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Raymond Aron Et Le Debat Strategique Francais ; 1936-1966

Couverture du livre « Raymond Aron Et Le Debat Strategique Francais ; 1936-1966 » de Christian Malis aux éditions Economica
  • Date de parution :
  • Editeur : Economica
  • EAN : 9782717849554
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

1940, le Blitzkrieg, le bombardement stratégique, Hiroshima, l'Indochine et la guerre révolutionnaire, la C.E.D., l'Algérie et la guerre psychologique, de Gaulle et la stratégie nucléaire, la France et l'OTAN...
Souvent sur fond de drames militaires, l'histoire de la France depuis la Deuxième... Voir plus

1940, le Blitzkrieg, le bombardement stratégique, Hiroshima, l'Indochine et la guerre révolutionnaire, la C.E.D., l'Algérie et la guerre psychologique, de Gaulle et la stratégie nucléaire, la France et l'OTAN...
Souvent sur fond de drames militaires, l'histoire de la France depuis la Deuxième Guerre mondiale abonde en controverses stratégiques dont Raymond Aron fut l'un des protagonistes les plus lucides et les plus passionnés. Christian Malis nous invite à découvrir cette facette méconnue, et pourtant capitale, de l'oeuvre et de l'existence du " spectateur engagé ". C'est en mai 1940 qu'Aron, simple sergent sur le front des Ardennes, a prix de plein fouet le choc de la " guerre-éclair ", sous la forme des colonnes blindées de Guderian.
Repoussant le mépris traditionnel de l'intelligentsia française pour les affaires militaires, il devient stratège à Londres dans les circonstances les plus étonnantes. Après 1945, journaliste et universitaire, il ne cesse plus de s'impliquer dans le débat stratégique. Une longue carrière de stratège, faite de méditation intellectuelle et de combats. Elle conduit Raymond Aron, redécouvreur de Clausewitz, jusqu'aux cimes de la pensée stratégique.
Mais c'est le Grand Débat nucléaire des années soixante, où l'universitaire se fait le champion de l'atlantisme et de l'hostilité à la politique militaire du général de Gaulle, qui marque le point d'orgue de son engagement : au plus intime de lui-même, celui qui se voulait " confident de la Providence " ne regrette-t-il pas de n'avoir pu être " conseiller du Prince " ? Pour le lecteur, cet ouvrage est également un parcours initiatique au sein d'un débat militaire national dont on a peine aujourd'hui à imaginer la richesse et la virulence.
Le " spectateur engagé " y voisine, dans une passionnante galerie de portraits, avec d'autres grandes figures de la pensée stratégique française comme Pierre Gallois, André Beaufre, Charles Ailleret.

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