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Quand la géographie sert à faire la paix

Couverture du livre « Quand la géographie sert à faire la paix » de Philippe Pelletier aux éditions Bord De L'eau
Résumé:

La géographie sert à faire la guerre comme l'avait proclamé un célèbre livre d'Yves Lacoste en 1976, certes, mais aussi à faire la paix, sous trois conditions.
1/ Décrire les situations géographiques (espace, ressources...) où des États rivaux arrivent à s'entendre malgré des différends (ex :... Voir plus

La géographie sert à faire la guerre comme l'avait proclamé un célèbre livre d'Yves Lacoste en 1976, certes, mais aussi à faire la paix, sous trois conditions.
1/ Décrire les situations géographiques (espace, ressources...) où des États rivaux arrivent à s'entendre malgré des différends (ex : l'Inde et le Pakistan sur les eaux de l'Indus ; le Japon et la Russie sur la pêche en mer d'Okhotsk...). Donc montrer les accords qui passent souvent par des nécessités « de terrain » et pas seulement les désaccords.
2/ Déconstruire les véritables enjeux (économiques, écologiques,socio-culturels, politiques) sans verser dans l'alarmisme ou le catastrophisme qui constituent des armes géopolitiques corollaires aux rapports de force (ex : la promotion de l'électro-nucléaire face aux hydrocarbures ou au charbon au sein du Club de Rome et du GIEC, la manipulation de la question climatique pour contrôler l'élan économique et géopolitique des pays dits émergents).
3/ Livrer ces informations et ces analyses aux individus et aux peuples pour désamorcer les tensions instrumentalisées (du type « choc des civilisations »), en rappelant que certains pays multi-lingues et multi-religieux vivent en paix (ex : la Confédération helvétique), en évoquant la réappropriation « par le bas » des espaces publics (les places urbaines dans le mouvement des Indignés, Tahrir, parc Gezal à Istanbul, Nuit debout, etc.), des espaces ruraux ou rurbains (les ZAD) et des régions particulières (le Chiapas) et l'importance de l'échelon communal (illustrée par quelques exemples).
La paix n'est pas vue comme une situation irénique mais comme une concorde où les conflits entre individus et groupes (économiques, sociaux, associatifs et communaux) seraient régulés par contrats synallagmatiques (obligation réciproque envers les parties) et commutatifs (équivalence des obligations et des charges).

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