Quelques mots prononcés dans la panique au téléphone : « Darian, il faut que tu viennes. Tu es le seul à pouvoir nous aider. Il y a tant de corps ! » ... puis plus rien. L'appel vient d'Ida, une jeune fille que Darian Richards, ex-flic des homicides de Melbourne, a sauvée quelques mois plus tôt d'une sale affaire. Si Richards a décidé d'abandonner un métier trop éprouvant pour ceux qui, comme lui, prennent les choses trop à coeur, il ne peut pas laisser Ida sans réponse. Son appel de détresse ayant été localisé, Darian gagne la Gold Coast, région des plages d'Australie, où les étudiants se retrouvent pour fêter la fin de leurs examens. Il est alors loin de se douter que la disparition d'Ida n'est presque qu'un détail dans une enquête qui va bientôt se transformer en véritable cauchemar.
On a beaucoup comparé Tony Cavanaugh à Michael Connelly, on compare maintenant de jeunes auteurs à Tony Cavanaugh. Avec ce thriller encore plus sombre que ses précédents, l'auteur de L'Affaire Isobel Vine et de La Promesse confirme tout son talent et sa place de maître absolu du genre.
Si j'ai plutôt bien accroché avec le début de l'histoire, l'intrigue et les personnages, je me suis vite perdue à cause des changements des points de vue.
Un roman très noir de Tony Cavanaugh, dont nous avons fait la connaissance lors d'une rencontre Babelio dans un café de Paris. Avec ce personnage haut en couleurs et très communicatif, cette rencontre fut un vrai plaisir. Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour cette rencontre.
Dans ce livre, j'ai découvert la Gold Coast, côte ouest de l'Australie où les étudiants viennent fêter la fin de leurs examens. Endroit propice aux excès en tous genres et qui peut attirer certains prédateurs à l'affût .
Moi qui croyais que l'Australie était un pays sûr, j'ai été un peu sonné à la lecture de ce roman parfois très trash, que j'ai littéralement dévoré. Une belle rencontre sur plusieurs plans.
Brisbane, la capitale du Queensland, Australie, Un flic, non ex-flic reçoit un appel téléphonique : « Darian, il faut venir. Vous seul pouvez m’aider. Il y a tellement de corps ! ».
Ainsi commence une course poursuite, entre deux jeunes latinos -Carlos et Rosalita- ; qui rêvent d’une vie meilleure et se retrouvent dans ce vaste pays, l’Australie. Et bien sûr notre flic …
En effet, Starlight –Rosalita- a enfin trouvé le moyen de s’enrichir, et enfin lui permettre de vraiment nager dans le luxe. Un moyen simple, vieux comme le monde -certes un peu cliché-, la traite de belles jeunes filles à des hommes riches, sans scrupules ! Mais il y a un hic, le frère de Rosalita, s’avère être un psychopathe, pour qui une femme est un objet de désir suivi d’une pulsion de mort !
Tony Cavanaugh, nous emmène dans l’immense continent, avec de multiples rebondissements, où Darian, intelligent et sarcastique, applique ses règles et sa justice. Un antihéros, attachant certes, mais difficile à accepter de nos jours, Le déni de la justice n’est pas une loi de la démocratie. Une règle de vie juste acceptable pour un livre ou un film !
Requiem, un moment d’évasion dans un autre monde, où les paysages austères du bush nous rappellent, l’évolution d’un autre héro du désert australien, Napoléon Bonaparte -Arthur Upfield-, dont le héros s’inspire du vent et de la poussière de ces vastes étendues de sable, pour résoudre son enquête.
O tempora, o mores.
Un excellent polar bien ficelé et bien noir, de quoi vous donner des frissons ou des cauchemars pendant un moment.
Darian a démissionné de la police, mais lorsqu'il reçoit un appel désespéré d'une jeune femme qu'il avait protégé lors d'une affaire précédente, il part à son secours. Il va croiser la route de flics qui ne veulent pas de lui, d'un trafic de femmes sordide effectué par un gang très particulier.
Un roman policier très prenant. Je remercie Babelio et les éditions Sonatine de m'avoir envoyé ce livre et fait découvrir cet auteur.
Darian Richards, ex policier, reçoit un appel au secours d' Ida, une jeune femme qu'il a jadis protégée. Grace à son ami Isosceles, il géolocalise l'origine de l'appel. Un policier dépêché sur place disparaît. Voilà notre flic à la retraite obligé de reprendre du service. Il découvrira rapidement deux jeunes femmes assassinées. Puis le policier disparu est retrouvé égorgé. Avec l'aide de Maria, une jeune policière, et malgré l'hostilité de la police locale, Darian va mener l'enquête avec l'objectif de retrouver et protéger Ida plus que démasquer les coupables.
Dans ce roman noir, où les coupables et leurs mobiles sont rapidement connus, Tony Cavanaugh dépeint une Australie partagée entre fête et violence : la débauche des jeunes qui fêtent la fin de l'année scolaire ; la violence de la traite des jeunes femmes, mais aussi celle des policiers. Il nous montre également une Australie partagée entre la modernité la plus folle, et l'ancrage dans le passé de ceux qui n'on pas pu, ou pas cherché, à suivre le rythme des changements. Ne connaissant pas le pays, je ne sais pas dire si l'histoire est très ou peu réaliste, mais elle nous en dit beaucoup sur la façon dont l'auteur voit son pays.
Tony Cavanaugh ne cherche pas à décrire finement ses personnages. Il en reste aux principaux traits saillants : l'ancien flic très doué, mais à la gâchette trop facile ; la belle fliquette intelligente mais trop ambitieuse ; les jolies étudiantes trop naïves... Et cela suffit tout à fait.
Au final, cela donne un roman très rythmé, présenté à la fois du point de vue de l'enquêteur et de celui des "méchants", qui se lit facilement. Un roman très noir et pessimiste, mais qui manque un peu de profondeur, qui en reste un peu trop, à mon goût, aux gros traits, sans entrer dans les détails de ce que sont réellement l'Australie, ses habitants, sa jeunesse, sa police...
C’est ma première « rencontre » avec Darian Richards, ex flic, un brin désabusé, et qui visiblement peine à profiter pleinement de sa retraite.
Car, s’il a décidé de laisser l’horreur de son ancien métier derrière lui, un coup de fil d’une jeune fille qu’il avait aidée par le passé, Ida, va le priver de ses parties de pêche.
Il faut bien dire que des meurtres de jeunes filles pendant les scholies, ça peut faire désordre.
Une autre facette de l’Australie, sa chaleur écrasante, ses bushs, ses endroits secrets, ses psychopathes et surtout son flic cynique, solitaire, qui ne respecte aucune procédure et qui n’hésite pas à se mettre en danger….tout en mettant la justice et la morale, souvent de côté !!
La recette n’est pas nouvelle mais ici, elle est particulièrement réussie. Les personnages secondaires sont aussi extrêmement intéressants, avec une mention spéciale pour Starlight. Vénéneuse, odieuse, manipulatrice et en même temps fragile.
C’est prenant et on se dit qu’on espère que Darian va encore être, prochainement, dérangé dans sa quiétude !!
Un grand merci à Masse Critique et aux éditions Sonatine pour cette belle découverte.
Darian Richards, ancien policier de Melbourne, a quitté définitivement son poste : finalement, ce métier ne semble pas vraiment fait pour lui … Son estime pour la police n’est plus du tout ce qu’elle était …
Pourtant, quand Ida la Viennoise l’appelle au secours sur le petit portable rose qu’il lui a donné, (il en a donné plusieurs à d’autres jeunes personnes en détresse semble-t-il) et que cette dernière lui dit - je cite - “qu’il y a tant de corps”, il ne peut se résoudre à l’abandonner et part une dernière fois à sa rescousse … Hélas, il ne retrouvera sur place que le portable et deux cadavres, dont il aura le malheur de soutenir les regards morts, mais point de jeune Ida … Alors avec l’aide de son ancienne collègue, Maria, et d’Isoceles, le spécialiste du web, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour lui venir en aide, tout du moins si il n’est pas déjà trop tard …
Darian Richards va découvrir - au fil de l’intrigue - un trafic de jeunes filles, kidnappées pour entretenir un réseau d’esclaves sexuelles à destination du monde entier. Ida en est-elle une récente victime ? Réussira-t-il à la retrouver et où est donc passé son petit ami Carlos ? Et qui sont donc Estefan et sa soeur Starlight ?…
L’écriture de Tony Cavanaugh est loin d’être “politiquement correct”, son langage fleuri a au moins l’avantage “d’appeler un chat un chat” ! Il nous fait découvrir une coutume bien en place, les “schoolies” qui sont au centre de cette histoire nauséabonde (orgies fortement alcoolisées où de jeunes étudiants fraichement diplômés se lâchent, fêtes démesurées qui sont le cauchemar de tous les parents australiens …) Un bon polar qui se lit d’une traite, construit par petits chapitres au rythme soutenu, qui ne nous laisse guère le temps de nous ennuyer ! C’est clair : avec Darian Richards, on ne se promène pas au pays des bisounours !
Après "L'affaire Isobel" et "La promesse", Tony Cavanaugh revient ici avec son troisième roman traduit en français. Il est important de préciser que même si ce tome est une suite, il peut être lu indépendamment des autres car il s'agit d'une nouvelle enquête.
Nous retrouvons ici les personnages habituels et charismatiques tels que Darian Richards un ancien flic à la retraite, Isocèle un geek talentueux, et Maria une jeune partenaire caractérielle. Nous ne pourrons que nous attacher à eux et surtout à ce policier fonceur et solitaire qui a abandonné le métier il y a peu. En marge de la société, il est têtu, irrespectueux et n'est certes pas parfait mais c'est un justicier à la dérive qui est généreux.
Pendant sa paisible retraite, Darian va recevoir un appel à l'aide d'Ida, une étudiante Autrichienne qu'il a sauvée il y a quelques années des griffes d'un sérial-killer. Alors qu'il se lance à sa recherche dans les somptueux paysages de l'Australie, il va s’apercevoir que la disparition d'Ida n'est qu'une petite partie du problème !
Dans une ambiance sombre et glauque, l'auteur nous emporte dans un jeu du chat et de la souris entre notre antihéro et un mystérieux et machiavélique personnage. Les chapitres alternent les points de vue de part et d'autre de chaque clan, en passant par la corruption, le dark-web et ses trafics, pour que nous assistions au bras de fer qui va alors s'engager entre eux.
L'écriture est fluide, le rythme est rapide et le nombre de personnages restreints en font une lecture sans fioritures et qui va droit au but ! Le suspense est quant à lui, entretenu jusqu'au dénouement final.
Une valeur sûre en matière de polar.
"Tu danse avec le diables avec le diable une fois, tu est marqué pour la vie."
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