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Retour à Birkenau

Couverture du livre « Retour à Birkenau » de Marion Ruggieri et Ginette Kolinka aux éditions Grasset Et Fasquelle
Résumé:

Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu...
Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit-frère de douze ans et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Auschwitz-Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été... Voir plus

Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu...
Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit-frère de douze ans et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Auschwitz-Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été transférée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Dans ce convoi du printemps 1944 se trouvaient deux jeunes filles dont elle devint amie, plus tard : Simone Veil et Marceline Rosenberg, pas encore Loridan - Ivens.
Aujourd'hui, à son tour, Ginette Kolinka raconte ce qu'elle a vu et connu dans les camps d'extermination. Ce à quoi elle a survécu. Les coups, la faim, le froid. La haine. Les mots. Le corps et la nudité. Les toilettes de ciment et de terre battue. La cruauté. Parfois, la fraternité. La robe que lui offrit Simone et qui la sauva. Que tous, nous sachions, non pas tout de ce qui fut à Birkenau, mais assez pour ne jamais oublier ; pour ne pas cesser d'y croire, même si Ginette Kolinka, à presque 94 ans, raconte en fermant les yeux et se demande encore et encore comment elle a pu survivre à ça...

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Avis (12)

  • Tout est dit dans le titre : Ginette Kolinka a accepté de revenir dans le camp de concentration dans lequel elle a été déportée pour raconter son histoire à des collégiens.
    Ce retour a ravivé les souvenirs et, elle, la taiseuse, va les livres dans ce petit livre.
    Il faut du courage pour...
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    Tout est dit dans le titre : Ginette Kolinka a accepté de revenir dans le camp de concentration dans lequel elle a été déportée pour raconter son histoire à des collégiens.
    Ce retour a ravivé les souvenirs et, elle, la taiseuse, va les livres dans ce petit livre.
    Il faut du courage pour revenir sur cette période de sa vie.
    Courageuse, elle l'est et, pour que personne n'oublie, elle raconte et elle incarne l'horreur vécue.
    On ne peut être qu'admiratif en suivant cette femme qui a maintenant 94 ans. le style de la journaliste qui l'a accompagnée dans son récit est clair, précis, sans pathos mais sans rien cacher.
    Il y a quelques moments de solidarité qu'elle n'oubliera également jamais.
    Elle raconte aussi les premiers mois après son retour.
    Elle n'est pas la première à décrire cette période et les atrocités vécues mais il faut lire et relire ce type de témoignage et, même si on croit savoir, on sort à chaque fois sonné à la lecture des souvenirs des anciens déportés.

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  • D'une franchise poignante, simple et sans détour et émouvant. Un témoignage bref mais captivant de la première à la dernière ligne.

    D'une franchise poignante, simple et sans détour et émouvant. Un témoignage bref mais captivant de la première à la dernière ligne.

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  • Arrêtée en 1944, Ginette Kolinka, alors agée de 19 ans, est déportée avec son père, son petit frère et son neveu à Birkenau. Elle sera la seule à en revenir. Ginette Kolinka nous raconte son quotidien dans le camp, la faim qui vous tenaille, le froid qui vous ronge, la peur qui vous têtanise....
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    Arrêtée en 1944, Ginette Kolinka, alors agée de 19 ans, est déportée avec son père, son petit frère et son neveu à Birkenau. Elle sera la seule à en revenir. Ginette Kolinka nous raconte son quotidien dans le camp, la faim qui vous tenaille, le froid qui vous ronge, la peur qui vous têtanise. C'est un récit bref d'une grande simplicité, donc d'autant plus bouleversant... Pour ne pas oublier

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  • Ginette Kolinka illustre bien les raisons qui ont poussé des milliers de rescapés des camps de concentration à taire l'horreur de ce qu'ils ont vécu. Qui au sortir de la guerre, même dans sa propre famille, avait envie d'entendre l'indicible, d'imaginer l'inimaginable ? Et puis certainement la...
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    Ginette Kolinka illustre bien les raisons qui ont poussé des milliers de rescapés des camps de concentration à taire l'horreur de ce qu'ils ont vécu. Qui au sortir de la guerre, même dans sa propre famille, avait envie d'entendre l'indicible, d'imaginer l'inimaginable ? Et puis certainement la peur de ne pas être cru, malgré les corps décharnés.
    Alors la vie reprend son rythme, Ginette retourne sur les marchés et retrouve tous les premiers mercredis du mois au Colisée ses copines rescapées de différents camps, dont Marceline Loridan-Ivens.
    Et puis ce récit ... car finalement il commence par là le livre. Ces douze mois passés à Birkenau, l'odeur, les coups, le bruit et la faim mais aussi la fraternité et la haine. Et une histoire de robe (celle que Simone Veil lui donne) qui lui permet de se raccrocher à un semblant de dignité.
    C'est grâce à Spielberg (avec le travail sur la liste de Schlinder) qu'elle commence à parler ; on ne l'arrêtera plus ! Et ce n'est qu'au début des années 2000 que Ginette commence à raconter son histoire aux élèves français « Que puis-je bien leur raconter à ces élèves ? » Tout Madame ! Tout ce que vous avez vécu dans ces camps doit être rapporté. Votre témoignage est primordial et c'est un des derniers que l'on ait pour faire en sorte de ne jamais oublier ce que certains hommes ont fait à un moment donné de l'histoire.
    C'est évidemment horrible, poignant, touchant et bouleversant.

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  • Un court récit, poignant et intense. Ginette Kolinka évoque sa déportation à Birkenau à l'âge de 19 ans, sa vie juste avant mais aussi le silence de plomb lors de son retour en France, sa vie après... Des mots simples qui permettent un témoignage clair et précieux pour les générations à venir,...
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    Un court récit, poignant et intense. Ginette Kolinka évoque sa déportation à Birkenau à l'âge de 19 ans, sa vie juste avant mais aussi le silence de plomb lors de son retour en France, sa vie après... Des mots simples qui permettent un témoignage clair et précieux pour les générations à venir, pour lutter contre l'oubli.

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  • Lorsque que j'ai vu passer le roman de Ginette Kolinka, je me suis dit "encore une énième roman sur la déportation", non pas que cela ne me touche pas ,non pas que cela ne m'insurge pas bien au contraire mais j'ai pensé, à tort, que ce roman serait dans la même lignée de ceux que j'avais lu par...
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    Lorsque que j'ai vu passer le roman de Ginette Kolinka, je me suis dit "encore une énième roman sur la déportation", non pas que cela ne me touche pas ,non pas que cela ne m'insurge pas bien au contraire mais j'ai pensé, à tort, que ce roman serait dans la même lignée de ceux que j'avais lu par le passé et je n'avais pas envie de ce genre de témoignage, pas là, pas maintenant. Et pourtant, j'ai malgré tout été emportée par la première page puis la deuxième et j'ai été surprise d'arriver à la dernière avec autant de fluidité.

    Ginette raconte avec simplicité ce qu'elle a vécu : l'arrestation, le voyage jusqu'à Birkenau, la vie dans le camp et la libération, sa vie d'après. Un récit sans fioriture, avec des mots simples, accessibles, des mots qui narrent les faits et rien que les faits. Mais derrière ce récit on ressent le lâché prise, la volonté d'avancer et cet état d'âme ressenti par les "quelques" survivants, c'est à dire ce souhait de ne pas raconter, cette honte qui les envahit après l'horreur, ces gestes qui perdurent même après la libération par les alliés. J'ai apprécié son étonnement face aux guides polonais qui racontent sans grande émotion le passé, cette guide pour qui "mourir en 25 mn est rapide". Ginette, elle, raconte ce qui s'est passé, ce qu'elle a vu, elle raconte l'horreur pour que personne n'oublie les leçons qu'ils faut en tirer. Elle dédie son roman à "ses camarades" qui n'ont pas eu la chance de survivre à l'horreur, ces camarades qui resteront gravés dans l'histoire.

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  • Une écriture sans pathos pour toujours dire l'horrible . Une texte court qui marque et qui a toute sa place parmi les témoignages de survivants.

    Une écriture sans pathos pour toujours dire l'horrible . Une texte court qui marque et qui a toute sa place parmi les témoignages de survivants.

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  • Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est sa simplicité.
    Pas de surenchère d'héroïsme ni de bravoure ni de malheur.
    Juste le témoignage d'une femme confrontrée à une réalité insurmontable.
    Touchant, bouleversant, riche, et délicat.
    Un livre qui permet d'aborder la tragédie humaine.
    Un livre qui...
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    Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est sa simplicité.
    Pas de surenchère d'héroïsme ni de bravoure ni de malheur.
    Juste le témoignage d'une femme confrontrée à une réalité insurmontable.
    Touchant, bouleversant, riche, et délicat.
    Un livre qui permet d'aborder la tragédie humaine.
    Un livre qui ne s'oublie pas.

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