Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Après deux ouvrages de prose poétique (Le Premier jour de la semaine et Le Boulier cosmique), Jean Maison propose dans ce recueil de poèmes une méditation sur le thème - paradoxal - de l'oubli. Pourquoi paradoxal? Parce que l'oubli est ce qui n'est plus là et pourtant demeure. La parole recueille et garde en elle cette présence dans laquelle c'est l'absence qui se donne.
«Presque» l'oubli, parce qu'entre l'au delà de l'horizon où tout disparaît (ou vient à apparaître) et ce dernier moment de la visibilité des choses et des êtres, la poésie se tient là, dans ce lieu liminal. «Semblant disposer de nous-mêmes et refusant la servitude dans l'effort et l'attente, écrit Jean Maison, nous identifions la forme que prend le présent afin d' ajuster nos origines à l'instant sans aucunes certitudes.
Tout ce qui se mesure a une fin ?
Cette question jetée à la détresse, cristallise l'inquiétude première, sans altérer le silence.
Jadis abandonnés à nos esprits étroits, nous voici désormais, matière du temps reconnue de l'Apocalypse, dans ce monde en guerre qui feint de ne pas le savoir. Ainsi ce que l'on accomplit permet de discerner l'espérance élective de toute vie. Être libre!» Hébergés par la lente parole du pauvre Les rêves évanouis Semblent suivre Des traces vagabondes Échappées à la mer
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société