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Rashômon et autres contes

Couverture du livre « Rashômon et autres contes » de Ryunosuke Akutagawa aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070707485
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Né à Tôkyô en 1892, Akutagawa Ryûnosuke se suicida en 1927. Son aîné d'une dizaine d'années, le grand romancier Shiga Naoya, dit à cette occasion : «Il ne pouvait pas faire autrement». Akutagawa était en effet torturé par diverses maladies : du coeur, de l'estomac, de l'intestin, sans parler de... Voir plus

Né à Tôkyô en 1892, Akutagawa Ryûnosuke se suicida en 1927. Son aîné d'une dizaine d'années, le grand romancier Shiga Naoya, dit à cette occasion : «Il ne pouvait pas faire autrement». Akutagawa était en effet torturé par diverses maladies : du coeur, de l'estomac, de l'intestin, sans parler de sa neurasthénie. En dépit de ses souffrances et d'une vie si brêve, il produisit près de cent quarante titres. La plupart de ses oeuvres sont des contes... Dès la publication du Nez, en 1916, il fut reconnu comme un maître et obtint l'amitié de Natsume Sôseki, l'auteur du Pauvre coeur des hommes. En un temps (l'ère Taishô, 1912-1925) où les lettres japonaises se partageaient entre naturalisme, décadence et idéalisme, cet homme très cultivé, formé aux lettres européennes, mit sa passion à redécouvrir la technique du récit bref. Violents, étincelants, palpitants mais toujours dominés par un métier parfait, une langue savante et variée, ces contes furent traduits par Arimasa Mori, qui leur consacra dix ans de son travail. On y lira, notamment, une des nouvelles d'Akutagawa qui sont à l'origine de Rashômon, le célèbre film japonais.

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Avis (1)

  • -Après une succession de guerres, cyclones, incendies et séismes, Kyoto connaît une période de grande misère. Réfugié sous la porte Rashô, un homme regarde la pluie. Derrière la porte, un charnier. Doit-il abandonner tout honneur et piller les cadavres ? Comme le fait justement la vieille femme...
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    -Après une succession de guerres, cyclones, incendies et séismes, Kyoto connaît une période de grande misère. Réfugié sous la porte Rashô, un homme regarde la pluie. Derrière la porte, un charnier. Doit-il abandonner tout honneur et piller les cadavres ? Comme le fait justement la vieille femme qu'il rencontre à l'étage, une pauvresse qui arrache les cheveux d'une défunte pour en faire une perruque.
    -Le riche seigneur de Horikawa commande un paravent à l'un de ses peintres préférés. Le Paravent des figures infernales va hanter le peintre Yoshihidé. Cet homme vil, avare, mesquin, détesté de tous, ne peut reproduire que des scènes qu'il a vues de ses yeux, alors quand il s'agit de représenter l'enfer...Sa passion créatrice va le conduire au pire, sous le regard impitoyable de son seigneur.
    -Dans le fourré, un mort a été découvert. Le policier chargé de l'enquête reçoit les témoignages, parfois contradictoires, de tous les protagonistes de l'affaire, et même celui de l'esprit de la victime.
    -Parmi les gens qui servent le Régent Fujiwara Mototsune, un officier de cinquième rang est moqué de tous, de ses collègues jusqu'aux enfants des rues. Son gros nez rouge, ses vêtements décolorés par le temps et la misère, son caractère timide en font un objet de sarcasmes permanents. Le pauvre hère vivote, solitaire, en caressant un unique rêve, celui de se rassasier un jour d'un bon gruau d'ignames, ce mets délicat, réservé aux fêtes, qu'il a déjà goûté sans pouvoir s'en repaître. Ayant eu vent de l'affaire, un seigneur l'entraîne dans un périlleux voyage hivernal jusqu'au cœur de l'abondance. Mais que cache cette générosité inespérée ?

    Quatre contes très différents mais baignés par la même ambiance étrange et sombre. Le mal, la violence, la cruauté y sont très présents, sous la forme d'esprits vengeurs, de tentations, de représentations de l'enfer ou de comportements manipulateurs. Nulle rédemption, nulle pitié, nulle douceur dans l'univers d'Akutagawa. L'écriture est précise, ciselée, foisonnante mais malheureusement, le format court des contes laisse un peu sur sa faim...C'est pourtant une bonne introduction à l'oeuvre de cet auteur majeur au Japon, qui s'inspirait aussi bien des grands classiques japonais et chinois que de la culture occidentale.

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