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Constitué d'une novella, Plaza Irlanda, et de trois courtes nouvelles qui prolongent certains aspects de la poétique du texte principal, l'ouvrage forme un ensemble homogène, que complète une postface inédite de l'auteur qui revient sur sa genèse, quinze ans après son écriture - avec Les Choses de la vie, de Paul Guimard, comme double inspiration : l'argument et le discours intérieur, flux de conscience qui privilégie la communication avec le lecteur.
Plaza Irlanda débute par l'évocation de la mort tragique et violente de Helena, compagne du narrateur, sur cette place de Buenos Aires. Le texte déroule alors les souvenirs de la rencontre et de la vie partagée, et s'intéresse à préciser les effets que cette disparition a sur le narrateur, cette expérience brutale qui le plonge dans l'inconnu : l'appartement et la ville sans elle, les lieux d'un parcours de vie qui devient étrange, la ville comme un espace à réinvestir. Le caractère dramatique des évènements est toujours camouflé par une attention qui se porte vers des détails mineurs et quotidiens, sur des choses a priori anodines, et pourtant très signifiantes, avec un ton, entre ingénu et doucement ironique qui, sous de faux airs naïfs, ne l'est pas du tout. La douleur, mélancolique, n'est ici jamais pathétique ; l'humour, étrange et subtil, n'est pas non plus absent. Tout contribue ainsi, pour le lecteur, à faire de Plaza Irlanda une invitation à parcourir le texte selon des chemins différents. Avec cet art qui est à la fois celui du roman et celui des écrivains importants.
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