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Robert Silverberg illustre en tableaux successifs l'histoire fictive d'un Empire romain qui a connu bien des vicissitudes, des guerres et des crises politiques mais qui, depuis deux mille ans, n'a jamais cessé d'exister et de faire régner, avec quelques interludes sanglants, la Pax Romana. Le christianisme y est inconnu, car les Juifs n'ont pu quitter l'Égypte des pharaons. Quelques siècles plus tard, un envoyé spécial de l'empereur particulièrement perspicace liquide proprement un prophète d'Arabie avant qu'il ait eu le temps de fonder l'islam. Ainsi, l'Empire perdure, avec ses dieux auxquels personne ne croit plus. Une uchronie saisissante par celui qui a reçu le titre de Grand Maître de la science-fiction pour l'ensemble de son oeuvre.
Uchronie magistrale décrivant de façon très réaliste l'évolution du monde si Rome avait continué de dominer le monde.
Une uchronie, pas vraiment ce que je préfère, mais dans le cas présent il s'agit d'un roman de Silverberg et le postulat est alléchant : que se serait-il passé si l'empire romain avait continué à dominer le monde ? Eh bien, le peuple juif reste en Égypte, donc pas de Jésus de Nazareth et Mahomet se fait assassiner avant de propager sa vision du monde, les progrès techniques évoluent très lentement... Ce qui ne change pas, ce sont les rapports humains de pouvoir, de séduction, et Silverberg jongle avec les personnages dans ce qui est plus une suite de nouvelles remontant le temps qu'un véritable roman. Du coup, un opus intéressant mais pas inoubliable. Sympa quand même de le lire au moment où je revoyais les deux saisons de la série TV « Rome » (excellente !).
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