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Connu des défenseurs de la langue française, mais à peu près ignoré du grand public, Antoine de Rivarol semble avoir été relégué, selon le mot de Pierre Gaxotte, au " purgatoire des écrivains ".
Son crime ? Avoir condamné et combattu la Révolution Française. Pourtant, rien ne le prédisposait à s'engager dans un tel combat. Ami de Voltaire, d'Alembert et Buffon, grand admirateur de Montesquieu et de Condillac, il a tout juste 36 ans au moment de la prise de la Bastille. Coqueluche de tous les salons parisiens en vogue, sa réputation d'homme d'esprit n'était plus à faire. Ses aptitudes à la polémique étaient connues et l'Académie de Berlin venait de le couronner.
La révolution allait lui donner l'occasion de dévoiler les autres facettes de son talent. Les pages qu'il nous a laissées témoignent de ses qualités de journaliste, d'historien, de philosophe et de politique. Avec le recul, sa clairvoyance, sa lucidité et la finesse de ses analyses n'apparaissent qu'avec plus d'éclat. Certes, tout n'est pas de la même veine, mais pourquoi continuer à se priver d'un tel trésor ? Il est temps de faire justice de la disgrâce dans laquelle est aujourd'hui tombé ce personnage attachant aux attraits si divers.
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