, pour qui j'achète tous ses livres, j'ai été vraiment enthousiasmé par cette lecture.
Par rapport aux autres livres que j'ai lu avec Myron et Win, je l'ai trouvée plus noir, le côté caustique est présent, mais plus sérieux, moins léger. Cela change, et c'était vraiment intéressant.
Cela me donne tellement envie d'en lire d'autres, je les lis par parcimonie, pour toujours qu'il m'en reste.
Win reçoit un étrange mail qui lui indique où se trouve Patrick, un gamin enlevé il y a une dizaine d'années. Le neveu de Win, Rhys était avec Patrick lors de leur enlèvement et plus personne n'a eu de nouvelles de ces deux gamins.
Win se rend en catimini à l'adresse indiquée, un quartier malsain où des ados se prostituent et en effet il lui semble reconnaître Patrick malgré que celui ait été enlevé à l'âge de six ans. Quand 3 hommes menacent Patrick, il ne réfléchit pas et va a son secours, il tue les assaillants mais Patrick s'enfuit.
C'est alors que Win fait appel à son ami Myron Bolitar et qu'ensemble ils vont sortir Patrick de son guépier mais où est Rhys.
Patrick sort de l'enfer et le médecin de la famille conseille que ce dernier soit placé sous protection et d'attendre quelque temps avant de l'interroger.
Mais des failles apparaissent dans l'enquête et le duo de choc décide de redémarrer tout à zéro.
Rhys est-il encore en vie ? Patrick va t-il enfin se confier ?
cette enquête est pleine de rebondissements ....... et de surprises. A qui peut-on se fier ?
Ca faisait un bon moment que je n’avais pas suivi les aventures de Myron Bolitar, l’(ex) agent sportif et son copain milliardaire Win. Au sein de l’œuvre pléthorique d’Harlan Coben, les aventures de Myron Bolitar ne sont pas forcément ce que je préfère, même si son sens de l’humour et de la répartie sont toujours savoureux. En fait, je crois que c’est le personnage de Win qui me déplait, ce dandy adepte de l’ultra violence et de le Justice expéditive m’inquiète toujours un peu et son attitude dans « Sans défense » de dépareille pas. Il y a 10 ans deux garçons (dont le cousin de Win) de 6 ans ont été kidnappés chez eux et personne ne les a jamais retrouvés, pas de mobile, pas de demande de rançon, juste un enlèvement un peu étrange en plein jour. Au bout de 10 ans, Win reçoit un mail anonyme qui lui apprend qu’au moins un des deux a été repéré en train de tapiner à Londres et lorsqu’il s’y rend, forcément, les choses tournent mal et l’adolescent se volatilise. Win et Myron tiennent néanmoins une piste, ils ne la lâcheront pas ! Le thriller est efficace, pas trop long, découpé en chapitres bien calibrés, bien équilibré avec toujours un petit cliffhanger à la fin, Harlan Coben est un page-turner d’une efficacité redoutable. Les personnages sont certes un peu stéréotypés, un peu trop ceci ou pas assez cela (c’est souvent le cas dans la saga Bolitar) mais comme ils ne sont pas très nombreux et clairement croqués, on suit l’intrigue sans difficultés, sans déplaisir. Ce que j’apprécie, outre l’humour de Bolitar et son sens de la répartie, c’est un fin crédible, et même douloureusement crédible. Pendant tout le roman, on navigue en eaux troubles, on imagine le grand banditisme, le trafic d’êtres humains, toute sorte de rebondissements digne d’Hollywood et la fin vient te cueillir comme une fleur. Même si, dans son épilogue elle laisse un gout un peu curieux, cette fin qui se dessine 3 ou 4 chapitres avant la fin fait basculer l’intrigue vers quelque chose de très humain, de très banal, et ce dénouement me convient parfaitement. Parfois, chez Coben , on flirte avec le « too much » mais là, pour une fois, pas du tout. « Sans Défense » est plutôt un bon Coben et un bon Bolitar. Désormais éloigné du milieu du sport et rangé des voitures côté nana, Bolitar pourrait gagner avec ce roman des lecteurs nouveaux. Nul besoin en effet de bien connaitre son passé et son personnage pour apprécier ses aventures dans « Sans Défense ».
C 'est avec plaisir que j'ai retrouvé les deux personnages de ses romans. suspense et rebondissements garantie.
Win Lockwood, dix ans après le kidnapping de son neveu, Rhys, et de Patrick, un voisin, retrouve enfin la trace de Patrick, aux prises avec des voyous dans une sombre ruelle de Londres. Malheureusement, il lui échappe et disparaît à nouveau, alors que Rhys demeure introuvable. Il fait alors appel à son meilleur ami et ancien associé, le célèbre Myron Bolitar. Tous deux se lancent alors dans une enquête qui prend vite la forme d’une course-poursuite impliquant un réseau de criminel, des trahisons, des secrets enfouis… Que s’est-il passé pendant ces dix années ? Qu’est devenu Rhys ? Pourquoi Patrick refuse-t-il de parler de ce qu’il a vécu ?...
Harlan Coben, avec ce nouveau thriller, montre qu’il maîtrise à la perfection l’art du page-turner. « Sans défense » est un roman addictif. Les rebondissements sont nombreux et le rythme est haletant. Petit à petit, les deux héros se rendent compte que cette simple enquête va sortir de nombreux squelettes cachés dans les placards et mettent au jour un véritable complot.
Ce fut un véritable plaisir de retrouver Win, Myron et leurs comparses hauts en couleur. De plus, « Sans défense » nous permet d’en découvrir un peu plus sur la famille Lockwood jusque-là un peu mystérieuse. L’humour caractéristique de ce duo est également au rendez-vous. J’ai lu ce livre en trois jours et ai eu beaucoup de mal à la lâcher. Seul petit bémol, la fin que j’avais en partie devinée.
Contente de retrouver Bolitar et Win!
Une bonne cuvée, on ne s'en lasse pas.
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