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Robert Smithson : mémoire et entropie

Couverture du livre « Robert Smithson : mémoire et entropie » de Criqui & Flecheux aux éditions Les Presses Du Reel
Résumé:

Une synthèse des multiples dimensions de l'oeuvre protéiforme d'un artiste légendaire - convoquant la mémoire et l'entropie, l'utopie, la nature, la géologie, la littérature, la poésie, le minimalisme, la dématérialisation, le processus de fragmentation, la science-fiction, etc. -, dont nous... Voir plus

Une synthèse des multiples dimensions de l'oeuvre protéiforme d'un artiste légendaire - convoquant la mémoire et l'entropie, l'utopie, la nature, la géologie, la littérature, la poésie, le minimalisme, la dématérialisation, le processus de fragmentation, la science-fiction, etc. -, dont nous mesurons aujourd'hui à quel point elles trouvent un écho dans les questions contemporaines environnementales, cinématographiques, esthétiques et sociales.

Des artistes américains du Land Art, Robert Smithson (1938-1973) est probablement le plus connu et le plus complexe, à cause de sa mort accidentelle à l'âge de 35 ans et en raison de son oeuvre marquée par l'entropie. Cette réputation ne définit pas assez ce que fut cet homme singulier, inspiré par la science et la science-fiction, l'architecture, les vertiges temporels et spatiaux, le récit littéraire et la philosophie. Il n'est sans doute pas excessif de prétendre qu'il inaugura le modèle de l'artiste contemporain. Son goût pour les paradoxes l'amena à faire résonner les rapports entre la nature et les périphéries urbaines, la perspective et les cartes, la mélancolie et l'humour.
Son oeuvre inspirée et visionnaire n'a cessé d'inspirer les artistes qui l'ont côtoyé ainsi que ceux des générations suivantes. Dessin, sculpture, film, photographie, son, peinture, écrits, etc. : la variété de ses productions fut constamment accompagnée par une réflexion autour de leur mise en oeuvre, qu'elles reposent au sol dans les galeries ou les musées, dans des mines à ciel ouvert, sur des îlots ou dans des régions retirées.
Cet ouvrage aborde principalement la manière dont Robert Smithson articulait la mémoire et l'entropie, deux notions qui lui furent chères, à travers des réflexions sur l'histoire, le langage et les réglages qu'il expérimenta entre le proche et le lointain. Une synthèse qui constitue aussi l'occasion exceptionnelle de donner la parole à l'artiste américain Mel Bochner, parmi d'autres particulièrement actif aux côtés de Smithson dans les années 1970 et célèbre pour ses travaux sur les rapports entre l'image et le langage.

Publié suite au colloque éponyme organisé par Céline Flécheux au Centre Pompidou, Paris, en 2013.

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