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Parvenu au soir de sa vie, Jean-Claude Brisville, comme l'avait fait Georges Perec dans je nie souviens, et avant lui Joe Brainard dans I remember, évoque les souvenirs de sa jeunesse, depuis les années trente jusqu'à la fin de l'Occupation, à travers les chansons, les affiches, les refrains, les slogans publicitaires ou politiques.
Ces bribes du passé, arrachées à l'oubli, conservent, mieux que tous les livres d'images, l'air et l'ambiance d'une époque. Ce sont des poussières aimantées. L'Histoire devient poésie pure. Il évoque ensuite les rencontres qu'il a faites dans le monde de l'édition, où il travailla au lendemain de la guerre. Ainsi nous permet-il d'entrevoir et d'entendre Cocteau, Benda, Artaud, Valéry, Bachelard, Camus, Char, Gracq, Buzzati, Jünger, Nimier.
Très tard, à soixante ans, il se consacre à la création théâtrale et, inaugurant un genre, fait s'opposer dans L'Entretien de M. Descartes avec M. Pascal le jeune, Le Souper, L'Antichambre, La Dernière Salve, quelques grands personnages de notre histoire. Avant de terminer dans Les Vieux jours par ses ultimes réflexions sur une vie dominée par le goût des mots, la pratique de l'écriture et le regret de voir se dégrader notre langue littéraire qui, ainsi que Huysmans le disait du latin, " râle au fond des bibliothèques ".
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