Le jury de la 16e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, a délibéré
Le professeur Higgins et le colonel Pickering prennent pour cobaye une jeune vendeuse de fleurs qu'ils tentent de transformer en une vraie dame de la bonne société. Ils lui apprennent comment prononcer un mot, un phrase, correctement et enrichissent son vocabulaire, croyant que l'appartenance à la classe supérieure est une question de prononciation. Eliza fait des progrès surprenants et évolue de mieux en mieux dans le milieu de la grande bourgeoisie. Mais elle reste consciente de ses origines et s'émancipe de son « maître ». Une expérimentation sociétale dans l'air du temps, où Bernard Shaw détourne le mythe antique avec humour.
Shaw défendait avec virulence un théâtre engagé et livra avec ses plus de cinquante pièces une cinglante critique de la morale dominante. Son arme fut la comédie, sa poudre son esprit. Dans l'art de descendre les puissants par l'ironie de leur piédestal il était un maître.
Oeuvre féministe, critique de la haute société avec un but didactique à travers l'humour.
Je recommande grandement cette oeuvre, très facile à lire en anglais. On peut ensuite regarder My Fair Lady et l'adaptation de Pygmalion de 1938 pour comparer les différences et pour avoir différents points de vues.
https://bruitdepapier.wordpress.com/2015/12/05/pygmalion-bernard-shaw/
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