Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
En donnant pour consigne aux siens de « chercher Dieu vraiment », saint Benoît leur a fait réaliser à la lettre le mot de l'évangile : « Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît ». La civilisation médiévale, la « chrétienté », est ainsi née « par surcroît » de la prière et du travail des monastères bénédictins, qui couvraient l'Europe dès l'époque carolingienne. La célébration quotidienne de la liturgie solennelle, opus Dei, oeuvre principale du moine, à laquelle il ne doit rien préférer et pour laquelle rien n'est trop beau, a provoqué le développement de tous les arts : l'assiduité à la lectio divina, méditation des Écritures et des Pères, avec le souci corrélatif de transcrire les textes pour les conserver et les diffuser, est à la source de toute la culture occidentale, tant profane qu'ecclésiastique, enfin la fidélité au « travail des mains » nous a valu le défrichage et la mise en valeur d'immenses étendues, jusque-là improductives. Fêter Saint Benoît, ce sera donc surtout reconnaître, à son école, la hiérarchie des valeurs instituée par l'évangile, le primat de la prière et de la vie intérieure, du service de Dieu et du respect de ses droits. La liturgie, par son aspect « vertical » qui met l'homme en communication avec Dieu, fournit le modèle idéal de cette célébration, dont les résonances « horizontales », ordonnées au bien du prochain, sont assurées d'avance.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron