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Première jeunesse

Couverture du livre « Première jeunesse » de Neal Cassady aux éditions Belles Lettres
Résumé:

«C'est en observant du fond de la poubelle les relents de l'humanité que j'ai reçu la meilleure des instructions.» Arrière-boutiques de coiffeurs pour homme, taudis insalubres, rues chaudes de Denver, jungle des trimards :
De la peinture que fait Cassady de l'entre-deux-guerres - quintessence... Voir plus

«C'est en observant du fond de la poubelle les relents de l'humanité que j'ai reçu la meilleure des instructions.» Arrière-boutiques de coiffeurs pour homme, taudis insalubres, rues chaudes de Denver, jungle des trimards :
De la peinture que fait Cassady de l'entre-deux-guerres - quintessence de l'apprentissage de la solitude au sein d'un monde à jamais révolu - émane le parfum des films muets de Charlot, le vagabond qui a toujours un pied dans le futur. Voilà pourquoi le récit de cette vie errante est capital pour comprendre le mythe de l'ouest sauvage, comme si Cassady lui-même appartenait à l'ultime génération des héros populaires, comme s'il annonçait ce cow-boy urbain, un hors-la-loi. Sa saga de l'Amérique primitive aussi vraie et profonde que du Faulkner, avec un style familier, et sans façon, charme par son ingénuité, mi-cocasse mi-tragique. De la grande dépression aux « sixties LSD », ces mémoires débutent comme du Mark Twain pour s'achever comme du Kerouac.
La deuxième partie de l'ouvrage présente une sélection de lettres et de fragments de souvenirs.

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